Questions cliniques. Qu’appelons-nous fantasme?

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L’histoire même des traductions du terme freudien Phantasie révèle cette tension. Mais déjà chez Freud se dessine une évolution entre la notion de fantasme comme activité de l’imagination consciente ou inconsciente, intimement liée à la notion de réalité psychique, vers celle de fantasmes originaires, c’est-à-dire à l’origine de l’histoire du sujet.

Chez Lacan, « fantasme » s’énonce le plus souvent au singulier comme réponse originaire du sujet devant l’absence de garantie de la réponse de l’Autre à la question qu’il lui pose «Que veux-tu (que je sois)?». Dès lors, le fantasme est-il soutien du désir du sujet ou défense contre le désir de l’Autre?

Lacan a affirmé un temps la « traversée » du fantasme fondamental comme visée possible de la cure. C’est à partir de la question de sa fonction dans la direction de la cure chez l’adulte et chez l’enfant, et de l’étude du développement de sa formalisation par Lacan, que nous avons abordé le fantasme durant l’année 2010-2011.

 

Avec les interventions de Marika Bergès-Bounes et de Thierry Jean et un texte de Leticia P. Fonsêca

 

25,00 

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