Les jardins de l’asile. Questions de clinique usitée et inusitée. Journées d’étude 14-15 janvier 2006

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Lacan faisait remarquer que la psychanalyse n’avait pas retenu beaucoup de poissons dans ses filets.
Les psychanalystes ont toujours eu une appétence clinique, mais le plus souvent sans bien savoir de quoi ils parlaient et Lacan, par délicatesse, avait dit ne pas vouloir jouer « la carte forcée de la clinique », même s’il la réservait à quelques familiers un peu avertis.
Au fil des années, dans le cadre du travail à l’École de Sainte-Anne, s’est précisé le dispositif complexe que requiert la fabrication de la clinique, son recueil et sa sériation, qui nécessite d’y être à plusieurs, dont le terme même n’aurait aucune signification en dehors de l’organisation et de la mise en forme d’un savoir transmissible : de l’ordre de ces mathèmes dont Lacan disait avec force qu’ils devaient se transmettre intégralement.
Qu’est-ce qu’un fait clinique ?
Tourment réitéré devant l’invocation que chacun aurait de « sa » clinique, ce qui la ferait proprement disparaître.

Lors de ces journées, nous tenterons justement d’en produire, recueillis au jour le jour, à partir d’un dispositif transférentiel peu évident, mobilisant des praticiens nullement au même point de l’expérience, mais se pliant tous au même discours et à sa discipline, afin d’oser des résultats qu’il faudra juger sur pièces.
Notre clinique n’est nullement aboutie, ni achevée. Les faits non identifiés abondent. C’est cette voie que nous privilégions : pour qui le veut, il y a place à la découverte par des moyens exigeants.

Marcel Czermak
Cyril Veken

25,00 

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