LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE - 1996 N° 2 - LACAN, FILS DE FREUD

Il faut prendre au sérieux l'assertion de Lacan disant que "Lui, était Freudien ; à ses élèves de décider s'ils étaient lacaniens". Mais nous savons que la fidélité, pas moins que l'hérésie, sont à l'origine de conduites pathologiques qui entraînent une dégénérescence des énonciations fondatrices. L'introduction de la science, si elle a modifié notre rapport au sujet - supposé -savoir, n'a rien changé à ces difficultés.
Pourtant, n'est-ce pas, comme dans la cure psychanalytique, en apprenant à lire, qu'il y a moyen de lâcher cette attente toujours déçue d'un savoir dans l'Autre ?
LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE 1996-N°2
Lacan, fils de Freud
(Actes des journées de Paris des 25 et 26 novembre 1995)
SOMMAIRE
HILTENBRAND Jean-Paul : Introduction
NACHT Marc : Petite métapsychologie de l’enseignement
HEBERT Jacques : Lire à l’école ...
CACCIALI Jean-Luc : Une lectur-athée
DOUMIT Elie : Lacan ou le pas de Freud
SÉDAT Jacques : D’un savoir séparateur
MELMAN Charles : Qu’est-ce que bien lire ?
LERUDE Martine : Du narcissisme de la petite différence au trait unaire
OLDENHOVE Etienne : Une citation de Freud
TYSZLER Jean-Jacques : Du totem au mathème, l’impossible en héritage
BERGÈS, HILTENBRAND, HOFFMANN, MELMAN, SAFOUAN : Table ronde