LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE - 1994 N° 3 - DE LA DIRECTION DE LA CURE A LA QUESTION DE LA STRUCTURE

A la suite de Lacan, nous soutenons qu'il y a des types de symptômes et que le psychanalyste s'y réfère nécessairement quand il dirige la cure. Nulle trace pourtant ici de ce qui serait l'application d'un savoir : pourrait-on imaginer que l'analyse se contente d'adapter son action à ce qu'il aurait d'abord repéré du type clinique où s'inscrirait un analysant ?
La définition des types cliniques n'est pas séparable selon nous du dialogue analytique où leurs formes se précisent et se spécifient. L'hystérie ou la phobie, voire la perversion, sont séparables à partir du transfert. Mais la position de l'analyste ne peut-elle, elle aussi, être appréciée à l'aide des catégories cliniques ?
Resterait alors à situer, au-delà des entités cliniques, ce qui fait structure pour tout parlêtre. Qu'en est-il de la direction de la cure, une fois posée cette distinction fondamentale ?
LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE 1994-N° 3
De la direction de la cure à la question de la structure
(Actes des journées de Paris des 27 et 28 novembre 1993)
SOMMAIRE
CHEMAMA Roland : Introduction
(non signé) : Quand l’usage de la règle fondamentale fait défaut
(non signé) : À propos d’une période de latence dans la cure et du moment où la structure devient lisible
(non signé) : Opiacité
(non signé) NUSINOVICI Geneviève : De la maladie psychosomatique de l’enfant au fantasme de la mère
(non signé) : Jouissance perverse et transfert
(non signé) : De la conduite de l’analyste quand commande la structure
(non signé) BALBURE Brigitte : Inhibition et procrastination
(non signé) : Je ne sais pas
(non signé) : Cet obscène objet
(non signé) : La peur d’aimer trop
(non signé) : L’enfant du savoir
(non signé) : Encore des diagnostics ?