LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE - 1994 N° 1 - LE (S) DELIRE (S) D'INTERPRETATION

Interpréter n'est-il pas tout simplement penser, n'est-ce pas la forme la plus normale de notre activité psychique ? Considérer l'interprétation comme pathologique dans certains délires, dans certaines psychoses, ne met-il pas en cause le statut de notre raison et notre rapport au langage ?
Qu'advient-il lorsque la raison ne parvient plus à tamponner le heurt du réel ? Quels rapports les interprétations entretiennent-elles avec les autres formations délirantes et les hallucinations ?
Au lecteur d'apprécier ce qu'un travail psychanalytique peut avancer sur des questions de cette importance.
LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE 1994-N° 1
Le (s) Délire (s) d’interprétation
(Actes des journées de Paris des 12 et 13 juin 1993)
SOMMAIRE
Editorial
DORGEUILLE Claude : Où suis-je ?
PASMENTIER-SEBBAN Jacqueline : Qu’est-ce qu’une interprétation délirante ?
KAHN Claire : Monsieur A. ou comment échapper au délire d’interprétation
CAPRON Claudine : À propos d’un cas de délire interprétatif évoluant depuis plus de vingt ans ou les modalités délirantes du Moi aliéné
BENRAIS François et PARIENTE Guy : L’analyste peut-il échapper au délire d’interprétation ?
FAUCHER Jean-Marc : Sérieux avec Freud et quelques autres
JEAN Thierry : “Elle ne me laissera jamais la place”
LUSSAC Gilles : Désir de l’un, délire de tous : des délires d’auto-fondations aux dérives génocidaires
JEANVOINE Michel : De l’hallucination à l’interprétation
FRIGNET Henry : Soyez mon a-m-i
CZERMAK Marcel : Pierre qui roule ou une psychose sans interprétations
CZERMAK Marcel : Introduction à l’intervention de Cyril Veken
VEKEN Cyril : Une pierre qui roule...
BRILLAUD Danièle : La fonction de l’écriture chez Strindberg
BELLET Alain : Le délire d’interprétation et la question de l’élaboration secondaire chez Freud