LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE - 1993 N° 2 - INTELLIGENCE ET LIMITES DES DISCIPLES

La théorie, qui permettait au maître l'accès à un réel devient le seul réel dont le disciple finalement s'occupe. Au risque de ne plus faire que répéter la leçon - ou plus tard de la dénoncer comme encombrante.
Le disciple peut-il être autre chose qu'un commentateur appliqué ou un fils rebelle ? Cela resterait à prouver. On peut en tout cas se demander si la relation de maître à disciple ne détermine pas strictement un nombre de places assez restreint, laissant un choix somme toute limité à chacun de ceux qui viennent s'y loger.
LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE 1993-N° 2
Intelligence et limites des disciples
(Actes des journées de paris des 17 et 18 octobre 1992)
SOMMAIRE
Editorial
STEIN Conrad : La question du maître dans la pratique de la psychanalyse : le psychanalyste d’élection
ARNOULD Dominique : la longue marche : maîtres et disciples dans l’Antiquité grecque
WOLFF Francis : Trois figures du disciple dans la philosophie ancienne
MACHEREY Pierre : Peut-on encore aujourd’hui lire “le disciple” de Paul Bourget ?
GALVAGNO Rosalba : Ferenczi, le disciple “incompris”
CHEMAMA Roland : La demande du disciple
LACÔTE Christiane : Question sur le désir de savoir à propos de la correspondance entre Freud et Jung
CADEAU Marie-Charlotte : Liola
ANQUETIL Nicole : Psy-ding
CACHO Jorge : La suite
TELLERMANN Esther : La tentation de l’anonyme
DUFOUR Alain : “Post-scriptum non définitif” aux journées sur les disciples ou... un seul nom me manque et tout...
THIBIERGE Stéphane : La raison du disciple
MELMAN Charles : Le psychanalyste est un maître qui n’a pas de discip