LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE - 1992 N° 2 - LA TOPOLOGIE EN CLINIQUE

L'introduction de la topologie dans l'analyse peut paraître étrange. A vrai dire, elle interroge plus sur son maniement que sur le fondement de sa nécessité en clinique ; en effet la topologie c'est la clinique. En premier lieu, elle épargne le dispositif paranoïaque de la psychologie commune. En second lieu, si l'impossible est ce réel que l'expérience analytique ne cesse de révéler, le nœud borroméen se propose lui-même comme un réel.
Il n'est pas étonnant à partir de là, que les psychanalystes se trouvent confrontés dans leur usage ou dans leur non-usage du nœud à un impossible, voire à l'impossible même. En dire pourtant quelque chose est le pari de ce recueil.
LE TRIMESTRE PSYCHANALYTIQUE 1992-N° 2
La topologie en clinique
(Actes des journées de Paris des 8 et 9 juin 1991)
SOMMAIRE
Editorial
FRIGNET Henry : Quelques considérations topologiques sur les psychoses
GORGES Pierre : Peut-on perdre la raison ?
CASTEL Pierre-Henri : Les tours du babil, note sur le tressage d’élangues dans Finnegans Wake
CESBRON-LAVAU Henri : La coupure : ouverte ou fermée
LACHAUD Denise : Devons-nous croire à notre “topologica” ?
DARMON Marc : Écrire son nœud
BRINI Jean : Prisonniers et compagnie
JEANVOINE Michel : Se faire boucler ou la mise en acte d’une présentation
IRRMANN Jacques : Changements de perspective
VANDERMERSCH Bernard : Essai sur la topologie de la névrose obsessionnelle
SEGAUD Pierre : Il y a deux nœuds borroméens orientés
MELMAN Charles : Comment les trois peuvent-ils tenir ensemble ?
RAVINET-JANIN Dominique : Contrat ou transfert
POUGET Claire : S’en sortir ?
AREL Pierre : Tu es trop petit pour comprendre
REY-SENTENAC Françoise : De quelle transmission s’agit-il pour apprendre ?
DRANSART Anne-Marie : Qu’est-ce qui du corps peut s’apprendre ?
FOMBONNE Odile : Apprendre au lieu d’orthophonie
BRAND Chantal : “Emigrant”
CACCIALI Jean-Luc : Apprendre : une sublimation ?
ROBERT-BRINI Colette : Appren-tissage
LETUFFE Gilbert : L’insu-portable
BASTRENTA Gisèle : Entre à-prendre et apprendre
HILTENBRAND Jean-Paul : Pourquoi est-il si difficile d’apprendre en analyse ?