De la Psychiatrie Lacanienne à Sainte-Anne. Actes des journées d’octobre 2017

Si tu cherches le feu, cherche-le sous la cendre, disait le sage talmudiste.
Nous disposons de certaines des « présentations » de Jacques Lacan à l’Hôpital Henri-Rousselle : traitées comme cendre elles n’ont que peu suscité de travaux, comme également les dossiers où se sont déposés les efforts des praticiens qui s’y attachèrent.
Lacan nous avait pourtant formulé : « Il faut en faire quelque chose ! »
C’est ce que tenteront les élèves de l’Ecole
Psychanalytique de Sainte-Anne, fidèles à l’esprit de ce qui anima cette activité dont il est peu de dire que
recherche et thérapeutique s’y avèrent indissociables, dans un transfert de travail où chacun des praticiens qui traversèrent le service s’estimait responsable de ce qui s’y nouait. Après-coup inclus.
Nous savons que ce fut un combat.
C’est ce feu que nous attisons. Psychiatrie lacanienne, en somme.
Marcel Czermak
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SOMMAIRE
Matinée du 14 octobre 2017
Marcel Czermak – Ouverture
Christel Goulier et Bettina Gruber – La petite promenade de Melle. V
Charlotte Bayat – Un homme sous influence
Après-midi du 14 octobre 2017
Nicolas Dissez – La présentation de malades de Jacques Lacan, quelques attentes et quelques conséquences
Elisabeth De Franceschi et Georges Schmit – « J’avais l’impression de ne pas être seule »
Pauline Rouzaud, Nicole Sibeoni et Corinne Tyszler – Psychiatrie lacanienne, un autre sextant pour la clinique ?
Matinée du 15 octobre 2017
Franck Benkimoun et Eva-Marie Golder – Ł‘enfant lacanien
Émilie Abed et Gaspard Bizeau – Nylon ni l’autre
Édouard Bertaud et Luc Sibony – Un diseur de (bonne) aventure
Après-midi du 15 octobre 2017
Thierry Florentin – La clinique ou la mort
Jean-Jacques Tyszler – Les conditions d’une école et d’une méthode en psychiatrie
Elsa Caruelle-Quilin et Sabine Chollet – L’habit ne fait pas le moi