Quelle devrait être la méthode spécifique pour traiter d’une réalité qui ne serait pas mathématisable, celle qui serait propre à l’être humain ? Peut-on se contenter d’observations empiriques ? Le risque serait alors de croire en cette réalité comme à celle d’une « chose » qui contiendrait tout ce qui est nécessaire à sa connaissance et de s’en tenir à cette croyance proprement réaliste.

Les auteurs se sont attachés à identifier ce qui construit la pensée au-delà de ses inspirations premières. Non plus une réalité à décrire, mais une poïétique de la pensée, en tant qu’elle se révèle agissante et créatrice. Tel est l’enjeu de l’architectonique chez Kant et de la topologie chez Lacan.

Les pièges du réalisme