L’apophtegme de Lacan, réinterrogé dans notre séminaire, précise et sans doute déplace quelque peu la notion d’inconscient, comme celle de la pratique de la cure, telles que Freud les inventait, et à la fois cliniquement les découvrait. Cependant, la plasticité des mots dite par Freud, reprise par Lacan en leur « motérialité » laisse penser Freud en référence à une philologie, voire à des linguistes. Nous essaierons d’appuyer cela à l’aide de quelques références d’auteurs.
Jean-Paul Beaumont, Jean-Louis Chassaing, Martine Lerude
1er jeudi de 21 h 00 à 22 h 30 à partir du 5/10 à l’ALI
Cette formule, qui s’impose comme mot de ralliement de la psychanalyse lacanienne, mérite d’être questionnée en finesse. Trois termes s’y articulent : inconscient, langage et structure. Le langage comme propriété universelle de l’humain, la diversité des langues et de leurs structures, « lalangue » qui donne à l’inconscient sa matérialité. Sur tout cela, nous aurons à débattre. L’interprétation en découle, évidemment. Il y a ce qu’elle ne doit pas être, et ce qu’elle peut être. Finalement poétique ?