Cette recommandation découle de la mesure 9 du plan Autisme 2008-2012. Elle a été élaborée avec la participation de nombreux experts, dans la concertation la plus large possible et dans la plus grande rigueur scientifique. L’objectif poursuivi tout au long des deux années d’élaboration a été ainsi de définir les bonnes pratiques de soins et d’accompagnement des enfants et des adolescents ainsi que de leur famille.
Les recommandations de bonne pratique sont détinies comme des propositions développées méthodiquement pour aider le praticien et le patient à rechercher les soins les plus appropriés dans des circonstances cliniques données.
La Haute Autorité de santé (HAS) s’appuie sur des méthodes rigoureuses d’élaboration de recommandation de bonne pratique de pouvoir faire état de ce qui est démontré ou n’est pas démontré sur un plan scientifique. Lorsque des pratiques n’ont pas encore fait preuve de leur efficacité, les méthodes de consensus permettent de mettre en évidence les points de convergence entre les différents acteurs d’une prise en charge et les points sur lesquels persiste une absence de consensus. Dans ce dernier cas, des études ultérieures de recherche clinique ont toute leur place pour permettre, à l’avenir, de mieux connaître les indications de ces pratiques.
Vous trouverez ci-dessous nos éléments de réponse, en regard des différents points de votre courrier que nous retranscrivons en italique.
Point 1 5 Extrait: « […] Jusqu’à l’adoption de cette recommandation hautement litigieuse, nous avions espoir que le Collège de la Haute Autorité de Santé ne laisserait pas la rigueur scientifique qui doit être la sienne être contaminée par les actions, de nature lobbyiste et d’origines diverses (corps médical, dirigeants politiques, représentants d’associations) dirigées vers elle depuis des années – et de façon renforcée ces derniers mois – sur les problématiques liées au traitement de l’autisme. [. . .] »
Professeur Jean-Luc Harousseau, Président de la Haute Autorité de Santé