Pour Denise
26 septembre 2024

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GILARDI Costantino
Hommages

 

J’ai connu Denise en 1970, quand j’ai commencé à suivre le Séminaire de Lacan et à fréquenter l’Ecole Freudienne. En 1972, Lacan est venu à Milan pour une conférence au Musée de la science. Dans une réunion chez Umberto Eco, avec la présence de Elvio Facchinelli et de Giacomo Contri, Lacan a lancé sa proposition d’un Tripode pour fonder une association italienne.

 

J’ai mieux connu et fréquenté Denise à l’occasion des journées de Nice, dont est issue l’Association Freudienne.

 

Au cours d’un conseil de l’Association, j’ai proposé d’y ajouter Internationale. Charles, en souriant, me dit : « Costantino, vous ne renoncez pas au catholique ! ». Denise participait à chaque conseil. En 1990-1992, j’ai été président de l’Association et avec Denise nous avons visité des Associations nationales. Denise avec Michel est venue passer huit jours à la campagne chez ma famille et, à mon tour, j’ai passé, au cours de plusieurs années, des vacances à Saint-Cast, chez Denise, Michel, Laurent, Claudine et les enfants.

 

Très souvent, quand je venais à Paris, j’étais logé chez les Sainte-Fare, 13 rue Touhin.

 

Le Séminaire d’été, préparation et déroulement, était l’occasion privilégiée de travail commun.

 

Evidemment, on parlait beaucoup de psychanalyse, de Lacan et, comme elle les appelait, des avancées de Charles Melman.

 

Le temps consacré, le dévouement, l’énorme travail de transcription des séminaires et des conférences de Charles Melman font de Denise une véritable vestale de l’Association Freudienne Internationale, devenue Association Lacanienne Internationale.

 

Je serais avec vous tous au Père-Lachaise et particulièrement avec Corentin, Annaëlle et Timothée.

 

Costantino Gilardi