Noeud de Freud et noeud de Lacan
29 novembre 2012

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CARUELLE-QUILIN Elsa
Topologie



Je vous propose de partir de deux nœuds à 4 : celui que Lacan prête à Freud, et celui du symptôme c’est-à-dire, nous y reviendrons, celui de la nomination symbolique. Nœud de Freud, nœud de Lacan, donc. Je vous propose d’étudier les enjeux du passage de l’un à l’autre, et pour ce faire, j’ai fait un choix, celui de tirer sur les nœuds, et d’opter pour la présentation en « faux trou », tel que les appelle Lacan, partant de l’idée que le faux n’était pas sans rapport avec la vérité…

Si ça se noue à 4, c’est parce que, logiquement 3 ça n’est pas noué : le nœud à 4 suppose donc une erreur dans l’empilement solidaire de la réparation. Le nœud à quatre suppose un choix : l’empilement de départ n’est pas quelconque.

Nœud de Freud ( voir la représentation ) :

Le choix de Freud c’est une erreur entre R et S qu’il va s’agir de réparer. On pourrait aussi dire, il me semble, que c’est la réparation, que c’est la nomination freudienne qui cause rétroactivement la faute, faute et nomination sont solidaires, ce qui pose les questions de leur distinction. Il s’agit ici de nouer autrement R et S, nous dit Lacan, grâce à la de la réalité psychique. Peut-on entendre ici grâce à l’abandon de la théorie de la séduction, grâce à l’abandon d’un certain rapport entre le réel et le symbolique ?

Mais alors qu’est-ce que cette fameuse réalité psychique ? La réalité psychique, si on se fait la dupe de cette présentation du nœud, c’est une nomination réelle, c’est ce qui fait couple avec le réel, répondant à un autre cercle vicieux I/S : le cercle des représentations. Elle y répond et elle en répond, les trous sont solidaires. Le sens et le mythe se répondent comme dans le monde grec aussi rationnel que mythologique : la réalité psychique garantit en effet à la fois l’univers et le trou dans l’univers des représentations, le moi et le trou dans le moi. Là est l’en-Moisement, l’ennoiement de Freud dont parle Lacan dans le séminaire. Le complexe d’Oedipe, c’est le rêve de  Freud, dit Lacan dans l’envers. Le plus complexe de ce complexe n’est peut-être pas tant qu’Oedipe tue son père mais qu’il ait répondu à l’énigme : « la réponse, c’est le malheur de la question » dit Blanchot. Car dans cette topologie, il va bien s’agir de « vider son sac »,  le complexe d’Oedipe, le rêve de Freud, c’est un contenu manifeste qui relance l’interprétation infinie, c’est un appel d’R où rêve et sens se répondent en écho. Mais alors, dans une analyse interprète-on pour continuer de rêver « en rond », interprète-t-on pour satisfaire le désir de dormir ?

Freud s’épuise dans cette analyse de Sisyphe qui n’en finit pas de ne pas finir,  et qui  d’ailleurs si elle finissait « délierait » le sens. Le tourne en rond infini entre réel et réalité psychique est nécessaire dans le nouage freudien, n’est-ce pas ce qui pourrait rendre compte de l’amour de la castration et du culte du père symbolique ? Relancé par les hystériques, Freud tente de « passer aux pulsions sauvages la bride du transfert ». Le discours du maître c’est, remarquons-le, le discours de l’inconscient, mais le maître est châtré, et l’analyse infinie. Malgré l’abandon de l’hypnose, la remémoration idéale reste un but, fusse-t-il  impossible à atteindre pour Freud. Il s’agit comme dans le jeu du fort-da, de maîtriser un réel traumatique. Son nom du père, le père symbolique, c’est le père nommé, pas encore nommant, c’est le père, me semble-t-il, en tant que réduit au signifiant maître.

La réalité psychique est le fiat lux de Freud : Et le complexe d’Oedipe fut ! C’est sa formation de l’inconscient, soit littéralement ce qui donne forme à l’Isc. En faisant surgir du symbolique un réel sexuel, un réel noué, Freud subvertit le besoin de sommeil en désir de dormir, l’instinct en pulsion. N’est-ce pas cette création freudienne qui fera dire à Lacan que dans le nœud à trois l’Oedipe, soit le quatrième freudien, est en fait implicite.

En un-carnant le réel par la réalité psychique, Freud lui donne une consistance transcendante, dans l’après coup du principe de plaisir : là où ça aura été, je dois advenir. Malgré son désir d’enmoisement, son désir de répondre à la sphinge, il me semble que Freud élève, avec l’héritage phylogénétique, son impuissance au rang de l’impossible et bascule du discours du maître à celui de l’analyste. Car enfin qu’est-ce que Freud s’acharne à faire consister cette histoire « à dormir debout » de la horde primitive ? Qu’est-ce qu’il dit là, Freud, sinon qu’il n’y a pas de rapport sexuel,  c’est-à-dire que le père de la horde, on ne le tue pas, qu’il est toujours déjà mort puisque son meurtre est transmis phylogénétique-ment. Ce que Freud dit, me semble-t-il, c’est que le meurtre du père n’est pas une représentation, c’est ce qui permet qu’il y ait de la représentation. Il fonde un irreprésentable, un immémorial. Winnicott parlait de « la crainte d’un effondrement, qui a déjà eu lieu mais qui n’a pas été éprouvé », un père donc, un réel freudien, au-delà de toute psychologie ou de toute phénoménologie. Cette transcendance du réel, cette irréductibilité de l’isc au préconscient, permet de différencier la réalité psychique du Veau d’or ou des archétypes de Young. Je crois que Freud utilise le mythe pour aller contre le mythe,  pour élever toute la réalité psychique au rang de mythe, peut-être même, je vous pose la question, au rang de modèle. Ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire fait couple avec ce qui ne cesse pas de s’écrire, le vrai et le réel tourne en rond, dans le but de symboliser ce qui ne l’a pas été. Mais ne s’agit-il pas là du désir de savoir, de la scène primitive de  Freud lui-même? 

La réalité psychique, iconodule, donc assure la consistance du réel ce qui n’est pas sans rappeler l’un-carnation chrétienne, la consistance du réel et non pas, vous me direz si vous êtes d’accord, et non pas son ek-sistence. Il y a bien un réel ombilical chez Freud, la métaphore anatomique signe bien ici le retour du réel organique. Mais c’est un hors-sujet traumatique, un réel toujours incrée, toujours au-delà, toujours dans l’après-coup infini du père symbolique qui ne voit pas que « Je » brûle. N’est-ce pas en cela qu’il est toujours déjà tué ce réel sexuel du père de la horde, toujours déjà mort en tant qu’on ne peut pas en jouir. Comme la bobine du fort-da, le père de la horde surgit de disparaître. N’est-ce pas en cela qu’il n’ek-siste pas ce réel mais qu’il est extérieur au symbolique ? Le mot ici n’est-il pas le meurtre de la chose ? La réalité psychique, il me semble que c’est l’idée du réel, le réel idéal, il me semble que c’est l’idéal du moi. « LE PHALLUS DONC, C’EST LE REEL. SURTOUT EN TANT QU’ON L’ELIDE », dit Lacan dans le séminaire. Peut-on aller jusqu’à dire, le phallus c’est le réel en tant qu’on le tue ?  Car le réel freudien reste fantomatique et insomniaque, c’est un phallus coupable impossible à assimiler, impossible à jouir. La nomination réelle, la réalité psychique nécrophile n’impose-t-elle pas le primat du phallus ? L’Autre du langage, le père symbolique entraînent-ils, rétroactivement, l’erreur de départ, dans l’empilement entre R et S ?

Si la réalité psychique fait limite au réel freudien traumatique, la question se pose dans ce séminaire de la limite de la limite, de la limite du symbolique à avaler tout le réel, la question de l’R de la métaphore. Mais il s’agit d’abord de savoir se servir du nœud freudien pour pouvoir s’en passer, de savoir d’abord commencer une analyse pour pouvoir la finir.

Lacan soulage-t-il Freud qui s’épuise à faire consister le réel par sa réalité psychique dans un déchiffrage « en rond » ? Au complexe d’Œdipe, Lacan y croit même si il ne le croit pas. Je crois que c’est ce qui lui permet de nommer le réel comme pure consistance, d’utiliser l’imaginaire pour aller contre l’imaginaire comme les marins utilisent le vent pour aller contre le vent. Lacan démystifie le réel. Il n’y a pas d’Autre réel que le nœud, dit-il, il n’y a pas de père de la horde.

Si vous acceptez toujours d’être dupe de ces faux trous, vous constatez que si le nœud freudien distinguait le réel, S et I par contre n’étaient pas différenciés. On peut penser que Lacan révèle dans l’après coup ce nouage freudien en disloquant S et I dans son empilement. Je crois qu’on peut dire que cet empilement que Lacan choisit est un empilement freudien, même si ce n’est pas celui de Freud qui lui, forcément, ne pouvait pas l’être, freudien. Il me semble en effet qu’on peut reconnaitre dans la disjonction lacanienne entre I et S, le passage de la question de la représentation freudienne à celle du signifiant lacanien. On note alors que dans les présentations en faux trous, dans le nœud de Freud la jouissance Autre disparait, dans le nœud lacanien, le moi et le sens vacillent. L’empilement de départ, je le répète, n’est pas quelconque, on peut constater par exemple que la Nomination de Freud, qui fait couple avec le réel, est impossible dans l’empilement de Lacan !!

La question du savoir parait centrale dans le passage d’un nœud à l’Autre : Freud construit là où il ne peut savoir, par exemple dans le rêve où « il ne le savait pas qu’il était mort », qu’il comble avec… « Selon son vœux ». Il me semble, mais je le soumets a la question qu’il s’agit plutôt avec Lacan de s’intéresser au fait que la mort, du père précisément, et du père de la horde, du père réel, ne peut pas être sue ! On note d’ailleurs qu’Œdipe ne savait pas qu’il tuait son père. Quel est le statut de cet insu, le statut de l’oublié, de l’oubli du rêve par exemple. Un jour un patient qui disait ne pas rêver, me dit, « j’oublie mes rêves ». Comme je lui demandais : « comment le savez-vous, c’est donc que vous vous souvenez d’avoir rêvé ? », il me répondit « j’ai oublié mais j’ai pas oublié que j’ai oublié ». S’agit-il toujours, comme pour le fameux rêve du canal de Freud de relancer l’interprétation? S’agit-il de se souvenir de ce qu’on a oublié ou de se souvenir de l’oubli? Il s’agit d’entendre que se souvenir de « rien », ce n’est pas « ne pas se souvenir du tout ». Ce qui intéresse Freud dans le rêve c’est son élaboration, l’oubli est pour Freud, à surmonter, c’est un oubli transcendant, l’oubli d’autre chose. Mais n’y a-t-il pas un oubli de rien, un oubli immanent ? Ne peut-on pas dire « là où c’était, « Je » ne saurait advenir » ? N’y a-t-il pas un insu, un silence supplémentaire comme on en entend parfois après la musique à l’opéra, la présence d’un silence qui n’est pas l’absence d’une parole, un silence supplémentaire, aussi, entre les amants après l’amour ? « A quoi penses-tu » demande un amoureux, « à rien ! » répond l’Autre, Freud lui-même n’écrivait-il pas à Martha: « je n’ai rien à te dire mais ce rien c’est à toi que je le dis »…

Dans « Analyse finie, analyse infinie », Freud repère l’ombilic comme le roc du biologique, le roc d’origine, ce qu’il appelle, je cite, « le refus de la féminité »,  ce qui n’est pas dénué d’intérêt quand on pense que, dans son nœud à quatre, une femme peut être, pour Lacan, le symptôme d’un homme…

Nœud de Lacan ( voir la représentation ) :

La présentation du nœud en deux faux trous met en évidence qu’un certain traitement du symbolique et de l’isc sur son versant signifiant cette fois non plus sur son versant de sens, fait apparaitre une jouissance Autre, non plus de l’Autre du signifiant mais de l’Autre du corps cette fois, ce qui n’est pas forcément sans rapport avec la butée freudienne sur le roc du biologique. Cette Autre jouissance dans cette présentation, il me semble qu’elle n’est pas extérieure mais qu’elle ek-siste au symbolique, en tant que le symbolique lui répond mais surtout en répond : si je dis que le lien n’est pas seulement d’extériorité, c’est en tant que les deux faux trous, jouissance de l’isc et jouissance Autre, sont solidaires. Il n’y aurait donc pas deux jouissances mais une jouissance supplémentaire qui « ne va pas sans dire ». Si Freud a fait consister le réel, peut-on dire que Lacan le fait ek-sister, en tant que ce nouage permet de jouir d’un réel qui ek-siste au langage et non plus seulement au sens comme dans le nouage freudien ? Peut-on aller jusqu’à dire que c’est une jouissance qui ek-siste à l’inconscient ? (voir le dessin)

En effet, si pour Freud la réalité psychique est l’effet du symbolique dans le réel, pour Lacan, le symptôme c’est surtout l’échec de l’effet du symbolique dans le réel, c’est  un symbolique qui noue et qui fait ek-sister une jouissance au langage. En ce sens Lacan produit-il une disjonction qui n’est pas freudienne entre le réel et la vérité ?  Si Freud faisait consister, littéralement sister ensemble, grâce à sa réalité psychique, Lacan ne veille-t-il pas, dans un temps supplémentaire, à l’ek-sistence, soit à parer à l’homogénéisation des consistances ?

Je crois que c’est cette ek-sistence du réel, non pas seulement son extériorité, que Lacan appelle un réveil. Il y revient longtemps leçon 5, et pour se réveiller il faut, dit-il, l’action d’une femme : c’est ce passage ou Lacan parle de la Reine Victoria. Une femme, une reine, au-delà du discours du maître précise-t-il, une femme au-delà du discours, au-delà des discours. Est-ce là, ek-sistante aux discours, une femme qui serait un symptôme pour un homme ? Une femme qui saurait suffisamment « tenir sa langue » pour tenir le « juste mi-dieu » dont parle Lacan dans le séminaire ?  Une femme, comme on dit une ondine, une sirène, une licorne, pas dans la réalité donc mais dans le réel : on retombe, me semble-t-il, sur la distinction du séminaire entre « un » symptôme et « Le phallus », entre l’ek-sistence et la consistance du réel, entre une femme et « La » femme » idéale, l’idée de la femme. Une femme non pas particulière donc mais singulière puisque comme le dit Lacan « il faut que n’importe qui puisse faire exception » (p. 63). Une femme, dira-t-on, « sans qualité », une un-connue comme doit le rester « la lettre volée » ? Une femme imprédicable peut-être, « Eva-naissante » mais qui compte « une » parmi les mille e tre de la liste, une « parmi » les mille et trait unaire.

Un homme peut-il faire d’une femme, pour paraphraser Blanchot « celle qui ne l’accompagnait pas » ? Est-ce pour cela que Brassens faisait sa « non-demande en mariage » ? Un homme peut-il réellement rencontrer une femme par hasard, comme le disait Lacan, au-delà de la nécessité phallique? Freud avait-il, à cause de sa nomination, tué le hasard? Faut-il être deux pour écrire cette contingence-là, soit un réel basculant de la mort à la vie, un réel dont on pourrait jouir donc, non pas seulement un dehors mais  pas un non dedans ? Faut-il être deux pour jouir du réveil supplémentaire au désir de dormir ? Lacan transgresse-t-il la recherche freudienne du temps perdu pour la sensorialité supplémentaire de la madeleine, alors même que Freud insiste sur la privation sensorielle, sur la mort du réel, tué par le patriarcat ? N’est ce pas  la nomination freudienne qui cause  rétroactivement cette privation sensorielle, la nomination réelle qui cause l’erreur dans l’empilement de départ R et S ? N’est-ce pas la réalité psychique qui cause, dans l’après coup, le péché de chair, c’est-à-dire l’extériorité et non pas l’ek-sistence du réel ?

Erreur de nœud, p. 92

Qu’est-ce que la jouissance d’une femme pour un homme qui jouit d’elle, d’elle c’est-à-dire qu’il jouit de cette femme ou de cette jouissance féminine ? Qu’est-ce que ce que la hantise masculine qu’une femme puisse simuler ? Crainte ou désir, est-ce la même chose, qu’il puisse y avoir une jouissance qui ne soit pas du semblant, une jouissance qui ek-siste à la ronde des discours ? Qu’il puisse y avoir une jouissance déspécifiée et contingente, c’est bien connu, elles ne jouissant pas à tous les coups, une jouissance où elles s’abandonnent et dont elles ne savent rien pas même si elle la simule peut-être. Un homme est-il poussé à la répétition de l’acte sexuel pour abolir ou pour un-voquer cette jouissance d’une femme donc qui ne serait pas frigide puisque nouée à sa jouissance propre?

Avec ce nœud et l’ek-sisence cette jouissance supplémentaire, passe-t-on de « il n’y a pas de rapport sexuel »  à « Il y a du non rapport », soit de l’extériorité à l’ek-sistence du réel ? Passe-t-on du réel freudien au réel lacanien de l’absence d’une présence à la présence d’une absence, soit  de la transcendance à l’immanence du réel. Si l’acte était chez Freud toujours à repousser à la fin d’une l’analyse infinie, ne peut-on pas avec Lacan aborder l’analyse comme  un pousse à l’acte, à l’acte sexuel notamment, causé par un ombilic qui ne serait plus alors la butée mais le but, non pas l’infini mais la fin d’une analyse?  S’agit-il pour finir son analyse de sortir, pour un instant contingent, du discours fut-il analytique, pour passer à l’acte dans l’R de la métaphore, dans l’R de la rencontre et du non-rapport. Si, « La ou ça ne peut être remémoré », était pour Freud la contrainte de répétition, l’éternel retour du même, n’y a-t-il pas là, pour Lacan, comme un « R de liberté »,  une répétition qui ne serait plus alors à dompter mais à produire? Je m’explique : si la répétition contre-parle, pour reprendre le mot de Paul Celan, si la répétition contre-dit, s’agit-il de la répétition d’un passé préhistorique ou d’une jouissance anhistorique ? Peut-être s’agit-il de l’acte toujours manqué et encore répété, l’acte dans son ratage même, dans la répétition de ce ratage mais surtout dans le ratage de cette répétition, l’acte, dans cette contingence, n’est-il pas, en effet, seul capable de produire du nouveau, seul capable de produire de la liberté c’est-à-dire un hasard qui ek-siste au déterminisme de la structure ? Lacan dit (p. 74) : « si je devais localiser l’idée de liberté, ça serait évidemment dans une femme que je l’incarnerai ». La liberté, peut-être est-ce là que Freud achoppe, sa nomination réelle, entraînant dans l’après coup ce qu’il appelle dans « Analyse infinie », je cite, « le refus de la féminité ».