Lituraterre/Lituraterra
25 juin 2000

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LACAN Jacques
International

 

Ce mot se légitime de l’Ernout et Meillet: lino, litura, liturarius.
Il m’est venu, pourtant, de ce jeu du mot dont il arrive qu’on fasse esprit:
le contrepet revenant aux lèvres, le renversement à l’oreille.

Ce dictionnaire (qu’on y aille) m’apporte auspice d’être fondé
d’un départ que je prenais (partir, ici est répartir) de
l’équivoque dont Joyce (James Joyce, dis-je) glisse d’a letter
à a litter, d’une lettre (je traduis) à une ordure.

On se souvient qu’une « messe-haine » à lui vouloir du
bien, lui offrait une psychanalyse, comme on ferait d’une douche. Et de
Jung encore…

Au jeu que nous évoquons, il n’y eût rien gagné,
y allant tout droit au mieux de ce qu’on peut attendre de la psychanalyse
à sa fin.

À faire litière de la lettre, est-ce saint Thomas encore
qui lui revient, comme l’oeuvre en témoigne tout de son long?

Ou bien la psychanalyse atteste-t-elle là sa convergence avec
ce que notre époque accuse du débridement du lien antique
dont se contient la pollution dans la culture.

J’avais brodé là-dessus, comme par hasard un peu avant
le mai de 68, pour ne pas faire défaut au paumé de ces affluences
que je déplace où je fais visite maintenant, à Bordeaux
ce jour-là. La civilisation, y rappelai-je en prémisse,
c’est l’égout.

Il faut dire sans doute que j’étais las de la poubelle à
laquelle j’ai rivé mon sort. On sait que je ne suis pas seul à,
pour partage, l’avouer. L’avouer ou, prononcé à l’ancienne,
l’avouère dont Beckett fait balance au doit qui fait déchet
de notre être, sauve l’honneur de la littérature, et me relève
du privilège que je croirais tenir de ma place.

La question est de savoir si ce dont les manuels semblent faire étal,
soit que la littérature soit accommodation de restes, est affaire
de collocation dans l’écrit de ce qui d’abord serait chant, mythe
parlé, procession dramatique.

Pour la psychanalyse, qu’elle soit appendue à l’Œdipe, ne
la qualifie en rien pour s’y retrouver dans le texte de Sophocle. L’évocation
par Freud d’un texte de Dostoïewski ne suffit pas pour dire que la
critique de textes, chasse jusqu’ici gardée du discours universitaire,
ait reçu de la psychanalyse plus d’air.

Ici mon enseignement a place dans un changement de configuration qui
s’affiche d’un slogan de promotion de l’écrit, mais dont d’autres
témoignages, par exemple, que ce soit de nos jours qu’enfin Rabelais
soit lu, montrent un déplacement des intérêts à
quoi je m’accorde mieux.

J’y suis comme auteur moins impliqué qu’on n’imagine, et mes Écrits,
un titre plus ironique qu’on ne croit: quand il s’agit soit de rapports,
fonction de Congrès, soit disons de « lettres ouvertes »
où je fais question d’un pan de mon enseignement.

Loin en tout cas de me commettre en ce frotti-frotta littéraire
dont se dénote le psychanalyste en mal d’invention, j’y dénonce
la tentative immanquable à démontrer l’inégalité
de sa pratique à motiver le moindre jugement littéraire.

Il est pourtant frappant que j’ouvre ce recueil d’un article que j’isole
de sa chronologie, et qu’il s’y agisse d’un conte, lui-même bien
particulier de ne pouvoir rentrer dans la liste ordonnée des situations
dramatiques: celui de ce qu’il advient de la poste d’une lettre missive,
d’au su de qui se passent ses renvois, et de quels termes s’appuie que
je puisse la dire venue à destination, après que, des détours
qu’elle y a subis, le conte et son compte se soient soutenus sans aucun
recours à son contenu. Il n’en est que plus remarquable que l’effet
qu’elle porte sur ceux qui tour à tour la détiennent, tout
arguant du pouvoir qu’elle confère qu’ils soient pour y prétendre,
puisse s’interpréter, ce que je fais, d’une féminisation.

Voilà le compte bien rendu de ce qui distingue la lettre du signifiant
même qu’elle emporte. En quoi ce n’est pas faire métaphore
de l’épistole. Puisque le conte consiste en ce qu’y passe comme
muscade le message dont la lettre y fait péripétie sans
lui.

Ma critique, si elle a lieu d’être tenue pour littéraire,
ne saurait porter, je m’y essaie, que sur ce que Poë fait d’être
écrivain à former un tel message sur la lettre. Il est clair
qu’à n’y pas le dire tel quel, ce n’est pas insuffisamment, c’est
d’autant plus rigoureusement qu’il l’avoue.

Néanmoins l’élision n’en saurait être élucidée
au moyen de quelque trait de sa psychobiographie: bouchée plutôt
qu’elle en serait.

(Ainsi la psychanalyste qui a récuré les autres textes
de Poë, ici déclare forfait de son ménage.)

Pas plus mon texte à moi ne saurait-il se résoudre par
la mienne: le voeu que je formerais par exemple d’être lu enfin
convenablement. Car encore faudrait-il pour cela qu’on développe
ce que j’entends que la lettre porte pour arriver toujours à sa
destination.

Il est certain que, comme d’ordinaire, la psychanalyse ici reçoit,
de la littérature, si elle en prend du refoulement dans son ressort
une idée moins psychobiographique.

Pour moi si je propose à la psychanalyse la lettre comme en souffrance,
c’est qu’elle y montre son échec. Et c’est par là que je
l’éclaire: quand j’invoque ainsi les Lumières, c’est de
démontrer où elle fait trou. On le sait depuis longtemps:
rien de plus important en optique, et la plus récente physique
du photon s’en arme.

Méthode par où la psychanalyse justifie mieux son intrusion:
car si la critique littéraire pouvait effectivement se renouveler,
ce serait de ce que la psychanalyse soit là pour que les textes
se mesurent à elle, l’énigme étant de son côté.

Mais ceux dont ce n’est pas médire à avancer que, plutôt
qu’ils l’exercent, ils en sont exercés, à tout le moins
d’être pris en corps –, entendent mal mes propos.

J’oppose à leur adresse vérité et savoir: c’est
la première où aussitôt ils reconnaissent leur office,
alors que sur la sellette, c’est leur vérité que j’attends.
J’insiste à corriger mon tir d’un savoir en échec: comme
on dit figure en abyme, ce n’est pas échec du savoir. J’apprends
alors qu’on s’en croit dispensé de faire preuve d’aucun savoir.

Serait-ce lettre morte que j’aie mis au titre d’un de ces morceaux que
j’ai dit Écrits,…, de la lettre l’instance, comme raison de l’inconscient?

N’est-ce pas désigner assez dans la lettre ce qui, à devoir
insister, n’est pas là de plein droit si fort de raison que ça
s’avance. La dire moyenne ou bien extrême, c’est montrer la bifidité
où s’engage toute mesure, mais n’y a-t-il rien dans le réel
qui se passe de cette médiation? La frontière certes, à
séparer deux territoires, en symbolise qu’ils sont mêmes
pour qui la franchit, qu’ils ont commune mesure. C’est le principe de
l’Umwelt, qui fait reflet de l’Innenwelt. Fâcheuse, cette biologie
qui se donne déjà tout de principe: le fait de l’adaptation
notamment; ne parlons pas de la sélection, elle franche idéologie
à se bénir d’être naturelle. La lettre n’est-elle
pas… littorale plus proprement, soit figurant qu’un domaine tout entier
fait pour l’autre frontière, de ce qu’ils sont étrangers,
jusqu’à n’être pas réciproques.

Le bord du trou dans le savoir, voilà-t-il pas ce qu’elle dessine.
Et comment la psychanalyse, si, justement ce que la lettre dit « à
la lettre » par sa bouche, il ne lui fallait pas le méconnaître,
comment pourrait-elle nier qu’il soit, ce trou, – de ce qu’à
le combler, elle recoure à y invoquer la jouissance?

Reste à savoir comment l’inconscient que je dis être effet
de langage, de ce qu’il en suppose la structure comme nécessaire
et suffisante, commande cette fonction de la lettre.

Qu’elle soit instrument propre à l’écriture du discours,
ne la rend pas impropre à désigner le mot pris pour un autre,
voire par un autre, dans la phrase, donc à symboliser certains
effets de signifiant, mais n’impose pas qu’elle soit dans ces effets primaire.

Un examen ne s’impose pas de cette primarité, qui n’est même
pas à supposer, mais de ce qui du langage appelle le littoral au
littéral.

Ce que j’ai inscrit, à l’aide de lettres, des formations de l’inconscient
pour les récupérer de ce dont Freud les formule, à
être ce qu’elles sont, des effets de signifiant, n’autorise pas
à faire de la lettre un signifiant, ni à l’affecter, qui
plus est, d’une primarité au regard du signifiant.

Un tel discours confusionnel n’a pu surgir que de celui qui m’importe.
Mais il m’importe dans un autre que j’épingle, le temps venu, du
discours universitaire, soit du savoir mis en usage à partir du
semblant.

Le moindre sentiment que l’expérience à quoi je pare, ne
peut se situer que d’un autre discours, eût dû garder de le
produire, sans l’avouer de moi. Qu’on me l’épargne Dieu merci!
n’empêche pas qu’à m’importer au sens que je viens de dire,
on m’importune.

Si j’avais trouvé recevables les modèles que Freud articule
dans une Esquisse à se forer de routes impressives, je n’en aurais
pas pourtant pris métaphore de l’écriture. Elle n’est pas
l’impression, ce n’en déplaise au bloc magique.

Quand je tire parti de la lettre à Fliess 52e, c’est d’y lire
ce que Freud pouvait énoncer sous le terme qu’il forge du WZ, Wahrnehmungszeichen,
de plus proche du signifiant, à la date où Saussure ne l’a
pas encore reproduit (du signans stoïcien). Que Freud l’écrive
de deux lettres, ne prouve pas plus que de moi, que la lettre soit primaire.

Je vais donc essayer d’indiquer le vif de ce qui me paraît produire
la lettre comme conséquence, et du langage, précisément
de ce que je dis: que l’habite qui parle.

J’en emprunterai les traits à ce que d’une économie du
langage permet de dessiner ce que promeut à mon idée, que
littérature peut-être vire à lituraterre.

On ne s’étonnera pas de m’y voir procéder d’une démonstration
littéraire puisque c’est là marcher du pas dont la question
se produit. En quoi pourtant peut s’affirmer ce qu’est une telle démonstration.

Je reviens d’un voyage que j’attendais de faire au Japon de ce que d’un
premier j’avais éprouvé… de littoral. Qu’on m’entende
à demi-mot de ce que tout à l’heure de l’Umwelt j’ai répudié
comme rendant le voyage impossible: d’un côté donc, selon
ma formule, assurant son réel, mais prématurément,
seulement d’en rendre, mais de maldonne, impossible le départ,
soit tout au plus de chanter « Partons ».

Je noterai que le moment que j’ai recueilli d’une route nouvelle, à
la prendre de ce qu’elle ne fut plus comme la première fois interdite.
J’avoue pourtant que ce ne fut pas à l’aller le long du cercle
arctique en avion, que me fit lecture ce que je voyais de la plaine sibérienne.

Mon essai présent, en tant qu’il pourrait s’intituler d’une sibériéthique,
n’aurait donc pas vu le jour si la méfiance des Soviétiques
m’avait laissé voir les villes, voire les industries, les installations
militaires qui leur font prix de la Sibérie, mais ce n’est que
condition accidentelle, quoique moins peut-être à la nommer
occidentelle, à y indiquer l’accident d’un amoncellement de l’occire.

Seule décisive est la condition littorale, et celle-là
ne jouait qu’au retour d’être littéralement ce que le Japon
de sa lettre m’avait sans doute fait ce petit peu trop qui est juste ce
qu’il faut pour que je le ressente, puisque après tout j’avais
dit que c’est là ce dont sa langue s’affecte éminemment.

Sans doute ce trop tient-il à ce que l’art en véhicule:
j’en dirai le fait de ce que la peinture y démontre de son mariage
à la lettre, très précisément sous la forme
de la calligraphie.

Comment dire ce qui me fascine dans ces choses qui pendent, kakémono
que ça se jaspine, pendent aux murs de tout musée en ces
lieux, portant inscrits des caractères, chinois de formation, que
je sais un peu, mais qui, si peu que je les sache, me permettent de mesurer
ce qui s’en élide dans la cursive, où le singulier de la
main écrase l’universel, soit proprement ce que je vous apprends
ne valoir que du signifiant: je ne l’y retrouve plus mais c’est que je
suis novice. Là au reste n’étant pas l’important, car même
à ce que ce singulier appuie une forme plus ferme, et y ajoute
la dimension, la demansion, ai-je déjà dit, la demansion
du papeludun, celle dont s’évoque ce que j’instaure du sujet dans
le Hun-En-Peluce, à ce qu’il meuble l’angoisse de l’Achose, soit
ce que je connote du petit a ici fait objet d’être enjeu de quel
pari qui se gagne avec de l’encre et du pinceau?

Tel invinciblement m’apparut, cette circonstance n’est pas rien: d’entre
les nuages, le ruissellement, seule trace à apparaître, d’y
opérer plus encore que d’en indiquer le relief en cette latitude,
dans ce qui de la Sibérie fait plaine, plaine désolée
d’aucune végétation que des reflets, lesquels poussent à
l’ombre ce qui n’en miroite pas.

Le ruissellement est bouquet du trait premier et de ce qui l’efface.
Je l’ai dit: c’est de leur conjonction qu’il se fait sujet, mais de ce
que s’y marquent deux temps. Il y faut donc que s’y distingue la rature.

Rature d’aucune trace qui soit d’avant, c’est ce qui fait terre du littoral.
Litura pure, c’est le littéral. La produire, c’est reproduire cette
moitié sans paire dont le sujet subsiste. Tel est l’exploit de
la calligraphie. Essayez de faire cette barre horizontale qui se trace
de gauche à droite pour figurer d’un trait l’un unaire comme caractère,
vous mettrez longtemps à trouver de quel appui elle s’attaque,
de quel suspens elle s’arrête. À vrai dire, c’est sans espoir
pour un occidenté.

Il y faut un train qui ne s’attrape qu’à se détacher de
quoi que ce soit qui vous raye.

Entre centre et absence, entre savoir et jouissance, il y a littoral
qui ne vire au littéral qu’à ce que ce virage, vous puissiez
le prendre le même à tout instant. C’est de ça seulement
que vous pouvez vous tenir pour agent qui le soutienne.

Ce qui se révèle de ma vision du ruissellement, à
ce qu’y domine la rature, c’est qu’à se produire d’entre les nuages,
elle se conjugue à sa source, que c’est bien aux nuées qu’Aristophane
me hèle de trouver ce qu’il en est du signifiant: soit le semblant,
par excellence, si c’est de sa rupture qu’en pleut, effet à ce
qu’il s’en précipite, ce qui y était matière en suspension.

Cette rupture qui dissout ce qui faisait forme, phénomène,
météore, et dont j’ai dit que la science s’opère
à en percer l’aspect, n’est-ce pas aussi que ce soit d’en congédier
ce qui de cette rupture ferait jouissance à ce que le monde ou
aussi bien l’immonde, y ait pulsion à figurer la vie.

Ce qui de jouissance s’évoque à ce que se rompe un semblant,
voilà ce qui dans le réel se présente comme ravinement.

C’est du même effet que l’écriture est dans le réel
le ravinement du signifié, ce qui a plu du semblant en tant qu’il
fait le signifiant. Elle ne décalque pas celui-ci, mais ses effets
de langue, ce qui s’en forge par qui la parle. Elle n’y remonte qu’à
y prendre nom, comme il arrive à ces effets parmi les choses que
dénomme la batterie signifiante pour les avoir dénombrées.

Plus tard de l’avion se virent à s’y soutenir en isobares, fût-ce
à obliquer d’un remblai, d’autres traces normales à celles
dont la pente suprême du relief se marquait de cours d’eau.

N’ai-je pas vu à Osaka comment les autoroutes se posent les unes
sur les autres comme planeurs venus du ciel? Outre que là-bas l’architecture
la plus moderne retrouve l’ancienne à se faire aile à s’abattre
d’un oiseau.

Comment le plus court chemin d’un point à un autre se serait-il
montré sinon du nuage que pousse le vent tant qu’il ne change pas
de cap? Ni l’amibe, ni l’homme, ni la branche, ni la mouche, ni la fourmi
n’en eussent fait exemple avant que la lumière s’avère solidaire
d’une courbure universelle, celle où la droite ne se soutient que
d’inscrire la distance dans les facteurs effectifs d’une dynamique de
cascade.

Il y a de droite que d’écriture, comme d’arpentage que venu du
ciel.

Mais écriture comme arpentage sont artefacts à n’habiter
que le langage. Comment l’oublierions-nous quand notre science n’est opérante
que d’un ruissellement de petites lettres et de graphiques combinés?

Sous le pont Mirabeau certes, comme sous celui dont une revue qui fut
la mienne se fit enseigne, à l’emprunter ce pont-oreille à
Horus-Apollo, sous le pont Mirabeau, oui, coule la Seine primitive, et
c’est une scène telle qu’y peut battre le V romain de l’heure cinq
(cf. l’Homme aux loups). Mais aussi bien n’en jouit-on qu’à ce
qu’y pleuve la parole d’interprétation.

Que le symptôme institue l’ordre dont s’avère notre politique,
implique d’autre part que tout ce qui s’articule de cet ordre soit passible
d’interprétation.

C’est pourquoi on a bien raison de mettre la psychanalyse au chef de
la politique. Et ceci pourrait n’être pas de tout repos pour ce
qui de la politique a fait figure jusqu’ici, si la psychanalyse s’en avérait
avertie.

Il suffirait peut-être, on se dit ça sans doute, que de
l’écriture nous tirions un autre parti que de tribune ou de tribunal,
pour que s’y jouent d’autres paroles à nous en faire le tribut.

Il n’y a pas de métalangage, mais l’écrit qui se fabrique
du langage est matériel peut-être de force à ce que
s’y changent nos propos.

Est-il possible du littoral de constituer tel discours qui se caractérise
de ne pas s’émettre du semblant? Là est la question qui
ne se propose que de la littérature dite d’avant-garde, laquelle
est elle-même fait de littoral: et donc ne se soutient pas du semblant,
mais pour autant ne prouve rien que la cassure, que seul un discours peut
produire, avec effet de production.

Ce à quoi semble prétendre une littérature en son
ambition de lituraterrir, c’est de s’ordonner d’un mouvement qu’elle appelle
scientifique.

Il est de fait que l’écriture y a fait merveille et que tout marque
que cette merveille n’est pas près de se tarir.

Cependant la science physique se trouve, va se trouver ramenée
à la considération du symptôme dans les faits, par
la pollution de ce que du terrestre on appelle, sans plus de critique
de l’Umwelt, l’environnement: c’est l’idée d’Uxküll behaviourisée,
c’est-à-dire crétinisée.

Pour lituraterrir moi-même, je fais remarquer que je n’ai fait
dans le ravinement qui l’image, aucune métaphore. L’écriture
est ce ravinement même, et quand je parle de jouissance, j’invoque
légitimement ce que j’accumule d’auditoire: pas moins par là
celles dont je me prive, car ça m’occupe.

Je voudrais témoigner de ce qui se produit d’un fait déjà
marqué: à savoir celui d’une langue, le japonais, en tant
que la travaille l’écriture.

Qu’il y ait inclus dans la langue japonaise un effet d’écriture,
l’important est qu’il reste attaché à l’écriture
et que ce qui est porteur de l’effet d’écriture y soit une écriture
spécialisée en ceci qu’en japonais elle puisse se lire de
deux prononciations différentes: en on-yomi, sa prononciation en
caractère, le caractère se prononce comme tel distinctement,
en kun-yomi la façon dont se dit en japonais ce qu’il veut dire.

Ça serait comique d’y voir désigner, sous prétexte
que le caractère est lettre, les épaves du signifiant courant
aux fleuves du signifié. C’est la lettre comme telle qui fait appui
au signifiant selon sa loi de métaphore. C’est d’ailleurs: du discours,
qu’il la prend au filet du semblant.

Elle est pourtant promue de là comme référent aussi
essentiel que toute chose, et ceci change le statut du sujet. Qu’il s’appuie
sur un ciel constellé, et non seulement sur le trait unaire, pour
son identification fondamentale, explique qu’il ne puisse prendre appui
que sur le Tu, c’est-à-dire sous toutes les formes grammaticales
dont le moindre énoncé se varie des relations de politesse
qu’il implique dans son signifié.

La vérité y renforce la structure de fiction que j’y dénote,
de ce que cette fiction soit soumise aux lois de la politesse.

Singulièrement ceci semble porter le résultat qu’il n’y
ait rien à défendre de refoulé, puisque le refoulé
lui-même trouve à se loger de la référence
à la lettre.

En d’autres termes le sujet est divisé comme partout par le langage,
mais un de ses registres peut se satisfaire de la référence
à l’écriture et l’autre de la parole.

C’est sans doute ce qui a donné à Roland Barthes ce sentiment
enivré que de toutes ces manières le sujet japonais ne fait
enveloppe à rien. L’Empire de signes, intitule-t-il son essai voulant
dire: empire des semblants.

Le Japonais, m’a-t-on dit, la trouve mauvaise. Car rien de plus distinct
du vide creusé par l’écriture que le semblant. Le premier
est godet prêt toujours à faire accueil à la jouissance,
ou tout au moins à l’invoquer de son artifice.

D’après nos habitudes, rien ne communique moins de soi qu’un tel
sujet qui en fin de compte ne cache rien. Il n’a qu’à vous manipuler:
vous êtes un élément entre autres du cérémonial
où le sujet se compose justement de pouvoir se décomposer.
Le bunraku, théâtre des marionnettes, en fait voir la structure
toute ordinaire pour ceux à qui elle donne leurs moeurs elles-mêmes.

Aussi bien, comme au bunraku tout ce qui se dit pourrait-il être
lu par un récitant. C’est ce qui a dû soulager Barthes. Le
Japon est l’endroit où il est le plus naturel de se soutenir d’un
ou d’une interprète, justement de ce qu’il ne nécessite
pas l’interprétation.

C’est la traduction perpétuelle faite langage.

Ce que j’aime, c’est que la seule communication que j’y aie eue (hors
les Européens avec lesquels je sais manier notre malentendu culturel),
c’est aussi la seule qui là-bas comme ailleurs puisse être
communication, de n’être pas dialogue: à savoir la communication
scientifique.

Elle poussa un éminent biologiste à me démontrer
ses travaux, naturellement au tableau noir. Le fait que, faute d’information,
je n’y compris rien, n’empêche pas d’être valable ce qui restait
écrit là. Valable pour les molécules dont mes descendants
se feront sujets, sans que j’aie jamais eu à savoir comment je
leur transmettais ce qui rendait vraisemblable qu’avec moi je les classe
de pure logique, parmi les êtres vivants.

Une ascèse de l’écriture ne me semble pouvoir passer qu’à
rejoindre un « c’est écrit » dont s’instaurerait le rapport
sexuel.

Esta palabra se legitima del Ernout y Meillet: lino, litura, liturarius.
Se me ocurrió, sin embargo, de este juego de la palabra del que
suele suceder que se haga ocurrencia: lo burlesco tocando a los labios,
la inversión al oído.

Este diccionario (que a él se vaya) me aporta auspicio de ser
fundado en un punto de partida que yo tomaba (partir, aquí, es
repartir) del equívoco del que Joyce (James Joyce, digo) desliza
de a letter a a litter, de una letra (traduzco) a una basura.

Recordamos que una « me-cenas » por quererle el bien, le ofrecía
un psicoanálisis, como se ofrecería una ducha. Y de Jung
además…

En el juego que evocamos, él nada hubiese ganado, yendo derecho
a lo mejor de lo que se puede esperar del psicoanálisis en su fin.

¿Al hacer estercolera de la letra, es aún Santo Tomás
quien le viene, como toda su obra lo testimonia?

O bien el psicoanálisis atestigua allí su convergencia
con lo que nuestra época acusa, del desenfreno del lazo antiguo
del cual se contiene la polución en la cultura.

Yo había bordado sobre esto, como por azar un poco antes del mayo
del 68, para no fallarle al despistado de estas afluencias que desplazo
donde ando de visita ahora, en Burdeos ese día. La civilización,
lo recordaba entonces en premisa, es la alcantarilla.

Hay que decir sin duda que yo estaba harto del basurero al que até
mi suerte. Se sabe que no estoy solo al, por repartición, confesarlo.
Confesarlo o, pronunciado en francés antiguo, el avouère
del cual Beckett hace balance al Debe que hace deshecho de nuestro ser,
salva el honor de la literatura, y me releva del privilegio que creería
tener de mi lugar.

La cuestión es saber si aquello de lo que los manuales parecen
hacer alarde, o sea que la literatura sea acomodamiento de los restos,
es asunto de colocación en lo escrito de lo que en principio sería
canto, mito hablado, procesión dramática.

Para el psicoanálisis, que él esté suspendido del
Edipo, no lo califica en nada para reconocerse en el texto de Sófocles.
La evocación por Freud de un texto de Dostoievski no basta para
decir que la crítica de textos, caza hasta aquí reservada
al discurso universitario, haya recibido del psicoanálisis más
aire.

Aquí mi enseñaza tiene lugar dentro de un cambio de configuración
que se muestra con un eslogan de promoción de lo escrito, pero
del cual otros testimonios, por ejemplo, que sea en nuestros días
que por fin Rabelais sea leído, muestran un desplazamiento de los
intereses con lo cual estoy más acorde.

Ahí estoy como autor menos implicado de lo que se imagina, y mis
Escritos, un título más irónico de lo que se cree:
cuando se trata, ya sea de ponencias, función de Congresos, ya
sea digamos de « letras abiertas » donde cuestiono una faceta de mi enseñanza.

Lejos en todo caso de comprometerme en ese codearse literario en el cual
se denota el psicoanalista falto de invención, allí denuncio
la infaltable tentativa de demostrar la inadecuación de su práctica
para motivar el mínimo juicio literario.

Es sin embargo asombroso que yo abra este compendio con un artículo
que aislo de su cronología, y que se trate allí de un cuento,
él mismo bien particular de no poder entrar en la lista ordenada
de situaciones dramáticas: aquél de lo que adviene del franqueo
de una letra misiva, de a sabiendas de quién suceden sus reexpediciones,
y en qué términos se sostiene que yo pueda declararla llegada
a destinación, luego de que, de los desvíos que ella soportó,
el cuento y su cuenta se hayan sostenido sin ningún recurso a su
contenido. No es sino más admirable que el efecto que ella produce
sobre aquellos quienes por turno la poséen, alegando todo del poder
que ella confiere al que ellos pretenden, pueda interpretarse, lo que
hago, como una feminización.

He ahí habida cuenta de lo que distingue la letra del propio significante
que ella conlleva. Lo que no implica hacer metáfora de la epístola.
Puesto que el cuento consiste en que allí pasa [,] como por arte
de magia [,] el mensaje del cual la letra hace peripecias [,] sin él.

Mi crítica, si considerar se puede como literaria, trataría,
aquí lo intento, sólo sobre lo que Poe hace por ser escritor
al formar un tal mensaje sobre la letra. Está claro que al no decirlo
tal cual, no es insuficientemente, es tanto más rigurosamente que
él lo confiesa.

Sin embargo su elisión no sabría ser elucidada mediante
algún rasgo de su psicobiografía: obturada más bien
sería.

(Así la psicoanalista que restregó los otros textos de
Poe, aquí abandona la partida).

Mi texto no sabría más que los otros resolverse por la
mía: el voto que yo formularía por ejemplo de ser al fin
leído convenientemente. Porque aún haría falta para
eso que se desarrolle lo que yo entiendo que la letra lleva para llegar
siempre a su destino.

Es cierto que, como de ordinario, el psicoanálisis aquí
recibe, de la literatura, si él toma de la represión en
su campo una idea menos psicobiográfica.

Para mí, si propongo al psicoanálisis la letra como en
suspenso, es que él muestra ahí su fracaso. Y es por ahí
que lo aclaro: cuando invoco así las Luces, es para demostrar donde
él hace agujero. Lo sabemos desde hace mucho tiempo: nada más
importante en óptica, y la más reciente física del
fotón se arma de ello.

Método por el cual el psicoanálisis justifica mejor su
intrusión: porque si la crítica literaria pudiera efectivamente
renovarse, sería por el hecho de que el psicoanálisis esté
ahí para que los textos se midan a él, el enigma estando
de su lado.

Pero esos de los que no es mal decir el avanzar que, más que ejercerlo,
son ejercidos por él, por lo menos al ser aún tomados en
cuerpo —, entienden mal mis propósitos.

Opongo en su dirección verdad y saber: la primera es donde enseguida
reconocen su oficio, mientras que en el banquillo, es la verdad de ellos
que espero. Insisto en corregir mi tiro con un saber en jaque: como quien
diría figura en abismo, no es fracaso del saber. Me entero, entonces,
de que se creen dispensados de dar pruebas de saber alguno.

¿Sería letra muerta que haya puesto en el título de
uno de esos fragmentos que dije Escritos,…, de la letra la instancia,
como razón del inconsciente?

¿Acaso no se designa bastante en la letra lo que, debiendo insisitir,
no está allí en pleno derecho, tan fuerte de razón
que aquello se avanza? ¿Decirla mediana o bien extrema, es mostrar
la bifidez donde se compromete toda medida, pero no hay acaso nada en
el real que prescinda de esta mediación? La frontera cierto es,
al separar dos territorios, simboliza que son los mismos para quien la
franquea, que tienen común medida. Es el principio del Umwelt,
que hace reflejo del Innenwelt. Fastidiosa, esta biología que se
da ya todo desde el principio: el hecho de la adaptación sobre
todo; sin hablar de la selección, franca ideología que se
bendice de ser natural. La letra no es ella… más propiamente
litoral, es decir figurando que un dominio entero se haga para el otro
frontera, de ser extranjeros, al punto de no ser recíprocos.

¿El borde del agujero en el saber, no es lo que ella dibuja? ¿Y
cómo el psicoanálisis, si, justamente lo que la letra dice
« al pie de la letra » por su boca, no debía desconocerlo, cómo
él podría negar que él sea, este agujero, —de
lo que al colmarlo, él recurra ahí a invocar el goce?

Queda por saber cómo el inconsciente que digo ser efecto de lenguaje,
en tanto que de aquél supone la estructura como necesaria y suficiente,
rige esta función de la letra.

Que ella sea instrumento propio de la escritura del discurso, no la vuelve
impropia para designar una palabra por otra, incluso por otro, en la frase,
para simbolizar entonces ciertos efectos de significante, pero no impone
que ella sea en esos efectos primaria.

Un examen no se impone, de esta primaridad, que no se debe ni siquiera
suponer, sino de aquello que del lenguaje llama litoral a lo literal.

Lo que he inscrito, valiéndome de letras, de las formaciones del
inconsciente para recuperarlas de donde Freud las formula, para ser lo
que son, efectos de significante, no autoriza a hacer de la letra un significante,
ni a afectarla, tampoco, de una primaridad con respecto al significante.

Tal discurso confusional no ha podido surgir sino de aquel que me importa.
Pero me importa a otro que yo designo, llegado el momento, como discurso
universitario, es decir el saber usado a partir de lo semblante.

La menor impresión de que la experiencia de la que me ocupo, no
puede situarse sino en otro discurso, debió abstenerse de producirlo,
sin confesarlo como mío. Que me eviten ¡a Dios gracias! no
impide que al importarme en el sentido que acabo de decir, me importunen.

Si hubiera encontrado válidos los modelos que Freud articula en
un Proyecto al horadarse rutas impresivas, no habría por eso tomado
metáfora de la escritura. Ella no es impresión, aunque no
le guste al bloque maravilloso.

Cuando saco partido de la carta 52ª a Fliess, es al leer lo que
Freud podía enunciar bajo el término que forja como WZ,
Wahrnehmungszeichen, como lo más cercano al significante, en la
época en la que Saussure todavía no lo ha reproducido (del
signans estoico). Que Freud lo escriba en dos letras, no prueba más
que en mí, que la letra sea primaria.

Voy a intentar pues indicar el meollo de lo que me parece que produce
la letra como consecuencia, y con respecto al lenguaje, precisamente lo
que digo: que lo habita quien habla.

Tomaré los rasgos de lo que [,] de una economía del lenguaje
[,] permite dibujar lo que promueve a mi parecer, que la literatura vire
quizás a lituraterra.

No causará asombro el verme proceder a una démostración
literaria ya que eso es andar al paso al que la cuestión se produce.
En lo que puede sin embargo afirmarse lo que es tal demostración.

Vuelvo de un viaje que esperaba hacer al Japón de lo que de un
primero había experimentado… de litoral. Que se me entienda a
medias palabras de lo que recién del Umwelt repudié como
volviendo el viaje imposible: *** de un lado entonces, según mi
fórmula, asegurando su real, pero prematuramente, solamente por
hacer [al volver], pero por error [una mala distribución], imposible
la partida, es decir [o sea ] a lo sumo cantar « Partamos ».

No mencionaré sino el momento que obtuve por [de] una ruta nueva,
al ya no tomarla como fue la primera vez [,] prohibida. Reconozco sin
embargo que no fue al ir [a la ida] a lo largo del círculo ártico
en avión, que me hizo lectura lo que veía de la planicie
siberiana.

Mi ensayo presente, en cuanto podría intitularse a propósito
[sobre, de] una siberiética, no habría entonces visto la
luz [el día] si la desconfianza de los Soviéticos me hubiera
dejado ver las ciudades, incluso las industrias, las instalaciones militares
que son [hacen] para ellos el precio [valor] de Siberia, pero no es sino
condición accidental, aunque menos quizá al llamarla occisontal,
al indicar [ahí] el accidente de un amontonamiento de la occisión.

La única decisiva es la condición litoral, y ella no jugaba
sino al regreso por [al, de] ser literalmente lo que el Japón con
su letra me había sin duda hecho ese pequeño exceso que
es justo lo necesario [que se necesita] para que yo lo sienta, ya que
después de todo yo había dicho que ahí se encuentra
eso [aquello] de lo que su lengua eminentemente se afecta.

Sin duda este exceso se debe a lo que el arte transporta [vehicula, transmite]
de él: diré al respecto [sobre esto] que la pintura [ahí]
demuestra de su matrimonio [sus esponsales] con la letra, muy precisamente
bajo la forma de la caligrafía.

Cómo decir lo que me fascina en esas cosas que cuelgan [se balancean],
kakemono como se dice vulgarmente, cuelgan [penden] de los muros de todo
museo en esos [aquellos] lugares, llevando inscritos caracteres, chinos
de formación, que conozco un poco, pero que, por poco que los conozca,
me permiten medir lo que [de esto] se elide en la cursiva, donde lo singular
de la mano arrolla [aplasta] lo universal, o sea propiamente lo que les
enseño que vale [valer] solamente a partir del [por] significante:
yo ya no lo encuentro [ahí] pero es que soy novicio [novato]. Ahí
además no está lo importante, pues incluso que ese singular
acentúe una forma más firme, y añada [ahí]
la dimensión, la demansión, ya lo he dicho, la demansión
del nomasdeuno, esa de la que se evoca lo que instauro del sujeto en el
Huno-Demás, por lo que amuebla la angustia de la Sincosa [Cos(a)],
o sea lo que connoto con [la] a hecho aquí objeto, por ser lo que
está en juego ¿de qué apuesta que se gana con tinta
y pincel?

Como irrefutablemente me apareció, esta circunstancia no es vana:
de entre las nubes, el correr del agua, único rastro [huella] en
aparecer, [de] operar ahí aún más que por indicar
su relieve en esta latitud, en lo que de Siberia hace planicie, planicie
desolada sin otra [ninguna] vegetación que la de [solamente] reflejos,
los cuales empujan a la sombra lo que no espejea de ellos.

El correr del agua es reunión del rasgo primero y de aquello que
lo borra. Lo he dicho: es de su conjunción que se hace sujeto,
pero por marcar en ella dos tiempos. Hace falta entonces que se distinga
allí la tachadura.

Tachadura de cualquier rastro [huella] que esté de antemano, es
lo que hace tierra del litoral. Litura pura, es lo literal. Producirla,
es reproducir esta mitad sin par por la que el sujeto subsite. Ésa
es la hazaña de la caligrafía. Intenten hacer esta barra
horizontal que se traza de izquierda a derecha para figurar de un trazo
el uno unario como carácter, les tomará mucho tiempo encontrar
en qué punto de apoyo arranca [comienza, inicia, se lanza, se acomete],
con qué suspenso se detiene [para]. La verdad es que no hay esperanzas
para un occidentado.

Para eso hace falta un tren que se atrapa [agarra] solamente al desprenderse
[desatarse, desasirse, separarse] de lo que sea que les tache [raye].

Entre centro y ausencia, entre saber y goce, hay litoral, que vira a
lo literal solamente si ese viraje [curva], pudieran tomarlo, el mismo,
en todo momento. Sólo [solamente] por eso pueden ustedes considerarse
[tenerse por] agente que lo sostiene.

Lo que se revela de mi visión del correr del agua, por lo que
allí domina la tachadura, es que al producirse de entre las nubes,
ella se conjuga con su fuente, que es justamente a las nubes que Aristófanes
me llama para encontrar lo que ocurre con el significante: o sea lo semblante
[la apariencia], por excelencia, si es desde su ruptura que llueve, efecto
por lo que de él se precipita, lo que ahí era materia en
suspensión.

Esta ruptura que disuelve lo que hacía forma, fenómeno,
meteoro, y sobre [a propósito, de] la que he dicho que la ciencia
se produce al investigar este aspecto [atravesar el aspecto], no será
también que al expulsar lo que de esta ruptura haría goce
de manera que el mundo o también [tanto como] lo inmundo, ahí
tenga [tuviera] pulsión para figurar la vida.

Lo que de goce se evoca cuando se rompe lo [un] semblante, he ahí
lo que en lo real se presenta como agrietamiento.

Es del mismo efecto que la escritura es en lo [el] real el abarrancamiento
del significado, lo que llovió de lo semblante en tanto ella [él?]
es el significante. La escritura no calca éste, sino sus efectos
de lengua, lo que de ésta se forja por quien la habla. Ella no
remonta allí sino para tomar nombre, como sucede con esos efectos
entre las cosas que denomina la batería significante por haberlas
enumerado.

Más tarde desde el avión se vieron al ahí sostenerse
en isobaras, aunque fuese al oblicuar de un terraplén, se vieron
otros rastros [trazos] normales a aquellos donde la pendiente suprema
del relieve se marcaba con ríos.

¿Acaso no he visto en Osaka cómo las autopistas se posan
unas sobre otras como planeadores venidos del cielo? Además que
allá la arquitectura más moderna junta con la antigua para
hacerse aleteo de pájaro [al hacerse ala al « abatirse » de un pájaro
cuando se posa].

¿Cómo el camino más corto de un punto a otro se hubiera
mostrado sino por la nube que empuja el viento mientras él no cambie
de rumbo? Ni la ameba, ni el hombre, ni la rama, ni la mosca, ni la hormiga
no hubiesen sido ejemplo de eso antes que la luz se revelara solidaria
de una curvatura universal, ésa donde la recta se sostiene sólo
del inscribir la distancia en los factores efectivos de una dinámica
de cascada.

De recta solamente hay escritura, como de agrimensura solamente venida
del cielo.

Pero escritura como agrimensura son artefactos que solamente habitan
el lenguaje [por habitar sólo el lenguaje]. ¿Cómo lo
podríamos olvidar cuando nuestra ciencia es operante sólo
por un escurrimiento de letritas y de gráficos combinados?

Bajo el puente Mirabeau cierto es, como bajo aquél del que una
revista que fue mía hizo su insignia, al tomar prestado este puente-oreja
a Horus-Apolo, bajo el puente Mirabeau, sí, corre el Sena primitiva,
y es una escena tal que ahí puede derrotar al V romano de la hora
cinco (cf. el Hombre de los lobos). Pero además no se goza de eso
sino llueve allí la palabra de interpretación.

Que el síntoma instituya el orden con el que se evidencia nuestra
política, implica por otra parte que todo lo que se articule con
este orden sea pasible de interpretación.

***

Por eso tenemos [buena] razón de poner el psicoanálisis
en el primer lugar de la política. Y esto podría no ser
muy fácil para lo que de la política ha hecho figura hasta
aquí, si el psicoanálisis se revelara [de esto] advertido
[enterado, sagaz].

Bastaría quizás, nos decimos sin duda eso, que de la escritura
sacáramos otro partido que de tribuna o de tribunal, para que [ahí]
se jueguen otras palabras a hacernos [de eso] el tributo.

No hay metalenguaje, pero lo escrito que se fabrica del lenguaje es material
quizá de fuerza para que [ahí] se cambien nuestros propósitos
[palabras].

¿Es acaso posible del litoral constituir tal discurso que se caracteriza
por no emitirse de lo semblante [la apariencia]? Allí está
la pregunta que se propone sólo de la literatura dicha de vanguardia,
la cual está ella misma hecha de litoral: y entonces no se sostiene
de lo semblante [de la apariencia], pero por eso no prueba nada sino la
rotura [fractura], que sólo un discurso puede producir, con efecto
de producción.

Es lo que parece pretender una literatura en su ambición de lituraterrizar,
es ordenarse con un movimiento que ella llama científico.

Es un hecho que la escritura [ahí] ha hecho maravilla y que todo
señala que esta maravilla no está por agotarse.

Sin embargo la ciencia física se encuentra, va a verse reducida
a la consideración del síntoma en los hechos, por la polución
de eso que de lo terrestre llamamos, sin más crítica que
el Umwelt, el entorno: es la idea de Uxküll behaviorizada, es decir
cretinizada.

Para lituraterrizar yo mismo, hago notar que no he hecho en el abarrancamiento
que lo llena de imágenes, ninguna metáfora. La escritura
es ese abarrancamiento mismo, y cuando hablo de goce, invoco legítimamente
lo que acumulo de autorio: no menos por ahí esas de las que me
privo, pues ello me ocupa [entretiene].

Quisiera testimoniar sobre [de] lo que se produce de un hecho ya anotado
[indicado]: a saber el de una lengua, el japonés, en tanto que
la trabaja la escritura.

Que haya incluido en en la lengua japonesa un efecto de escritura, lo
importante es que él se quede ligado a la escritura y que lo que
es portador del efecto de escritura [ahí] sea una escritura especializada
en el hecho [lo] que en japonés ella pueda leerse con dos pronunciaciones
diferentes: en on-yomi, su pronunciación en carácter, el
carácter se pronuncia como tal distintamente, en kun-yomi la forma
con la que se dice en japonés lo que él quiere decir.

Sería cómico [ahí] ver designar, con pretexto de
que el carácter es letra, los restos [pecios] del significante
corriendo en los ríos del significando. Es la letra como tal que
hace sostén al significante según su propia ley de metáfora.
Es por lo demás [además]: del discurso, que él la
agarra en la red de lo semblante [la apariencia].

Ella es sin embargo promovida de allí como referente tan esencial
como toda cosa, y esto cambia el estatuto del sujeto. Que él se
respalde en un cielo constelado, y no solamente en el rasgo unario, para
su identificación fundamental, explica que no pueda tomar respaldo
sino en el Tú, es decir en todas las formas gramaticales de las
cuales el mínimo enunciado varía de las relaciones de cortesía
[respeto] que él implica en su significado.

La verdad refuerza [ahí] la estructura de ficción que [ahí]
denoto, de lo que esta ficción esté sometida a las leyes
de la cortesía.

Singularmente esto parece trer el resultado de que no haya nada que defender
de reprimido, ya que lo [él] reprimido [él] mismo consigue
alojarse en [de] la referencia a la letra.

En otros términos el sujeto está dividido como en todas
partes por el lenguaje, pero uno de sus registros puede satisfacerse de
la referencia a la escritura y el otro de la palabra.

Es sin duda lo que le ha dado a Roland Barthes ese sentimiento embriagado
que de todas estas maneras el sujeto japonés no hace envoltura
a nada. El Imperio de los signos, intitula él su ensayo queriendo
decir: imperio de los semblantes [las apariencias].

El Japonés, me han dicho, la encuentra mala. Porque nada [es,
hay] más distinto del vacío cavado por la escritura que
lo semblante [la apariencia]. El primero es cubilete presto siempre a
[para] hacer acogida al goce, o por lo menos a invocarlo de [con, como]
su artificio.

Según nuestros habitos, nada comunica menos de sí que un
tal sujeto que en resumidas cuentas no esconde nada. Él sólo
tiene que manipularles: ustedes son un elemento entre otros del ceremonial
donde el sujeto se compone justamente de poder descomponerse. El bunraku,
teatro de marionetas, hace ver la estructura muy [sumamente] ordinaria
[de eso] para aquellos a quienes da sus costumbres mismas.

Además, como en el bunraku todo lo que se dice podría ser
leído por un recitador. Es lo que ha debido aliviar a Barthes.
El Japón es el lugar donde es lo más natural valerse de
un o de una intérprete, justamente de lo que él no necesita
la interpretación.

Es la traducción perpetua hecha lenguaje.

Lo que me gusta, es que la única comunicación que [ahí]
tuve (aparte de los Europeos con los que sé manejar nuestro malentendido
cultural), es también la única que allá como en otras
partes pueda ser comunicación, de no ser diálogo: a saber
la comunicación científica.

Ella llevó un eminente biólogo a demostrarme sus trabajos,
naturalmente en el pizarrón. El hecho de que, por falta [falto]
de información, no comprendí nada, no impide ser válido
a lo que quedaba escrito allí. Válido para las moléculas
de las que mis descendientes se harán sujetos [súbditos],
sin que yo haya tenido nunca que saber cómo les transmitía
lo que volvía verosímil que conmigo yo los clasifique de
pura lógica, entre los seres vivos.

Una ascesis de la escritura no me parece que pueda pasar sino al juntarse
a un « está escrito » del cual se instauraría la relación
[referencia, correspondencia, analogía] sexual.