Intervention de Christiane Lacôte-Destribats le samedi 21 janvier 2017.
Le moi et l’anorexie. Je vais ajouter un sous-titre impertinent : « Pour une anorexique, qu’appelle-t-on penser ? », en décalant ce grand titre heideggerien : « Qu’appelle-t-on penser ? »
– avec un a ou un e ? questionne Charles Melman.
– Effectivement il y a sur ce point beaucoup de jeux de mots : il y a la panse, il y a aussi la pesée, qui est l’étymologie que notait Lacan, et puis penser. Qu’appelle-t-on penser lorsqu’on est une anorexique ?
Je suis mot à mot le texte d’une jeune patiente qui est sortie d’une anorexie dont elle a souffert quand elle avait 17-18 ans. Elle me disait, à l’imparfait, donc : « je ne me voyais pas grosse, mais je me pensais grosse. » J’aime beaucoup m’attacher à ce minimum de phrase et d’articulation qui nous interroge toujours. Cette patiente est quelqu’un de très rigoureux, et quand elle dit, quand elle m’a dit : « je me pensais » cela a été avec une forte insistance. Pour ma part de lecture de ce petit texte, je vais faire intervenir un autre terme : elle savait qu’elle n’était pas grosse. « Je ne me voyais pas grosse, mais je me pensais grosse », disait-elle. Je rajoute silencieusement qu’elle savait qu’elle n’était pas grosse – un troisième terme.
Pour résoudre l’énigme de l’anorexie, si tant est qu’on le puisse, évoquons cette autre patiente qui venait l’été en robe courte et sans manches, au grand effroi de la salle d’attente. Provocation ? Fierté d’être debout et intelligente ? Absence d’évaluation de sa situation de maigreur ? Ce qu’on pouvait remarquer, c’était une grande souffrance psychique générale, et aussi quelque chose qui m’interroge beaucoup, une sorte de culpabilité diffuse.
J’irai donc explorer l’espace et le temps entre ces trois termes : voir, penser, savoir.
Voir : voir, mais sans regard. « Je ne me voyais pas grosse » ou « je voyais que je n’étais pas grosse », mais cela n’avait aucune conséquence. Pourquoi ? Maigrir, cela produit bien sûr, vous le savez, l’affolement des parents, parfois aussi celui de la jeune fille mais un peu trop tard. Et cet affolement, qui fait d’elle un vrai tyran familial, n’a aucun effet sur elle. Elle est habitée par une demande d’amour non formulable, non formulée, et méconnaissable sous les apparences de provocation, mais une provocation que je spécifierais comme une provocation passive. Nous sommes souvent, dans ces cas, affrontés à des oxymores de cette taille sans que ces oxymores ouvrent sur des profondeurs mystiques ; quelquefois cela prend ce chemin, mais ce n’était pas le cas pour les patientes dont je parle. « Provocation passive », vous voyez que c’est une contradiction, il faut le remarquer et en exploiter l’énigme subjective.
Puisque nous étudions dans ces Journées le séminaire Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, nous allons faire appel à ce que Lacan y situe à propos du « moi ». Il parle de ce qu’il essaie d’introduire comme dialectique à partir du stade du miroir, en ces termes : « Toute la dialectique que je vous ai donnée à titre d’exemple sous le nom de stade du miroir est fondée sur le rapport entre, d’une part, un certain niveau des tendances expérimentées – disons pour l’instant à un certain moment de la vie – comme déconnectées, discordantes, morcelées – et il en reste toujours quelque chose – et d’autre part, une unité avec quoi il se confond et s’appareille. Cette unité est ce en quoi le sujet se connaît pour la première fois comme unité, mais comme unité aliénée virtuelle. » (1)
L’anorexique là-dessus est assez rigoureuse, elle est très lucide, très à vif de cette aliénation où elle ne se reconnait pas. Elle se fixe, je dirais plutôt, elle campe sur cette aliénation, elle insiste là-dessus, elle s’arrête dans cet intervalle avant de tenter, ou pas, de se reconnaître.
Dans la suite de cette page, il y a ce texte très pittoresque où Lacan dit : « La subjectivité au niveau du moi est comparable à ce couple introduit par l’imagerie du XVème siècle – et sans doute non sans raison – d’une façon parfaitement accentuée. La moitié subjective d’avant l’expérience du miroir, c’est le paralytique qui ne peut pas se mouvoir seul si ce n’est de façon incoordonnée et maladroite. Ce qui le maîtrise c’est l’image du moi qui est aveugle et qui le porte. Contrairement aux apparences, et c’est tout le problème de la dialectique, ce n’est pas comme le croit Platon le maître qui chevauche le cheval, c’est-à-dire l’esclave, c’est le contraire. Et le paralytique, à partir duquel se construit cette perspective ne peut s’identifier à son unité que dans la fascination, dans l’immobilité fondamentale par quoi il vient correspondre au regard sous lequel il est pris, le regard aveugle.»
Il est tout à fait intéressant de noter, à propos d’une anorexie, d’une certaine anorexie car il y a un pluriel des anorexies, une dysharmonie et une immobilité du corps très loin de la jubilation de l’enfant quand il est près de sa mère, quand il est au miroir et surtout, près de sa mère qui lui parle, comme le décrit Lacan. Mais dans ces cas dont nous parlons, il y a une immobilité fascinante et un regard aveugle qui est égal au point de fuite perspectif du miroir, pur trou muet, et ce regard est aveugle d’être sans rapport avec une parole.
L’effort de Lacan dans ce séminaire est de remettre en mouvement ce qui est immobilisé dans le temps et même, d’une certaine façon, dans l’espace. Lacan, parlant du moi captivant, dit ceci : « L’objet central de notre étude cette année, c’est le moi. Il est à dépouiller, ce moi, du privilège qu’il reçoit d’une certaine évidence dont j’essaie de vous souligner de mille façons qu’elle n’est qu’une contingence historique. La place qu’elle a prise dans la déduction philosophique en est une des manifestations les plus claires. La notion du moi tire son évidence actuelle d’un certain prestige donné à la conscience en tant qu’elle est une expérience unique, individuelle, irréductible. L’intuition du moi garde, en tant qu’elle est centrée sur une expérience de conscience, un caractère captivant dont il faut se déprendre pour accéder à notre conception du sujet. J’essaie de vous écarter de son attraction afin de vous permettre de saisir enfin où, pour Freud, est la réalité du sujet. Dans l’inconscient, exclu du système du moi, le sujet parle. »(2)
C’est tout le trajet que nous avons à faire. « Dans l’inconscient exclu du système du moi », dit Lacan, « le sujet parle. » Je dois dire sur ce point que je suis perplexe devant certaines expériences – que je ne veux pas critiquer parce qu’il est tellement difficile d’écouter et de sortir une anorexique de ce qui ressemble à une sorte d’obstination – sur la forme du corps, peut-être inspirées par la gestalt. Parfois on tente en effet de lui faire dessiner le contour de son corps par terre avec une craie sur un tissu, le contour donc de ce corps maigre, et de le coudre alors comme un coussin que l’on remplit. Pourtant, le regard souvent aveugle d’une anorexique sur son contour ne va provoquer chez elle aucun intérêt ni nouveauté stable. Sauf peut-être une légère ironie à l’égard des soignants pleins de bonne volonté… Ce qu’il y a d’intéressant, c’est le mouvement symbolique de coudre qui peut-être est nouveau, parce que c’est tout de même un mouvement qui est de l’ordre de la topologie, ainsi que le temps qui passe à cette couture, mais dès que l’on bourre ce coussin c’est une panse, p,a,n,s,e. et l’on ne voit pas où cela conduit sinon à leur réaction de belle indifférence à l’égard de cette poupée.
Pour que le sujet soit saisi comme parlant, il faut que le transfert s’engage. Charles Melman, dans une conférence concernant les troubles alimentaires, disait la difficulté de l’installation d’une relation transférentielle avec les anorexiques, installation qui n’est pas toujours couronnée de succès. A propos d’une patiente il disait ainsi : « Comment arriver à transférentiellement la séduire, lui donner l’idée qu’il y avait effectivement un endroit où çà se savait ce qui lui arrivait, et où c’était organisé, et si elle savait adresser sa demande correctement, peut-être bien qu’elle pourrait articuler ce qui contenait les clés de sa maladie ! Ce travail bizarrement préliminaire peut paraître déshonorant, je veux dire d’avoir à agir littéralement en séducteur : Tu vas voir ça peut…Toi tu crois que personne ne comprend rien, que personne ne sait rien et que… Attends un petit peu… »(3)
Mais alors sur cette séduction, une question se pose : Sur quel point d’entame va-t-elle se faire ? Car si c’est une entame à caractère sexuel ou visant une féminité qui est tout de même un peu désarticulée chez cette personne, cela peut provoquer tout de suite un rejet très vif, ou alors se révéler, si la séduction marche, lourde de déceptions qui fixeront un contentieux, par exemple.
Mais alors quelle serait l’entame possible pour la cure ? C’est ce que je cherche, c’est ce que nous cherchons, parce que cela ne suffit guère de décrire les anorexiques comme on le fait sans cesse ! A croire que les décrire nous fascine ! Comment, donc, entamer cette immobilité ? Car on en reste souvent à des descriptions qui, malgré leur finesse, se cognent à une éternisation intouchable.
Cependant, après le voir, impuissant en ce cas, le savoir, constituerait-il, présenterait-il une entame possible ? En effet si je reprends le texte de cette patiente, on peut dire qu’elle savait qu’elle n’était pas grosse. Il y a là quelque chose que j’interprète comme un lien avec quelque chose de l’ordre de la fraude, qui, si on la suivait trop, cette fraude, ouvrait une voie directe vers la dépression. Il y a là un message à soi-même tenu comme mensonge, mais mensonge muet, et tirant profit illicite de la ligne fine de la dimension du sujet divisé, où se marque alors non pas la parole, mais la parole comme possible, une place vide fixée sous la modalité du possible. C’est comme cela que j’essaie de saisir la culpabilité diffuse de l’anorexique, fort complexe parce qu’elle n’est pas dite. Un samedi matin dans notre séminaire commun, avec R. Chemama et B. Vandermersch, j’ai essayé d’examiner cette étrange culpabilité, sous un autre angle. Une culpabilité qui viendrait de la honte d’arriver au lieu à peine subjectivable de la déréliction la plus extrême et de la nécessité honteuse de la dépendance. Je m’appuyais sur le texte très important de Lacan, écrit en 1947 sur la criminologie. Nous ajoutons ici, à propos de l’anorexie, cette conscience de la culpabilité, issue de la fraude, aussi inatteignable que ce que décrit Lacan dans ce texte marqué par l’inhumanité de la guerre, mais d’une autre manière, obstinément close sur elle-même. Comment atteindre alors cette culpabilité ?
On remarque qu’il n’est pas question dans mon propos d’un rejet de la féminité. Ce n’est pas le lieu me semble-t-il de la culpabilité d’une anorexique. C’est à discuter. Cette féminité n’est pas niée, comme on le dit, mais tenue comme accessoire. Les anorexiques aujourd’hui ne sont pas forcément chastes d’ailleurs, et parfois elles se conforment à une sorte de passage obligé par le sexuel, par l’acte sexuel. Cela ne veut pas dire qu’elles ne soient pas passionnément amoureuses mais si elles le sont, c’est dans la terreur d’une déception ou d’un abandon.
Le troisième point que je voudrais aborder ici, c’est la pensée, ce qui touche à la pensée, ce terme qui apparaît si incongru de prime abord, et qui m’a alertée dans le texte si précis de cette patiente. Il s’agit de coller à ce texte, et dans ce texte, au terme « penser ». Je sors ce texte de leurs circonstances historiques, des rapports de cette jeune femme avec père et mère. C’est : « je me pensais grosse. » Qu’est-ce que cette pensée ?
Charles Melman, au cours des Journées sur l’anorexie et la boulimie, en 2008, notait – et cela m’intéresse bien – la jouissance mentale de l’anorexique. « Elle jouit de quoi ? Et où ? Je crois qu’on peut dire que de même que l’anorexique spécifie son mode de défense contre l’instance phallique, on peut dire que ce dont elle jouit, c’est du mental. »(4) Je préciserai à ma manière cette jouissance du mental, qu’on attribue d’ailleurs beaucoup trop souvent et exclusivement à la névrose obsessionnelle. Je le préciserai selon le terme de « pensée».
Remarquons que Freud parle de pensée, des pensées du rêve. Et qu’appelle-t-on penser, si je suis insolente avec Heidegger, qu’appelle-t-on penser pour une anorexique ? Elle pense peut-être ceci : elle est grosse. Voici cette pensée qui est le point de départ de ses calculs. Le verbe être est là-dedans primordial. Elle ressasse l’essence de la grosseur et se met sous cette catégorie, et comme elle n’est ni sotte ni dupe d’un être qui serait plein, elle s’arrange du côté d’un minimum d’être, par un processus d’amenuisement.
Penser et peser : Lacan remarquait que cela venait de la même racine, et cela consonne bien avec les calculs d’entrées et de sorties, nourriture et excrément. Sur ce point on peut évoquer ici la mélancolie anorexique de Pontormo avec son inexorable Journal, et aussi tout ce que nous disent des pesées obstinées les anorexiques. Il y a toujours un reste, un reste qui est peut-être elle-même, un reste même minimal. Elle calcule ce reste comme minimal en s’approchant d’une limite qui mettrait fin à ses calculs d’équilibriste. Sa jouissance mais aussi sa souffrance est de ne pouvoir faire autrement que « raser la mort ».
Ce terme, raser la mort, je l’emprunte à une émission de radio que j’ai entendue très récemment à propos d’un film qui s’appelle « La corniche Kennedy ». Cette corniche est celle depuis laquelle les jeunes de banlieue de Marseille plongent de très haut dans la mer. Le film a été fait certes avec quelques acteurs professionnels mais aussi avec de jeunes marseillais, et le jeune plongeur parlait de challenge, de jeu avec la limite et disait : « Ce qu’il s’agit de faire, c’est de raser la mort. » D’habitude on dit raser un mur, mais justement, là, il n’y a pas de mur. Ce que je voudrais ajouter c’est ce que disait encore ce jeune plongeur : le pire, pour lui, c’était l’interruption brutale de la vie en raison de leurs liens éventuels ou supposés avec la mafia. La distinction était rigoureuse : D’un côté raser la mort, cette plongée, ce qu’on appelle les expériences de l’extrême, et puis de l’autre, le meurtre comme on en entend tant parler de tous côtés, avec tout ce qui est l’appartenance plus ou moins lâche d’ailleurs avec les réseaux mafieux. Et lui disait : « je préfère raser la mort. » Voilà. C’est une très belle image aussi de l’anorexie, qui est aussi un sport de l’extrême.
La pensée, qu’est-ce que c’est, donc, là ? Il me semble que c’est la plate-forme – avec ou sans jeu de mots… – la plate-forme de départ du comptage. Cette plate-forme c’est aussi le tremplin métaphysique d’un processus réglé sur une arithmétique simpliste. Cette plate-forme est immobile, origine de toutes les autres pensées. Ce n’est pourtant pas une certitude. C’est une attitude, une obstination qui représente quelque chose comme les conditions de possibilité de toute pensée, qui peut d’ailleurs se révéler agile, si on ne la dérange pas de sa plate-forme qui est comme une sorte de transcendantal philosophique : Je me pense ainsi, et cela défie avec force toutes les contestations. Allons un peu plus loin : Je pense ainsi quelque chose de mon être au monde, pour reprendre certains termes de la philosophie contemporaine, ce qui est congruent avec la honte et la déréliction, qui en sont les états extrêmes qui réduisent aussi au silence. Peut-on dire une parole quand on se situe comme être au monde ? Pourquoi ce caractère d’évidence inexpugnable aussi fort que celui d’un cogito, mais mort ? C’est là une intuition hors temps qui essaie de retenir ce qui s’emballe d’un certain point de la pulsion. Et tout l’effort d’une entame, ce serait de trouver un point où le temps se remettrait en marche. Ce serait peut-être une manière pour commencer véritablement la cure. Question de temps donc, l’anorexie, plus que de mort et de nourriture.
Lacan dans le séminaire Le sinthome, le 11 mai 1976, et aussi déjà dans le séminaire que nous étudions ce week-end sur le moi, fait tout pour essayer de mobiliser cette immobilité hors temps. Il le fait dans le séminaire sur le moi en montrant quelle est la mobilisation obtenue par la répétition et où il en examine le temps très spécifique. Dans le séminaire sur Le sinthome il indique une mobilisation possible par un temps du nœud qui est « un appui à la pensée »(5), une écriture qui est un faire qui donne appui à la pensée. C’est un texte où il déplace ce qu’il écrivait lui-même dans Lituraterre et critique la position de Derrida sur l’écriture, quand il parle de son nœud bo en disant : « ça change le sens de l’écriture, ça montre qu’il y a quelque chose à quoi on peut accrocher des signifiants ». Et puis il dit encore : « Autrement dit, le dit qui résulte de ce qu’on appelle la philosophie n’est pas sans un certain manque, manque à quoi j’essaie de suppléer par ce recours à ce qui dans le nœud bo ne peut que s’écrire » et ce qu’il essaie de construire, c’est « par cette autre écriture, une nouvelle, qui soit une philosophie qui serait congruente par rapport à la psychanalyse « c’est le temps en tant que pensé. Pensé, non pas la pensée, mais le temps pensé. »
Je pensais à cet article de Christian Fierens « la pensée » que j’ai trouvé sur Internet. Il ne s’agit pas de penser le temps, mais il s’agit de partir du temps qui va se penser, c’est-à-dire partir d’ailleurs. On pourrait pour entamer la forteresse de l’anorexique se servir de cette inversion de sa problématique qui commence bien à formuler qu’il s’agit de pensée, mais qui, par la faute de son ontologie personnelle, manque le temps pensé. L’anorexique immobilise un moi aveugle et paralytique dans une sorte de monde métaphysique hors temps et cela lui sert de fondation, malgré un infime soupçon de mensonge, pour tout ce qu’elle fait et dit et pense. Lacan introduit tout autrement une écriture à un ou plusieurs nœuds à faire, comme support temporel à la pensée. C’est le temporel pensé et pas du tout penser le temps.
Alors est-ce que cette opposition peut permettre d’imaginer une entame qui rendrait l’intervention de l’analyste possible, par temps et contretemps, temps et contretemps que l’analyste peut commenter, situer seulement comme tels ? Cela pourrait-il interroger cette espèce de continuité obstinée et désespérée de la pensée par l’anorexique ? Voilà les questions que je vous propose.
1. J. Lacan. Leçon du 8-12-1954. Ed du Seuil p. 66.
2. J. Lacan. Ibid. 15-12-1954. Ed. du Seuil p. 76.
3. Ch. Melman. Conférence du 12-5-2007. Sur les troubles alimentaires.
Je dois à J.P. Beaumont le recueil des conférences de Ch. Melman qui concernent l’anorexie, et l’en remercie.
4. Ch Melman. Conférence du 16-3-2008.
5. J. Lacan. Le Sinthome. Leçon du 14-5-1976.