La question des Papas chez Freud
05 novembre 2013

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SH2013On a envie de dire que Freud avait un père réel, Jacob ; symbolique, das Reich ; imaginaire, Vienne. Et puis on pourrait dire aussi bien, un père S, Jacob ; R, Vienne ; I, das Reich.

La combinatoire pourrait être poursuivie avec le sentiment que cette rotation était effectivement à l’œuvre chez le Viennois. Son rêve fait à l’occasion de la mort de Jacob : « on est prié de fermer les yeux/un oeil» peut aussi laisser supposer une duplicité d’appartenance, fort économique puisque Œdipe ne s’en retrouverait jamais qu’éborgné.

Voire une triplicité gagnante si, arrivé en haut de l’Acropole, c’est Jacob qu’on aveugle en lui en mettant plein la vue.

Il est vrai qu’il aura fallu d’abord vaincre la phobie d’aller à Rome, c’est-à-dire (?) de prendre place au lieu dont il ne peut se réclamer, qui ne veut pas de lui, interdit.

Mais pour Schlomo quel est le père qui interdit ?

En tous cas, L’homme Moïse, roman historique est une contribution majeure à la question de savoir si le père est Autre ou bien étranger.

Pour la réalisation de notre colloque, appel est fait à l’intuition, à la documentation, à l’analyse des collègues.

Charles Melman

 

 

 


Interventions 

Claude Landman : Introduction

Lionel Bailly : Les pères de Hans

Maria Belo : … un désir qui ne soit pas anonyme 

Norbert Bon : Le père freudien entre grand homme et petit papa 

Cristiana Fanelli : Qu’est-ce qu’une fille a à attendre d’un papa ?

Claude Jamart : Ecritures de l’enfant-mort : deuxième tour

Angela Jesuino Ferretto : Les Uns … et l’Autre.

Patricia Le Coat : Freud, malaise dans la transmission ?

Ali Magoudi : Le silence des pères

Marc Morali : La varité des pères

Etienne Oldenhove : Moise égyptien : hérésie et RSI

Jean-Jacques Tyszler : Les Moïses

Bernard Vandermersch : « Au commencement, le meurtre ? »

Johanna Vennemann : Quel Moise – Quel « heim » pour la psychanalyse ?

Invités

Pierre Bruno : Sig 

Françoise Gorog : Cinquante ombres de Grey ou la suspension des papas de Freud

 

Crédit photo : Max Ernst « Capricorne » (1948), agence photographique de la RMN