Le texte ci-dessous que Gérard Pommier a accepté de nous donner est la critique qu’il a bien voulu faire du livre « Drogue et langage», critique en partie énoncée à la Maison d’Amérique Latine le 3 janvier dernier. Gérard Pommier m’avait invité à débattre de ce livre, et Jacques Jungmann ainsi que Thierry Florentin participaient à la table ronde.
Tout d’abord j’aimerais dire que Gérard Pommier a lu, et dirais-je entendu les propos de mon livre. Il a pris la peine, et l’intérêt, de lire, et de répondre.
Ensuite ses élaborations concernant ces sujets nous semblent très intéressantes, elles sont parfois différentes des nôtres voire opposées, et en retour de son : « le livre m’a donné à penser », il est évident que sa lecture réfléchie donne également à penser.
Les questions qui nous semblent fondamentales de structure, de jouissance, par exemple, apparaissent ici sous une élaboration pour nous nouvelle, et sans y adhérer d’emblée celle-ci remet en question certains de nos arguments dans leur affirmation, que Gérard a pris soin de dire en effet « non dogmatiques ».
Les lecteurs peuvent avoir ainsi des avancées théoriques divergentes mais aussi des accords sur des thèmes cliniques en cours d’élaboration, nous ne pouvons qu’espérer que cela incite à travailler et à dire.
