Depuis 1987, par la main de Christine Laznik, Charles Melman fut pour le CPP, un « transmisseur » et un ami. Raisons pour lesquelles on vous écrit en ce moment.
Ce fut un rapport intense: ici au Portugal, où le Centre culturel de l’Ambassade française, avant d’être fermé, nous prêtait son amphi et payait voyages et hôtels de Charles et des collègues qui l’accompagnaient. Ailleurs, des activités autres tournées vers l’extérieur comme par exemple un débat de trois jours entre des psys israéliens juifs et musulmans, des palestiniens et des européens d’où est né un groupe mixte de contrôle parmi juifs et palestiniens; ou avec des membres divers de parlementaires européens, etc.
Melman restera toujours pour le CPP l’inspirateur avec Freud et Lacan.
Ainsi nous avons pu suivre son cheminement dans sa façon d’aborder la psychanalyse. De plus en plus pris par l’effet des changements sociaux dans le monde et la psychanalyse; de plus en plus exigeant avec les membres de l’ALI, dans le sens qu’ils parlent librement sans répéter, il nous a montré une façon de dire et de faire qu’on n’oubliera pas. Ouvert à ce qui arrive dans le monde humain, politique incluse, il a su se tenir en marge des idéologies.
Il est sensible pour nous que les membres de l’ALI soient prêts à continuer ce chemin d’ouverture.