celui qui ne comprend pas
à la fin comprend plus que celui qui comprend
il a touché comme il fallait
comme ça arrive
irrégulièrement et sans surprise
les instants où tout ce qui est donné est nié
et aussitôt faisant, ce qu’il y a à faire, comme d’habitude,
il repart avec cette connaissance obtuse
dont il ne peut rien faire
mais personne…
il meurt ne sachant rien
ne comprenant rien
mais ayant de temps en temps touché
la vérité glaçante coin de lumière lumière – ou glace
à peu près pareil illumination qui s’éloigne
je ne vois pas – ma tête –
et tout est proche
tout est possible
amour absolu de tout objet
qui meurt