(travail présenté à Sainte Anne dans le cadre de la préparation du séminaire d’été. Il s’agit du premier volet d’un diptyque dont Esther Tellermann a articulé le deuxième panneau)
Quelques mots d’abord sur le moment :
Après une interruption de deux mois (voyage au Japon), Lacan reprend son séminaire. Il lui a été demandé un article pour une revue de littérature et comme à son habitude, quelque soit ce qui lui est demandé comme écrit ou comme intervention, il s’agit toujours de son travail en cours, et c’est le texte de cet article qui est présenté à son auditoire pour cette reprise du séminaire.
Ce texte est important à plus d’un titre. Après les leçons précédentes où il a été question de l’écriture chinoise, c’est maintenant, avec la relation de ce voyage au Japon, que cette mention de l’écriture chinoise trouve son efficace pour « un discours qui ne serait pas du semblant ». Pourquoi ? Parce que l’écriture japonaise, c’est du chinois avec quelques particularités. Et ces particularités, par rapport au propos ici de Lacan, sont plus intéressantes que l’écriture du chinois pour écrire la langue chinoise.
Si nous nous situons par rapport à une période plus longue que d’une séance du séminaire à l’autre, le moment est celui d’un changement important dans la façon dont Lacan écrit. A cet égard, il convient de lire parallèlement à ce discours qui ne serait pas du semblant, des textes qui en sont contemporains, telle la Postface au séminaire 11 qui vient d’être publié au Seuil, texte qui est tout à fait sur les mêmes thèmes que ceux qui nous occupent ici, y compris l’écriture japonaise. De cette postface, je retiendrai ici une phrase, à propos de ce qui est passé de sa parole au séminaire dans la transcription :
« J’ai plus d’écrit que je n’écrois »
Cette phrase est cardinale pour notre propos d’aujourd’hui pour ce qu’elle donne à entendre. En effet, il s’agit tout autant de j’ai plus d’écrit que je ne crois que de j’ai plus d’écrit que je n’écris. Autrement dit, « j’ai plus d’écrit qu’il n’y en a dans ce que j’écris », mettant ainsi l’accent sur ce qu’il y a déjà d’écrit dans la parole.
Et la question du rapport entre l’écrit et la parole va être tout à fait présente ici.
Quant au changement dans l’écriture de Lacan, il va de plus en plus être influencé par celui dont le nom apparaît au tout début de Lituraterre, à savoir Joyce, précisément pour son rapport si particulier à la lettre.
Venons-en maintenant au texte lui-même : Lituraterre. On reconnaît tout de suite quelque chose de l’ordre du contrepet, à savoir du déplacement de lettres ou de syllabes à l’intérieur d’un mot ou d’une expression, par rapport à « littérature ». Et Lacan de préciser que le dictionnaire étymologique, qui lui sert de référence (le Bloch-Warburg) indique bien qu’il n’y a AUCUN rapport entre littera, « la lettre » et litura « le déchet ». Mais ce rapport existe bien au niveau du jeu de la lettre (jeu de mots, contrepet, lapsus…), de même qu’il existe aussi en anglais sous la plume de Joyce entre letter (lettre) et litter (déchet). Et curieusement, ce même rapport va se retrouver chez Saint Thomas qui, vers la fin de sa vie, dit, contemplant son oeuvre : sicut palea « comme du fumier ».
Ces trois rapprochements entre la lettre et le fumier, l’ordure, le déchet, le rebut sont d’autant plus intéressants ici que Lacan fait remarquer que pour lui ce n’était pas la peine pour Joyce de faire une analyse puisque au jeu que nous évoquons, avec ce letter/litter « il n’y eut rien gagné puisqu’il allait tout droit au mieux de ce qu’on peut attendre de la psychanalyse à sa fin ». On le voit, ce n’est pas rien de donner toute cette importance au jeu de la lettre et à ses conséquences.
Vient alors le rappel d’une phrase qu’il a déjà proférée ailleurs : « la civilisation c’est l’égout », qui rappelle que c’est bien de ce rapport à l’ordure, au déchet, que s’établit et se maintient la civilisation. Et Lacan introduit alors une distinction essentielle, celle qui différencie frontière et littoral. La frontière, c’est ce qui marque une limite entre deux lieux, deux régions, deux sites de même nature qu’une frontière vient différencier, démarquer. Le littoral en revanche vient indiquer un bord par rapport à quelque chose d’une nature autre, par exemple la mer et la terre. Et ici, la lettre envisagée comme faisant bord… bord à quoi justement ? Et c’est ici l’amorce d’une grande question qui va être reprise au long des semaines, des mois et même des années qui suivent, j’ai nommé la question de la jouissance. La lettre donc comme faisant littoral à la jouissance.
J’en viens à l’évocation de ce voyage, qui marque le point central de ce texte de Lituraterre, le point autour duquel il s’articule. Tout d’abord il y a le voyage lui-même, l’aller et le retour. Si de l’aller rien ne nous est dit, en revanche le retour va donner lieu à d’importantes considérations, en particulier à l’occasion du survol de la Sibérie. Et le survol de la Sibérie à l’époque de l’Union Soviétique, ne se faisait pas n’importe où, mais en évitant ce qui pouvait être objet d’espionnage ou de vérifications, d’observations, notamment militaires. Si bien qu’il a survolé une région, désertique, et où il a été frappé, par une chose… c’est le relief, de cette plaine sibérienne. Et le relief de cette plaine sibérienne avait ceci d’intéressant qu’il se présentait comme l’effet du ruissellement, du ravinement du sol par les eaux venues du ciel. Ce qui conduit Lacan a dire que la lettre pleut du signifiant dont elle est la trace, comme le relief de la plaine sibérienne porte les marques de ce météore qu’est la pluie sous la forme d’une véritable inscription.
Cette question de la lettre a donné lieu dans ces années à des discussions importantes, notamment avec Derrida (dont le nom n’apparaît pas une seule fois dans le Séminaire mais qui y est très présent), pour qui il y aurait une antériorité de la lettre sur le signifiant ; il y aurait d’abord des lettres ; et le signifiant serait un assemblage de lettres. C’est une position, qui ne correspond absolument pas à celle de Lacan, pour qui, au contraire, c’est à partir du moment, où il y a du signifiant qu’il y a de la lettre. Non pas que la lettre vienne après le signifiant, mais que le signifiant ne peut se manifester que dans sa constitution littérale, qui lui est donc nécessairement contemporaine. Le signifiant n’étant que pure différence, il faut bien que cette différence, pour être perçue, ait une forme physique appréhendable par les sens.
C’est cette forme matérielle que nous appelons lettre, que celle-ci soit inscription graphique, phonique, gestuelle ou autre (que l’on songe aux écritures maya dans lesquelles la couleur intervient avec une valeur littérale, c’est à dire comme marquant la matérialité d’une différence signifiante)
Autre question, qui court tout au long de ce séminaire, celle de la métaphore. Lorsqu’on accuse Lacan, de faire de la linguistique ou du signifiant un usage métaphorique, il dit : « Non ! La métaphore, elle est là : le signifiant désigne toujours autre chose que lui-même » La métaphore donc là au principe même du langage, c’est à dire à ce qui en fait une batterie de signifiants et non une collection de signes. Mais surtout, et c’est là un point qui peut donner l’impression d’un forçage : après avoir parlé de la lettre de l’alphabet, de la lettre chinoise, de la fonction de la lettre dans l’écriture logique, de la fonction de l’écrit, Lacan, avec le retour sur La Lettre volée, met cette dernière, la lettre épistole sur le même plan que les autres. Le forçage consisterait alors à « jouer sur les mots » : c’est le même mot, bien sûr, mais dans un sens métaphorique ou dérivé.
Mais Lacan insiste à plusieurs reprises pour dire que ce n’est pas là emploi métaphorique du terme lettre, nous obligeant ainsi à nous demander en quoi ce n’est pas une métaphore. Et sa réponse nous prend par surprise par son caractère d’évidence nachträglich : dans un cas comme dans l’autre, lettre comme caractère graphique ou épistole, la lettre a bien la même propriété fondamentale, à savoir d’être ce qui fait enveloppe au signifiant, même (comme c’est le cas dans La Lettre volée) lorsque ce signifiant on ne le connaîtra pas au sens de l’avoir sous les yeux. En effet, la simple existence d’une lettre donne à lire. Et à qui sait lire « autrement qu’en s’alphabêtissant » comme dit Lacan dans la Postface déjà citée, elle donne à entendre qu’il y a bien là, dans son enveloppe, un signifiant. Nul étonnement alors que ce signifiant ait précisément rapport avec ce qui concerne un homme et une femme.
On en vient ainsi à la question, elle aussi quelque peu déconcertante, que pose la formule « la lettre a un effet féminisant » ou encore « La femme, qui n’existe pas, c’est justement la lettre » (17 mars) que Lacan poursuit encore (leçon du 19 mai) : « Pour en finir, bien sûr, avec ce que j’ai dit de l’effet de la lettre dans La lettre volée, qu’ai-je dit expressément ? C’est qu’elle féminise ceux qui se trouvent dans une position qui est celle d’être à son ombre. » A l’ombre de la lettre, c’est à dire dans une certaine position par rapport à la lumière qui est à l’origine de cette ombre.
Mais la lettre, la lettre qu’on écrit, elle aussi a fonction d’enveloppe, de ce qui porte le signifiant, en ne se confondant pas avec lui.
A propos d’écrit, Lacan dira, deux ans plus tard :
« Comme Jacques Alain Miller n’est pas analyste, il a tout fait pour que je donne un autre titre à ce qui va paraître sous le titre de : Télévision. Parce que je ne vois pas pourquoi, ayant recueilli un certain nombre de choses que j’ai écrites tout le long de ma vie, je l’ai intitulé Ecrits, je ne vois pas pourquoi ce que j’ai dit parce qu’il y avait la télévision, je n’appellerai pas ça : Télévision. J’ai d’ailleurs publié d’autres choses, sous le nom de : Radiophonie. C’est strictement conforme à mon idée, de ce qu’il en est du Dire. Le Dire, ça laisse des déchets. Et on ne peut en recueillir, que ça. Alors que ce soient les déchets écrits, les déchets radiophoniques ou les déchets télévisés, ce sont, des déchets. »
Comme on peut s’en apercevoir, ces propos ne sont pas du tout, en discord avec ce dont il est question ici ! C’est la même chose. Et appeler : Ecrits ce que l’on a recueilli d’à peu près tout ce qui a été donné à la « poubellication » à la suite de ce qu’il a formulé dans son Séminaire.
C’est le point où en est son enseignement. Et c’est pourquoi on trouve de ces choses bizarres dans la postface, lorsqu’il écrit par exemple qu’un écrit n’est pas à lire. Un écrit, au sens justement de ce que l’on a sous les yeux, ce n’est pas à lire. Ce qui est à lire, c’est ce dont cet écrit tente d’attraper ce qu’il y avait dans la parole. Dans le signifiant.
Voilà un point inséparable de la façon dont Lacan aborde et conçoit l’analyse, puisque ce dont il s’agit dans l’analyse c’est de lire ce que le patient amène. Ce qui ne signifie pas relever ces paroles par écrit pour les relire, mais de lire à travers elles, c’est-à-dire accéder à la lettre qui s’articule dans le propos de l’analysant.
Et les dernières leçons du Séminaire reviennent très fort sur ce point, avec les remarques sur le cabinet analytique.
Après ces remarques à propos du voyage de retour du Japon, reste encore à parler du séjour lui même et notamment de ce qu’inspire à Lacan la langue japonaise. Il en dit curieusement assez peu ici. Il en dit davantage dans la postface déjà citée. Dans la mesure où ce sont des choses accessibles par ailleurs, nous n’allons pas ici entrer dans les détails de ce qu’est l’écriture japonaise, nous contentant de remarquer que le japonais a commencé à s’écrire au moyen du chinois, ce qui, mutatis mutandis, n’est pas totalement étranger à ce qui s’est passé pour de nombreuses langues : le latin à partir du grec, les langues romanes, dont la nôtre, à partir du latin, de même que celles qui étaient parlées dans les pays conquis ou évangélisés par Rome. Quelle était la langue écrite ? Le latin bien sûr, à côté des langues vernaculaires parlées, dites parler vulgaire. Mais lorsqu’il s’est agi d’écrire ces langues vernaculaires, le fait que le latin s’écrive au moyen d’un alphabet a permis de se servir de celui-ci (avec quelques ajustements) en laissant tomber la langue par laquelle cet alphabet était venu.
Pour le japonais, comme pour les autres langues d’extrême orient qui ont rencontré l’écrit avec l’écriture de la langue chinoise, c’est donc le chinois qui s’est trouvé avoir le statut de langue écrite. Mais comme l’écriture chinoise a cette particularité qu’un caractère, c’est en même temps une lettre et un morceau de signifiant (c’est-à-dire que le problème de la relation lettre/signifiant ne se pose pas exactement comme avec un alphabet) on a pu donc avoir le nom d’une lettre qui conservait son tracé et son nom chinois tandis que la manière de la lire était, non plus en chinois, mais en japonais. Autrement dit, l’écriture japonaise conserve cette double lecture, en chinois et en japonais. Il y a eu par la suite des ajustements, c’est-à-dire des caractères qui ont pris une valeur uniquement phonétique : ce qui permet, en japonais, de transcrire des noms occidentaux avec une écriture qui n’est plus l’écriture chinoise, mais qui sont des caractères spécifiques (1). En tous cas, le japonais s’est constitué sur cette double tradition, ce qui pose la question de l’effet de l’écrit sur la langue et ceux qui la parlent.
Les conséquences subjectives d’une telle situation n’ont pas manqué d’interpeller Lacan, et notamment l’importance de cette question de l’écriture dans la culture, allant jusqu’à formuler l’hypothèse (qui a souvent été durcie et posée comme une pétition de principe) que les japonais ne seraient pas analysables. En tout cas, il y a là une disparité intéressante, entre l’écriture et son statut particulier par rapport à la parole.
Il y a douze ans de cela, nous avions eu des journées d’étude consacrées à ce même Séminaire et Jean-Jacques Tyszler nous avait présenté un travail sur les mathématiques chinoises et la façon dont cela intervenait dans la logique qui était présente ici. Il avait au cours de son exposé cité des signifiants japonais et chinois Dès la fin de son exposé, notre ami Anea, analyste japonais, s’est levé et a formulé cette objection qui conserve pour moi sa valeur d’énigme : « Ce n’est pas possible ! Ça ne peut pas être du japonais ! » Et pourquoi donc lui fut-il demandé, « Pourquoi ? Parce que je ne peux pas l’écrire. »
Voilà quelque chose qu’aucun de nous, me semble-t-il, ne pourrait dire. On pourrait dire : Je ne sais pas l’orthographier, mais pas : Je ne sais pas l’écrire. Voilà l’énigme, le fait que pour un japonais la question de l’appartenance au monde signifiant passe par l’écrit !
De ce séjour au Japon, Lacan mentionne d’autres choses auxquelles chacun pourra se reporter, mais je retiendrai ici la fin du texte, l’évocation de la rencontre avec un scientifique japonais, un généticien, le seul, nous dit Lacan avec qui il a pu avoir une communication, au sens que nous pouvons donner à ce terme, puisque pour le reste du temps, tous les gens qu’il a rencontrés c’était toujours avec le truchement d’un interprète. (ce dont il souligne ce que cela pouvait avoir de reposant pour lui, de ne pas avoir à interpréter, puisque ce qu’on lui disait était déjà interprété par l’interprète!). Concernant cette unique communication, ni le chercheur ni Lacan ne comprenait ce que lui disait l’autre, seulement le généticien japonais a écrit des formules au tableau. Et ces formules scientifiques, dans toutes les langues on les écrit au moyen des lettres de l’alphabet latin.
Voici comment se termine cet écrit, Lituraterre :
« J’ai été voir un éminent biologiste, que je ne nommerai pas en raison des règles de la politesse japonaise. Et ce que je lui ai dit, ça l’a poussé à me démontrer ses travaux, naturellement là où ça se fait, au tableau noir. Le fait que faute d’informations je n’y compris rien, n’empêche nullement ce qu’il a écrit, ses formules, d’être entièrement valables, comme telles, là où elles sont. Valables pour les molécules dont mes descendants se feront sujets, sans que j’aie jamais eu à savoir comment je leur transmettais, ce qui rendait vraisemblable qu’avec moi, je les classe, parmi les êtres vivants. »
Là encore, sous une forme très condensée, on voit comment Lacan situe le rapport de l’écriture au réel. Parce que ce qui va passer, ce qui est passé dans cette écriture, dans la mesure où ça inscrit quelque chose de la biologie, et éventuellement de la génétique, ça dit quelque chose de ce qui se passe lorsqu’on a une descendance qui va se retrouver comme être vivant et comment ces formules écrites au tableau ont cette particularité de saisir quelque chose d’un réel « Même si je n’y ai rien compris ».
Je crois qu’il faut accepter, d’être un petit peu surpris par des formulations comme celle-là, fréquentes dans les Ecrits où, à côté de passages que l’on peut suivre avec le sentiment de bien comprendre, on arrive sur d’autres passages qui semblent mettre la compréhension en déroute. Il y a un moment où on n’y arrive plus. On veut essayer de le reprendre, de le dire autrement, on se réunit en cartel, on pense tenir le sens de l’affaire, et puis « Pfuitt », ça fuit. Quelque chose a fui. Ce qui après tout n’est pas si étonnant de la part de quelqu’un qui dit que le langage, le signifiant, ça fuit. « Non pas que ça foute le camp, précise-t-il, mais que ça fuit comme un tonneau ».
Notes :
(1) Il y a eu d’autres évolutions spécifiques dans ces écritures, par exemple le coréen, qui a commencé de la même manière, à écrire en chinois, petit à petit il s’est donné un alphabet. Les lettrés, connaissent toujours le chinois, il y a toujours quelques caractères chinois qui restent dans la culture. Les vietnamiens ont écrit, en chinois, pendant très longtemps, jusqu’à ce que les jésuites là, leur amènent, une translitération de leur écriture. Si bien que les vietnamiens écrivent, sauf les vieux lettrés… moi j’ai appris par anecdote qu’Ho Chi Min, qui écrivait des poèmes, les écrivait en chinois. Il faisait partie de cette tradition de lettrés qui avaient encore l’écriture chinoise… Alors. C’est intéressant ce côté double ! Alors les écritures doubles, lorsqu’on change d’alphabet, ça a des effets subjectifs aussi mais, sans doute moindre ! Passer d’une écriture, avec des caractères, comme le chinois, à une écriture alphabétique. Mais sinon, on connaît… Par exemple Ataturc, une des grandes interventions d’Ataturc, c’est de décider que le turc ne s’écrira plus avec l’alphabet arabe mais en alphabet latin. On voit comme ça en Europe orientale, des pays, dont la langue s’est écrite, en caractères arabes, en caractères cyrilliques, en caractères latins, pour revenir aux caractères arabes ! Enfin, il y a toute sorte de, choses qui peuvent bouger.