Bonjour à toutes et à tous,

Merci d’être présents pour cette 6ᵉ journée consacrée aux cartels de l’ALI. Le cartel est un dispositif de travail singulier dans le champ psychanalytique, sans doute le dispositif, le plus lacanien, car inventé par Lacan.

Il engage deux dimensions qu’il faut distinguer ici. D’un côté, sa vie propre, la vie du cartel : organisation, rythme, nombre, circulation de la parole, liens, silences parfois. De l’autre, la production, exigence centrale rappelée par Lacan et reprise aujourd’hui par chacun de vous.

Le cartel met à l’épreuve la solitude de l’analyste, tout en ouvrant la possibilité d’un travail partagé, un travail qui ne se confond pas avec un groupe de travail ou des séminaires. Structure minimale — de 3+1 jusqu’à 6 — il fait le pari qu’un savoir peut se produire à plusieurs, à condition que chacun y engage sa part.

Nous allons entendre aujourd’hui des interventions issues de cette expérience, en remercient déjà chacune et chacun de vous : il s’agira d’élaborations courtes (10-15 minutes), mais toujours traversées par le désir de dire quelque chose à partir de l’expérience analytique.

Je vous invite à écouter, questionner, discuter dans l’esprit du cartel : chacun apporte sa part, sans parler pour tous, mais depuis sa position singulière, dans le transfert au savoir.

La séance est ouverte, bonne journée de travail.

Thatyana Pitavy

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