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Le Collège pour les psychanalystes en formation, créé en 2001 à l’initiative de Charles Melman, est un lieu original d’enseignement de la psychanalyse qui complète le travail acquis par chacun au cours de sa cure. Il est ouvert, sans aucune exclusive, à tous ceux qui en font la demande motivée par écrit auprès du secrétariat.
Parmi les quelques centaines d’élèves qui ont participé activement au Collège depuis sa mise en place, nombre d’entre eux, pas tous membres de l’ALI, pratiquent aujourd’hui la psychanalyse à Paris et en province. Plusieurs de ces jeunes collègues feront part sur le site de l’ALI (dans la rubrique dédiée au Collège) de ce que leur a apporté cette expérience.
Le Collège, mais dans quel but ?
Offrir la possibilité à ceux qui le souhaitent de s’initier à la lecture et au plaisir qu’elle procure, des textes fondamentaux de notre discipline, ceux de Lacan en particulier. Les élèves se retrouveront pendant deux ans, chaque lundi de la semaine afin de travailler au déchiffrage et au commentaire d’un texte choisi à l’avance. Pour les deux années à venir, c’est le séminaire de Lacan Le désir et son interprétation (1958-59) qui a étéretenu.
Le Collège, sous quelle forme ?
La lecture de chaque leçon du séminaire de Lacan se fait en petits groupes (8 à 10 personnes au maximum), sous la responsabilité d’un analyste membre de l’ALI. En alternance, la semaine suivante, un analyste ayant l’expérience de l’enseignement de la psychanalyse reprend la leçon étudiée dans un groupe élargi (30 personnes maximum).
Dans le cadre de cette pratique de la lecture, les élèves participeront régulièrement à des présentations cliniques dans les différents lieux hospitaliers où elles se pratiquent.
Début du Collège : lundi 1er octobre à 21h à l'ALI
En 2003, devant l’afflux des demandes adressées aux responsables du Collège par des candidats venus de tous horizons faisant part de leur intérêt pour la psychanalyse sans se poser nécessairement la question de devenir psychanalyste, une nouvelle structure a été ouverte : Le Groupe d’introduction à la psychanalyse (GIP).
Elle fonctionne sur le même principe que le Collège, lecture en petits groupes alternant avec un enseignement en groupe élargi, mais tous les 15 jours et pour une durée d’un an.
Pour l’an prochain, c’est le livre de Charles Melman, Nouvelles études sur l’inconscient qui sera mis à l’étude.
Début du GIP : jeudi 4 octobre à 21h à l'ALI
ORGANISATION DU COLLÈGE
Responsable du Collège : Claude Landman
Pour le Collège pour les psychanalystes en formation :
Responsables de l'enseignement : Flavia Goian, Claude Landman, Stéphane Thibierge.
Responsables de groupe : Alexandra Lenormand, Alice Massat, Christine Robert, Eriko Thibierge
Pour le Groupe d'Intoduction à la Psychanalyse
Responsables de l'enseignement : Bernard Vandermersch.
Les responsables de groupe : Muriel Bien, Jacques Homer, Delphine Texier
TARIFS
Collège d'enseignement pour les psychanalystes en formation : 450 € pour l'année.
Groupe d'introduction à la psychanalyse (GIP) : 350 € pour l'année.
L'inscription au Collège ou au GIP ouvre accès aux autres enseignements hebdomadaires de l'Association lacanienne internationale ainsi qu'à l'abonnement à La Revue Lacanienne.
L’EPEP est l’Ecole de psychanalyse de l’Enfant et de l’Adolescent de l’Association lacanienne internationale fondée à Paris par Jean Bergès en novembre 1999.
Responsables
Marika Bergès-Bounes, François Benrais, Hervé Bentata, Sandrine Calmettes-Jean, Graciela Crespin, Isabelle Debrus, Dominique Desveaux, Michèle Dokhan, Catherine Ferron, Jean- Marie Forget, Josiane Froissart, Nazir Hamad, Marie-Christine Laznik, Martine Lerude, Rubin Marmursztejn, Annick Pétraud-Périn, Louis Sciara, Corinne Tyszler
En Alpes Maritimes : Christine Dura Tea et Georges Juttner
En Rhône-Alpes : Colette Brini, Paule Cacciali, Françoise Checa, Dominique Janin-Duc, Annie Maurin-Feltin, Karine Poncet Montange, Christian Rey
En Normandie : Véronique Bellangé
En Belgique : Christian Dubois, Anne Joos, Marie-Jeanne Segers
Ecole de Nancy pour la psychanalyse : Norbert Bon
Thèmes :
Fondatrice : Jacqueline Bonneau
Responsables : Pierre Arel, Véronique Ballu-Vernet, Pascale Bélot-Fourcade, Jacqueline Bonneau, Philippe Candiago, Christine Dura-Tea, Luiz Alberto de Farias, Jean-Pierre Gasnier, Nazir Hamad, Noureddine Hamama, Aurore Hoang- Di Ruzza, Elisabeth La Selve, Jérôme Lebaud, Jean-Pierre Lebrun, Rozenn Le Duault, Françoise Rey, Thierry Roth, Jean-Luc de Saint Just, Anne-Marie Tabouret, Bernard Vandermersch, Alain Voisinne
Contact : Thierry Roth, 33 (0)6 85 10 86 79
“Les travailleurs sociaux ont à faire aux déchirures du tissu symbolique qui, chez nous comme pour les autres cultures, maintient la cohésion sociale. La difficulté de leur action tient aujourd’hui à ce que les exigences du libéralisme économique ont une action dissolvante sur un réseau de règles et de contraintes essentielles – psychiques, morales, politiques – auxquelles se substituent la désaffection pour le civisme et la contractualisation des rapports. Le juridisme remplace les « bonnes manières ».
L’inconfort des interventions sociales est que, faute d’une éthique neuve de la cité, elles sont coincées entre l’injonction morale traditionnelle – inefficace en même temps qu’accusée d’être « réactionnaire » – et le raccommodage pratique ponctuel et sans perspective. Peut- on faire autrement, et au cas par cas ? Répondre à cette question est l’enjeu de notre enseignement. »
Charles Melman, septembre 2001
Pour répondre à cet objectif, ce département s’articule autour de deux axes principaux qui en orientent l’adresse : Le premier, psychanalystes en institution, engage des membres de l’ALI, psychanalystes ou non, impliqués dans une pratique institutionnelle avec des travailleurs sociaux.
Le second, questions cliniques des travailleurs sociaux donne l’occasion à des travailleurs sociaux d’interpeller des psychanalystes à propos de leur pratique dans l’attente d’une élaboration en commun.