

Président et discutant : Fabrizio Gambini
Mardi 17 mai 2022
Président de séance : Pierre Coerchon
Leçon 23 présentée par Claude Landman
Leçon 24 présentée par Pierre-Christophe Cathelineau
«Là où d’autres prises en charge évitent l’angoisse, la psychanalyse nous invite à la traverser, à la mettre au travail. Lacan nous rappelle que le sujet a toujours été objet (de l’Autre) et le risque donc d’être à cette place d’objet entraîne de l’angoisse - face à laquelle chaque sujet, chaque structure essaie de faire quelque chose», 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗬𝗼𝗹𝗮𝗻𝗱𝗮 𝗩𝗲𝗴𝗮, 𝗽𝘀𝘆𝗰𝗵𝗼𝗹𝗼𝗴𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗽𝘀𝘆𝗰𝗵𝗮𝗻𝗮𝗹𝘆𝘀𝘁𝗲 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗟𝗜 𝗮̀ 𝗤𝘂𝗶𝘁𝗼 (𝗘́𝗾𝘂𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿). « Ahí donde otras terapéuticas evitan la angustia, el psicoanálisis nos invita a atravesarla, a trabajarla. Lacan nos recuerda que el sujeto siempre ha sido objeto (del Otro) y entonces el riesgo de volver a ser objeto acarrea angustia - frente a la cual cada sujeto, cada estructura trata de hacer algo » 𝗱𝗶𝗰𝗲 𝗬𝗼𝗹𝗮𝗻𝗱𝗮 𝗩𝗲𝗴𝗮, 𝗽𝘀𝗶𝗰𝗼́𝗹𝗼𝗴𝗼 𝘆 𝗽𝘀𝗶𝗰𝗼𝗮𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗮 𝗺𝗶𝗲𝗺𝗯𝗿𝗼 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗔𝗟𝗜 𝗲𝗻 𝗤𝘂𝗶𝘁𝗼 (𝗘𝗰𝘂𝗮𝗱𝗼𝗿) |
«Le séminaire sur L’Angoisse de Jacques Lacan est pour nous l’occasion de visiter, ou de revisiter, 𝐜𝐞 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐮̀ 𝐋𝐚𝐜𝐚𝐧 𝐞́𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐩𝐭 𝐝’𝐨𝐛𝐣𝐞𝐭 𝐚 𝐞𝐭 𝐨𝐩𝐞̀𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐧𝐨𝐧 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐫, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐫, avec des conséquences fondamentales, tant pour la théorie psychanalytique que pour la direction de la cure. Cette opportunité de revenir sur ce séminaire est donc l’occasion de 𝐫𝐞𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐠𝐨𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐞 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐧𝐞, 𝐧𝐞́𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞 dont on ne peut faire l’économie pour avancer sur le chemin qui va de la jouissance du désir. Au moment où notre société nous propose de plus en plus d’objets produits et offerts à nos jouissances, y compris sexuelles, cette question de l’angoisse prend donc toute son importance, et c’est bien de cela, et de l’objet a, que nous discuterons, travaillerons tous ensemble, à Rome, cet été », explique 𝐄𝐝𝐮𝐚𝐫𝐝𝐨 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐫𝐯𝐚𝐥𝐡𝐨 𝐑𝐨𝐜𝐡𝐚, 𝐩𝐬𝐲𝐜𝐡𝐢𝐚𝐭𝐫𝐞, 𝐩𝐬𝐲𝐜𝐡𝐚𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐭𝐞, 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐋𝐈 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐬𝐩𝐚𝐜̧𝐨 𝐎𝐟𝐢𝐜𝐢𝐧𝐚 𝐝𝐞 𝐏𝐬𝐢𝐜𝐚𝐧𝐚́𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐑𝐢𝐨 𝐝𝐞 𝐉𝐚𝐧𝐞𝐢𝐫𝐨- 𝐁𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐥. |
« Le Séminaire X L’Angoisse se propose comme une longue marche d’approche de quelque chose de perdu, de quelque chose de perdu en tant que séparé, que Lacan va nommer objet petit a. J’ai rencontré ce séminaire dans deux circonstances différentes. La première c’est au début de l’analyse et c’est justement l’analyste qui m’a proposé de le lire. Je n’ai pas considéré cette suggestion comme imprudente ou innocente mais peut-être comme le fait de donner quelque chose de soi à travers un séminaire très aimé. Et, avec le recul, je crois que pour chaque analyste il y a un séminaire qui compte plus qu’un autre. Je n’ai pas lu tout de suite le séminaire mais après des années, lorsque je l’ai proposé à mes collègues de l’Association lacanienne de Naples l’année où j’ai été frappée par un deuil. Qu’est-ce qui lie le début de l’analyse et le deuil à travers la voie de l’angoisse ? Lors du séminaire Lacan montre bien la différence entre l’objet et la place de l’objet, ou plus exactement la séparation qui se pose entre qui est perdu et ce qui est perdu en qui est perdu. Il l’exprime clairement dans la séance du 16 janvier 1963. « 𝙉𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙤𝙧𝙩𝙤𝙣𝙨 𝙡𝙚 𝙙𝙚𝙪𝙞𝙡 𝙚𝙩 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙧𝙚𝙨𝙨𝙚𝙣𝙩𝙤𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙛𝙛𝙚𝙩𝙨 𝙙𝙚 𝙙𝙚́𝙫𝙖𝙡𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙙𝙚𝙪𝙞𝙡 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙖𝙪𝙩𝙖𝙣𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙡’𝙤𝙗𝙟𝙚𝙩 𝙙𝙤𝙣𝙩 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙤𝙧𝙩𝙤𝙣𝙨 𝙡𝙚 𝙙𝙚𝙪𝙞𝙡 𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙩, 𝙖̀ 𝙣𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙞𝙣𝙨𝙪, 𝙘𝙚𝙡𝙪𝙞 𝙦𝙪𝙞 𝙨’𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙛𝙖𝙞𝙩, 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙡𝙚 𝙨𝙪𝙥𝙥𝙤𝙧𝙩 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙘𝙖𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣. 𝙀𝙡𝙡𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙧𝙚𝙩𝙤𝙪𝙧𝙣𝙚, 𝙚𝙩 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙫𝙤𝙮𝙤𝙣𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙤𝙢𝙢𝙚𝙨, 𝙚𝙣 𝙩𝙖𝙣𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙚𝙧𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙚𝙨𝙨𝙚𝙣𝙩𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙧𝙚𝙩𝙤𝙪𝙧𝙣𝙚́𝙨 𝙖̀ 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙖𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 ». Dans ce moment historique d’une grande appréhension pour l’avenir où l’angoisse est devenue toujours plus un symptôme social en recevant dans le même temps une forte poussée vers la médicalisation, l’analyse par la voie de l’angoisse, nous conduit, comme Lacan nous le dit, à nous voir pour ce que nous sommes, c’est à dire sujets sans support, subjects non supportés qui à partir du vide central, à travers un trou, expriment leur propre désir » explique 𝐀𝐦𝐚𝐥𝐢𝐚 𝐌𝐞𝐥𝐞, psychanalyste membre de l’ALI. |
« S’il est important de revenir aujourd’hui sur ce séminaire que Lacan a dédié à l’angoisse au début des années soixante, c’est parce que nous assistons, dans notre clinique contemporaine, à une éclipse : celle de la possibilité, pour le sujet, de se positionner face au désir. Bien sûr, certains voient dans ce constat un accomplissement de l’idéal bouddhiste. Mais cela revient à oublier que l’éclipse du désir ne signifie nullement éclipse de l’angoisse » amorce Fabrizio Gambini, psychiatre et psychanalyste, membre de l'Association lacanienne internationale. |
La préparation du séminaire se poursuit. Janja Jerkov, psychanalyste de l’ALI, nous parle du contexte de notre rencontre. Pourquoi à Rome ? Choisir la ville aimée de Freud paraît naturel pour travailler ce séminaire, prononcé par Lacan il y a 60 ans. Étudier l’Angoisse aujourd’hui a une grande pertinence clinique, nous rappelle notre collègue, notamment pour considérer les effets d’une présence, quand l’Autre est incarné, lorsque le trou est colmaté. Que faire alors de cet affect ? Quel est son lien avec le désir ? Pou aborder celles-ci et d’autres questions, nous vous attendons au Théâtre Ghione fin août. La preparazione al seminario continua. Janja Jerkov, psicoanalista presso ALI, ci racconta il contesto del nostro incontro. Perché a Roma? Scegliere la città amata da Freud sembra naturale per lavorare a questo seminario, tenuto da Lacan 60 anni fa. Studiare l'Angoscia oggi ha una grande rilevanza clinica, la nostra collega ci ricorda, in particolare di considerare gli effetti di una presenza, quando l'Altro si incarna, quando il buco si riempie. Allora cosa fare con questo affetto? Qual è il suo legame con il desiderio? Per rispondere a queste e ad altre domande vi aspettiamo al Teatro Ghione a fine agosto.
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Mais quel est donc cet objet énigmatique choisi par l’ALI pour illustrer le programme des rencontres sur le thème de l’angoisse ? Un regard ? Un phallus ? Le Un ? Un sourire ? Réponse de Stéphane Thibierge, auteur de la photo, à Cyrille Noirjean, tous deux étant psychanalystes et membres de l'Association lacanienne internationale.
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«Après la première journée consacrée au texte et à la théorie du Séminaire de Lacan, les deuxième et troisième journées de nos rencontres à Rome seront dédiées à l’abord de l’angoisse à partir de la clinique contemporaine, individuelle et collective. Où situer l’angoisse dans les addictions, le traumatisme, la question de l’identité de genre, la déscolarisation des adolescents ? Et peut-on dire, par ailleurs, que l’angoisse est devenue un état social, c’est-à-dire un fait de société ? C’est ce dont nous débattrons », propose Jean-Luc Cacciali, psychiatre et psychanalyste membre de l’ALI.
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« Durant la première journée, nous reviendrons sur l’invention de l’objet petit a qui fait dire à Lacan que l’angoisse n’est pas sans objet », souligne Marc Darmon à Thatyana Pitavy.
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Retrouvez la conférence du séminaire du mardi 14 juin 2022
de Charles Melman et Patrick Guyomard : Le symptôme de Lacan
Elisabeth Poret, Réponse à l’invitation de dire suite aux journées de travail
Jeanne Wiltord, Réflexions dans la suite des Journées
Bénédicte Metz, Formation de l’inconscient
Philippe Collinet, Merci à Thierry Roth et les organisateurs
Marc Melka, Sommes-nous vraiment lacaniens ?
Séminaire de préparation du mardi 19 avril 2022
Président de séance : Pierre-Christophe Cathelineau
Leçon 21 présentée par Cyrille Noirjean
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Commentaire du livre de Jean-Pierre Lebrun, Réinventer l'autorité, par Jean-François Solal
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Commentaire du livre de Gérard Amiel, Apprendre à désirer, par Thierry Florentin
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Commentaire du livre d'Anne Joos, PMA et famille contemporaines, par Danièle Levy Cliquez sur l'image pour accéder à la vidéo
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« Pourquoi Lacan aujourd’hui ? Pour sortir de la rigidité de la pensée actuelle. Pour redonner une place centrale à la notion d’impossible. Pour réintroduire la notion de temps dans notre vie. »
Isaac Levy-Bencheton, étudiant au Collège, psychanalyse membre de l'ALI
« Lacan, aujourd’hui, parce qu’il nous rappelle combien l’asymétrie et le manque sont au cœur même d’une possible rencontre « ratée » entre les êtres. Ratée, nécessairement, puisque c’est en cela qu’elle réussit. Le fantasme actuel d’une parfaite mêmeté entre tous tend à forclore que c’est « tout contre » l’Autre qu’un sujet se construit, avec ce que cela suppose d’aliénation, de séparation et d’impossible.
Lacan plus actuel que jamais, de dire l’incrustation du sujet depuis l’Autre, quand les sujets « modernes » revendiquent l’auto engendrement et l’illusoire liberté de tous.
Lacan, parce que la forclusion du désir à laquelle nous pouvons assister nous propose un monde bienveillant, c’est-à-dire veillant aux biens plutôt qu’au désir. »
Julie Roth, étudiante du Collège, est psychologue et psychanalyste membre de l'ALI
« Au fil des séminaires, Jacques Lacan n’a eu de cesse d’édifier le corpus clinique et théorique le plus incroyablement fécond pour la clinique psychanalytique aujourd’hui. Le ressort de la thérapie analytique est la parole, support d’une logique signifiante susceptible de renouveler les constructions subjectives. Et nombreuses sont les pépites théoriques et cliniques que Lacan a su déblayer sous les décombres des savoirs tétanisés par l’institution post-freudienne. Grâce à une relecture intelligente, éclairante rigoureuse, il a redonné vie aux concepts freudiens et en a inventé bien d’autres. Lacan se lit autant pour la poésie du signifiant que la justesse de l’analyse clinique,… et les effets qui en résultent. Voici une des multiples raisons de « Pourquoi Lacan ? » pour moi aujourd’hui. »
Claude Rivet, membre de l'ALI et responsable d'un groupe du Collège
Retrouvez la conférence du séminaire du mardi 10 mai 2022
de Charles Melman et Patrick Guyomard : Le symptôme de Lacan
Séminaire de préparation du mardi 5 avril 2022
Président de séance : Bernard Vandermersch
« 𝐋𝐄 𝐃𝐄́𝐒𝐈𝐑 𝐃𝐄 𝐋𝐀𝐂𝐀𝐍 »
AVANT-PROPOS
𝐂𝐡𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐌𝐄𝐋𝐌𝐀𝐍
Si le caractère essentiel de la découverte de Lacan a été de souligner que nous sommes entièrement fabriqués par le langage, sa pratique s’est aussi distinguée de celle Freud par un rapport différent à la vérité et donc à l’éthique. Pour Lacan, face à l'analysant, l'analyste doit donner à entendre, par ses silences et ses scansions, que son incarnation n'a d'autre signification que celle-ci : il n'est ni mort, ni vivant. Mais comment ce savoir-y-faire peut-il se transmettre aux analystes en formation lorsqu'on sait que l’inconscient est réfractaire à tout enseignement ailleurs que dans la cure où il peut, éventuellement, trouver des accommodements ? Certainement pas dans l'ânonnement et le conformisme, rappelle Charles Melman à la veille de nos Journées. Mais peut-être en se souvenant qu'enseigner, c'est transmettre une question en souhaitant qu'elle soit reprise et développée par d'autres. En 2022, souhaitons donc que nos tables-rondes nous permettent de préserver et prolonger la découverte lacanienne, aussi farfelue qu'elle apparaisse à la folle époque que nous vivons.
Rendez-vous à 17h30 le dimanche 19 juin à Paris ou par Zoom
Première table-ronde
UNE PRATIQUE LACANIENNE ?
Thierry ROTH
Davantage encore que sa théorisation, de plus en plus étudiée et reconnue, la pratique de Lacan continue de faire polémique : séances à durée variable (souvent courtes), usage de la scansion davantage que de l’interprétation, maniement du transfert, rôle du corps dans la cure, statut de la lettre et du signifiant, usage de la topologie dans la direction de la cure… Ces spécificités de la pratique lacanienne (qu’on ne peut pourtant séparer de la théorisation de Lacan) sont souvent caricaturées et divisent parfois au sein même des lacaniens. C’est pourquoi dans ce débat entre Thierry Roth, Claude Landman, Marie-Christine Laznik, Marc Morali, Thatyana Pitavy, Céline De la Rochemacé et Bernard Vandermersch, mais aussi avec l’ensemble des participants, nous n’esquiverons ni nos questions ni nos différences. Rendez-vous à 09h30 le samedi 18 juin à Paris ou par Zoom |
Troisième table-ronde
TRANSMETTRE SELON LACAN ?
Angela JESUINO
Durant vingt-six ans, Lacan a dispensé son Séminaire en prenant le risque d'engager sa parole, sans jamais vouloir occuper une place de maîtrise, mais avec la farouche volonté de transmettre quelque chose de la psychanalyse comme une nouveauté radicale. Qu'attendait-il de cet enseignement à partir de cette place d'énonciation ? Comment s'y prenait-il pour former des analystes avec l'enthousiasme, le style, les inventions qui étaient les siens ? C'est autour de cette question du désir de Lacan et du nôtre pour Lacan qu'Angela Jesuino, Jean-Paul Beaumont, Alexandre Beine, Marc Darmon, Clotilde Henry de Frahan, Cyrille Noirjean et Stéphane Thibierge débattront entre eux et avec les participants de ces Journées. Rendez-vous à 09H30 le dimanche 19 juin à Paris ou par Zoom |
Deuxième table-ronde
QUELLE ÉTHIQUE POUR LES LACANIENS ?
Omar GUERRERO
Indissociable de la pratique psychanalytique, l'éthique, pour Lacan, est une position qui n'a rien à voir avec la morale. Quelles conséquences cela a-t-il dans la direction de la cure selon lui, mais aussi pour nous dans la société de 2022 ? Comment composer avec cette exigence de responsabilité dans la clinique des enfants, des addictions ou du traumatisme, par exemple ? C'est à un échange dynamique que nous conviera Omar Guerrero avec Marika Bergès-Bounes, Patrick Guyomard, Jean-Paul Hiltenbrand, Christiane Lacôte-Destribats et Martine Lerude. Rendez-vous à 14h30 le samedi 18 juin à Paris ou par Zoom |
Quatrième table-ronde
UN TRÉSOR CONCEPTUEL, ET APRÈS ?
Jean-Pierre LEBRUN
Que pouvons-nous attendre aujourd'hui de l'enseignement de Lacan ? Y a-t-il quelque intérêt à ce que le trésor conceptuel qu'il nous a laissé puisse contribuer à éclairer la situation dans laquelle nous sommes ? Ce sont à ces questions que Jean-Pierre Lebrun confrontera nos collègues Maria Belo, Pascale Belot-Fourcade, Roland Chemama, Janja Jerkov, Anne Joos, Mathilde Marey-Semper. Rendez-vous à 14h30 le dimanche 19 juin à Paris ou par Zoom |
La période longue de pandémie, la proximité de la guerre aux portes de l’Europe, sont des circonstances qui, outre le malheur qu’elles apportent, gèlent le cours du temps : les projets s’annulent les uns les autres, les peurs se muent en angoisse immobile, les enfermements accentuent les inhibitions. L'autre est devenu un danger, l’imprévu ne peut être considéré que dans sa possibilité de catastrophe.
Comment dire et faire dans cette sorte de maladie générale de l’altérité ?
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FILM / « Quartier Lacan » / Emil Weiss (2001)
𝐏𝐎𝐃𝐂𝐀𝐒𝐓 /« 𝐃𝐞́𝐜𝐥𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐂𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 » / 𝐉𝐚𝐜𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐋𝐚𝐜𝐚𝐧 (𝟏𝟗𝟕𝟑) Pas invité au 28e Congrès international de psychanalyse qui se tient à Paris en 1973, Lacan n’en est pourtant pas absent, bien au contraire. Dans cette intervention de 17 minutes sur France Culture, il rappelle que, même si c’est avec un peu de retard, le poids de son enseignement fait son chemin, y compris parmi ceux-là même qui l’ont exclu mais ne se privent surtout pas d’y faire le plus large emprunt. |
Retrouvez la conférence du séminaire du mardi 12 avril 2022
de Charles Melman et Patrick Guyomard : Le symptôme de Lacan
Du divan à l’écran : le psychanalyste à l’œuvre
Il y a deux ans, les cures analytiques ont été mises à l’épreuve avec le Covid-19. A l’époque, nous ne savions pas encore que le monde allait changer, ni même si on allait pouvoir continuer à travailler. Ce moment de suspension a duré finalement très peu de temps ici à Paris, car au bout de trois mois nous avons pu retrouver le chemin de nos cabinets. Mais voilà, en trois mois, tout avait changé, les cures avaient été déplacées, du divan à l’écran, voire à l’écran de nos téléphones. Face à une réalité sanitaire contraignante, instable et inédite nous nous sommes mis à inventer, à composer avec les possibles et les impossibles que cette crise pandémique nous imposait. Faisons un état de lieu : deux ans après, où en sommes-nous aujourd’hui, ici et ailleurs ?
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Retrouvez la conférence du séminaire du mardi 08 mars 2022
de Charles Melman et Patrick Guyomard : Le symptôme de Lacan
Séminaire de préparation du mardi 16 février 2022
Président de séance : Omar Guerrero
Leçon 15 présentée par Marc Morali
Séminaire de préparation du mardi 15 mars 2022
Président de séance : Jean-Pierre Rossfelder
Leçon 17 présentée par Flavia Goian
Leçon 18 présentée par Lucas Rabsztyn
Séminaire de préparation du mardi 15 mars 2022
Président de séance : Jean-Pierre Rossfelder
Leçon 18 présentée par Lucas Rabsztyn
Leçon 19 présentée par
*Une nouvelle édition du séminaire sous la responsabilité de Jean-Paul Beaumont est disponible sur la boutique en ligne.
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Ce n’était pas une gripette – la nécropolitique à l’œuvre
Conférence de Maria Amélia Lyra
Modérateur :
Discutant :
Nous pouvons dire que la contamination de la population par le SARS-COV 2 était un projet du gouvernement et que peu importait le nombre de morts que cela pourrait provoquer. Il faut donc oser dire que la mort fait partie du projet du gouvernement que nous avons aujourd'hui au Brésil. Et ce projet-là, il n’est pas supposé, il a été verbalisé pendant la campagne présidentielle. À ce moment-là, par rapport à ses adversaires, Bolsonaro, candidat à la présidence, a dit pour qui voulait l’entendre « qu’il fallait en tuer environ trente mille ».
Ce discours montre, d’une manière très claire, ce qu'Agamben dit sur le franchissement d’un nouveau seuil par la biopolitique :« dans les démocraties modernes c’est possible de dire en public ce que les bio politique nazies n’ont pas osé dire. »
Posons maintenant, la question avec Mbembe : sous quelles conditions peut-on exercer le pouvoir de tuer, laisser vivre ou exposer à la mort ? Exposer quelqu’un, un groupe racial, le peuple même, je rajouterai. Revenons ensuite à ce concept qu’Achille Mbembe appelle, non plus de biopolitique mais de nécropolitique, pour affirmer qu’il est bien la base de la politique de l'actuel président de la République brésilienne, Jair Bolsonaro.
À part le nombre de morts, quelles sont les conséquences de cette politique pour chacun ? Quelles sont les conséquences de la nécropolitique dans le fonctionnement de l'État lui-même ? Et pour finir, à qui sert cette politique ?
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Séminaire de préparation du mardi 1er février 2022
Président de séance : Julien Maucade
Leçon 13 présentée par Alice Massat
Leçon 14 présentée par Jean-Paul Beaumont
Séminaire de préparation du mardi 18 janvier 2022
Président de séance : Pierre-Christophe Cathelineau
Retour sur le Séminaire d'Hiver 2022
Nos inhibitions, nos symptômes, nos angoisses
Samedi 22 et dimanche 23 janvier 2022
à l'ALI & retransmission intégrale par zoom
Nouvelles inhibitions, nouvelles identités de genre et affirmations d’autodétermination subjective, nouveaux rapports à l’objet et donc à l’angoisse… Près d’un siècle après le texte de Freud qui n’y cachait pas ses tourments et ses interrogations, où en sommes-nous de nos inhibitions, de nos symptômes et de nos angoisses ?
Responsables : Jean-Paul Beaumont, Jean-Pierre Lebrun, Thierry Roth
Samedi 22 janvier 2022
9h30-12h30
Lectures du texte de Freud
14h30-17h30
Inhibés, désinhibés ?
Dimanche 23 janvier 2022
9h30-12h30
Faire genre ?
14h30-17h30
À quoi se tenir ? A propos du livre de Charles Melman et Jean-Pierre Lebrun*
Président : Thierry Roth
Table ronde avec Jean-Pierre Lebrun, Charles Melman
*Charles Melman, Jean-Pierre Lebrun, La dysphorie de genre. A quoi se tenir pour ne pas glisser ?
Evelyne Grossmann : Du ratage en littérature et ailleurs (Lacan, Joyce, Lucia)
Flavia Goian : Nora le sinthome
Cristiana Fanelli : In Esilo
Amalia Mele : Lucia Joyce ou du prolongement du symptôme
Catherine Ferron : "mais que dit Molly ? "
Enrico Terrinoni è professore ordinario di letteratura inglese all’Università per Stranieri di Perugia. Collabora con Il Manifesto, Left e Il venerdì di Repubblica; ma suoi contributi sono apparsi anche su alcune delle altre maggiori testate giornalistiche italiane come Il Corriere della sera, Il Sole 24 ore, La Stampa e Il Messaggero.
Ha pubblicato numerosi libri (ne ricordo solo alcuni Chi ha paura dei classici? Cronopio 2020; Oltre abita il silenzio. Tradurre la letteratura, Il Saggiatore 2019; James Joyce e la fine del romanzo, Carocci 2015), e poi numerosi articoli, saggi e recensioni, oltre alle tante traduzioni dall’inglese di autori contemporanei. Ma il nome di Terrinoni si lega in modo particolare alle traduzioni dell’Ulisse e di Finnegans Wake, di James Joyce. Dobbiamo a lui la prima edizione al mondo della traduzione dell’Ulisse con testo a fronte (Bompiani 2021). È in uscita per Feltrinelli il suo Su tutti i vivi e i morti. Joyce a Roma. Segnalo anche il prezioso saggio Dello scrivere epifanico che accompagna una nuova edizione delle Epifanie di Joyce (edita nel 2021 per Racconti edizioni). .
Enrico Terrinoni est professeur de littérature anglaise à l’Université pour les étrangers de Pérouse. Il collabore à Il Manifesto, à Left et à Il venerdì de la Repubblica ; et ses contributions figurent aussi dans d’autres titres de journaux italiens comme Le Corriere della sera, Il Sole 24 ore, La Stampa et Il Messaggero.
Il a publié des livres et de nombreux articles, des essais et des critiques mais aussi de nombreuses traductions d’auteurs contemporains depuis l’anglais. Mais le nom de Terrinoni si lega est lié de façon particulière aux traductions d’Ulysse et de Finnegans Wake, de James Joyce. Nous lui devons la première édition au monde de la traduction d’Ulysse avec le texte originel (chez Bompiani en 2021). Doit paraître chez Feltrinelli son ouvrage Sur tous les vivants et les morts. Joyce à Rome. Je signale également le précieux essai A propos de l’écriture épiphanique qui accompagne une nouvelle édition des Épiphanies de Joyce (aux éditions Racconti, 2021).
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Retrouvez la conférence du séminaire du mardi 08 février 2022
de Charles Melman et Patrick Guyomard : Le symptôme de Lacan
Retrouvez la conférence du séminaire du mardi 11 janvier 2022
de Charles Melman et Patrick Guyomard : Le symptôme de Lacan
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Visite au Président Schreber après les derniers travaux On voit des questions, pas sans lien, se dessiner, qu’elles soient traditionnelles ou bien neuves. Comment le sexe vient-il aux femmes et pourquoi peuvent-elles vouloir s’en débarrasser ? Histoire ancienne (Lysistrata) renouvelée sans doute par l’effet en retour sur le langage, des techniques récentes de communication : les internautes sont-ils concernés en effet par un Autre, ou par la tentative contractuelle de se saisir parfaitement, égalitairement et réciproquement ? Le superbe devenir femme, pour sortir de la psychose, du Président Schreber, semble en avance sur les solutions pacifiantes cherchées par notre temps. Le bouillonnement actuel des mœurs – dont fait partie la « balance du porc » – interroge notre capacité à entendre les patients. La proposition de ce séminaire est de l’évaluer afin de l’élaborer. |
Intervenants
Charles Melman : discutant permanent
Marc Darmon : Introduction
Nicole Anquetil : Sur les rapports d'une femme avec la psychose
Alain Bellet : Le moi a perdu la bataille (Freud)
Danièle Brillaud : Une féminité de façade, Mme F.
Tom Dalzell : Schreber dans le monde anglophone
Nicolas Dissez : À propos des paradoxes du délire de Louis Arnosson Sass
Thierry Florentin : De petites explosions de laboratoire
Lola Forgeot : La psychose infantile : qu’en est-il pour les filles ?
Martine Gros : CORPS ET AME : La Douleur Morale
Etienne Oldenhove : Une femme psychotique en vaut-elle trois ? Ou trois en valent-elles une ?
Stéphane Renard : La logique ou la lignée
Jean-Pierre Rossfelder : L’appétit vient-en mangeant
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Jean-Paul Beaumont
BIBLIOGRAPHIE
La préparation du Séminaire d’hiver se fera à partir des textes de Freud (en particulier « Le fétichisme » et « Le clivage du moi ») et des textes de Lacan, en particulier le premier trimestre du séminaire sur La Relation d’objet.
On pourra également se référer aux textes suivants :
– Commentaire par Lacan (Logique du fantasme, 19 avril 1967), de la « Présentation de Sacher Masoch » de Gilles Deleuze.
– Jean-Paul Hiltenbrand, article « Perversion » dans le Dictionnaire de la psychanalyse Larousse, 1993-2018.
– Séminaire de Charles Melman, Lacan, élève effronté et impitoyable de Freud, Érès 2018, Leçon du 18 décembre 1997, sur la perversion et le lien social.
– Film de Jean Eustache, « Une sale histoire », 1977.
Lire les transcriptions des séances du Séminaire de préparation animé par Marc Darmon, Pierre-Christophe Cathelineau, Flavia Goian, Virginia Hasenbalg-Corabianu, Marie-Christine Laznik, Valentin Nusinovici, Thatyana Pitavy, Bernard Vandermersch.
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L’Association Lacanienne Internationale met à l’étude cette année deux séminaires qui se ressemblent pour leur esprit et leur audace malgré leur éloignement dans le temps. Ce sont deux séminaires de rupture, l’un avec les présupposés de la théorie et de la technique psychanalytique en vigueur dans les années 50, l’autre avec les avancées sur le nœud borroméen depuis RSI. Le séminaire sur le Moi entend dégager la pratique analytique des errements de l’Ego-Psychology, en soulignant que c’est la mésinterprétation de la seconde topique par les héritiers de Freud qui mène droit au contresens dans la technique analytique. Renforcer le Moi ou appeler le patient à une identification au Moi de l’analyste ? N’est-ce pas au champ de la parole et du langage que le Sujet a plutôt affaire dans sa cure, interroge Lacan. Car ce n’est pas un Moi mais un Sujet, qui s’adresse au-delà de l’analyste à un Autre absolu. Avec humour, Lacan évoque Amphitryon pour ridiculiser l’impasse où se fourvoient les psychanalystes en faisant de la relation analytique une relation de Moi à Moi. Ne sommes-nous pas nous-mêmes parfois concernés par ce fléchissement ? Le schéma L permet de resituer l’axe imaginaire du stade du miroir où le Moi se construit, par rapport au Réel et au Symbolique. L’analyse du rêve de l’injection faite à Irma illustre le nouage de ces trois dimensions. La question inquiétante d’un déterminisme absolu du Symbolique est l’autre enjeu de ce séminaire. Avec La Lettre volée, le sophisme des trois prisonniers et l’évocation de la cybernétique, Lacan montre le type de fatalité dans lequel le Sujet se trouve pris. Quelle marge de manœuvre lui reste-t-il alors pour accéder à son désir ? Même question peut être trente ans plus tard dans La Topologie et le temps en avançant le nœud borroméen généralisé qui paraît se substituer au nœud borroméen à trois ronds, qualifié de « métaphore impropre » du non-rapport sexuel. La topologie des nœuds devient dès lors celle des transformations continues et des passages par homotopie et par mise en continuité du nœud à trois vers le nœud à quatre, ou inversement. Lacan anticipait ainsi notre clinique contemporaine et une nouvelle conception de la temporalité. Rupture donc aussi et jusqu’à la fin… Pierre-Christophe Cathelineau Responsables : Claude Landman, Pierre-Christophe Cathelineau, Marc Darmon, Marie-Christine Laznik, Valentin Nusinovici, Tathyana Pitavy, Flavia Goian, Virginia Hasenbalg-Corabianu, Bernard Vandermersch, Jean Brini. |
PROGRAMME
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Les structures freudiennes des psychoses Faut-il encore, aujourd’hui, parler de la forclusion du Nom-du-Père, au singulier, ou bien plutôt des forclusions ? Que signifie cette forclusion « de fait » dont parle Lacan pour Joyce ? Existe-t-il un pousse-à-l’homme qui ferait pendant au pousse-à-la-femme ? La question qui nous animera tout au long de ce séminaire d’été sera celle du « traitement » effectif des psychoses et de la place du psychotique dans le lien social ; en effet, si le psychotique ne relève d’aucun discours établi, que peut-il attendre du discours psychanalytique ? Et « comment ne pas devenir fou ? » en ces temps de « disruption », interroge le philosophe. Dans le titre de l’écrit que Lacan rédigera à partir de ce séminaire, « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose ». Que signifie le passage du pluriel au singulier ? Faut-il en conclure que toute psychose procéderait de la forclusion du Nom-du-Père ? On peut supposer que cette « question préliminaire », qui affleure déjà dans le Séminaire sur le Moi, concerne la distinction entre le réel, le symbolique et l’imaginaire, distinction théorique préalable à tout traitement des psychoses, où ces dimensions sont justement dissociées ou plus au moins confondues. Une question de topologie, déjà. L’abord topologique révèle la souplesse de la structure ou, plutôt, la souplesse de la forme par rapport à la structure; doit-on alors revoir la nosographie à la lumière de la distinction RSI ? Ainsi le schéma I, loin de pousser à une conception figée, essentialiste, ségrégative de la structure, rend compte, dans la mouvance du délire schébérien, d’un état relativement stable. Le traitement de la psychose pose le problème de la place de l’analyste dans le transfert. Celle de l’Autre, écrasant et persécuteur, du fait de sa position à l’infini (le transfert désastreux de Schreber sur Flechsig) ? Ou plutôt celle de l’autre, seul point plus ou moins fixe, mais limitant le sujet dans la relation imaginaire ? Ou encore, en place de Sinthome, se nouant au nœud du sujet, comme Lacan l’envisage dans l’un des derniers séminaires. La topologie permet, en outre, d’envisager pour les « psychonévrotiques » que nous sommes – en tant que parlêtres – des formes d’inscription nouvelles, voire inventives, dans le lien social. Comment le clinicien en tiendra-t-il compte dans son traitement ? |
MERCREDI 29 AOÛT
Présidente : Angela Jesuino - Discutant : Michel Daudin
Matin: 9h-13h
– Ouverture : Marc Darmon, Y a-t-il encore une question préliminaire à tout traitement de la psychose ?
– Édouard Bertaud, Du traitement possible du Séminaire III
– Christian Fierens, Petit autre et grand Autre dans la psychose
Après-midi: 16h-18h
– Atelier N°1 “Immersions” : Pierre Coërchon, Cyrille Noirjean, Maïté Marra et Thatyana Pitavy
– Atelier N°2 “Clinique borroméenne des psychoses” : Michel Jeanvoine
Soirée : 18h15-20h – Conférence-débat
Avec Françoise Gorog, Marc Darmon et Charles Melman
JEUDI 30 AOÛT
Président : Claude Landman - Discutants : Marc Darmon, Jean-Luc de Saint Just
Matin: 9h-13h
– Jean-Pierre Rossfelder, Schéma R, Schéma I, Schéma L
– Paula Cacciali, Y a t-il une psychose infantile ?
– Tom Dalzell, La féminité de Schreber chez Freud et Lacan
– Patricia Le Coat, Ce que savait Schreber
Après-midi: 16h-18h
– Atelier N°3 “Prépsychoses et états prépsychotiques” : Marc Darmon, Flavia Goian, Clotilde Henry de Frahan et Marie Westphale
– Atelier N°4 “Point de capiton, forclusion et psychose” : Pierre-Christophe Cathelineau, Étienne Oldenhove, Stéphane Renard, Soo-Nam Mabille et Géry Paternotte
18h-20h: SOIRÉE COCKTAIL
VENDREDI 31 AOÛT
Président : Jean-Paul Beaumont – Discutant : Didier de Brouwer
Matin: 9h-13h
– Pierre-Christophe Cathelineau, Du point de capiton au sinthome
– Marc Morali, Le trou dans l’Autre
– Marlène Aguirre, Psychose ou folie ? Une question milléniale
Après-midi: 16h-18h
– Atelier N° 5 “Questions en suspens sur les psychoses après le séminaire III” : Valentin Nusinovici et Bernard Vandermersch
– Atelier N° 6 “Tentatives des solutions topologiques dans la psychose” : Jean Brini, Henri Cesbron Lavau,Virginia Hasenbalg-Corabianu, Élisabeth La Selve, Jérôme La Selve, Renata Miletto, Pierre Ségaud ("Néologisme, psychose et psychanalyse")
18h-20h : SOIRÉE CINÉMA ET TABLE-RONDE
Projection (30 mn) d'un film sur le père de Schreber, "Moritz Schreber - Vom Kinderschreck zum Gartenpaten", suivie d'une table-ronde avec Gérard Amiel et Marc Morali
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Le Collège pour les psychanalystes en formation, créé en 2001 à l’initiative de Charles Melman, est un lieu original d’enseignement de la psychanalyse qui complète le travail acquis par chacun au cours de sa cure. Il est ouvert, sans aucune exclusive, à tous ceux qui en font la demande motivée par écrit auprès du secrétariat.
Parmi les quelques centaines d’élèves qui ont participé activement au Collège depuis sa mise en place, nombre d’entre eux, pas tous membres de l’ALI, pratiquent aujourd’hui la psychanalyse à Paris et en province. Plusieurs de ces jeunes collègues ont fait part sur le site de l’ALI de ce que leur a apporté cette expérience.
Le Collège, mais dans quel but?
Offrir la possibilité à ceux qui le souhaitent de s’initier à la lecture, et au plaisir qu’elle procure, des textes fondamentaux de notre discipline, ceux de Lacan en particulier. Les élèves se retrouveront pendant deux ans, chaque lundi afin de travailler au déchiffrage et au commentaire d’un texte choisi à l’avance.
C’est le séminaire Les fondements de la psychanalyse (1964) que le Collège des psychanalystes en formation de l’ALI met à l’étude pour sa session 2022-2024.
Le titre, comme toujours, n’est pas anodin dans son contexte. Juste après le séminaire L’Angoisse, Lacan donne la première leçon du séminaire qu’il souhaitait consacrer aux Noms-du-père, et annonce à son auditoire qu’il n’y en aura pas d’autres. Les tractations dont il était l’objet depuis deux ans entre ses proches élèves et l’I.P.A. avaient abouti, la veille, à son exclusion de toute activité d’enseignement dans le cadre de la Société Française de Psychanalyse, dont il était membre et cofondateur. Peu après, Lacan se voit refuser l’accueil accordé jusqu’alors à son séminaire par le professeur Jean Delay à la Clinique des Maladies Mentales de l’Hôpital Sainte-Anne. En cette fin d’année 1963, il est donc interdit d’enseignement et sans lieu. L’intercession de quelques personnalités (F. Braudel, L. Althusser, C. Lévi-Strauss entre autres) lui donne accès finalement à une salle de l’École normale supérieure pour son séminaire.
C’est dans ces conditions très difficiles que, le 15 janvier 1964, Lacan annonce une série de conférences sur les fondements de la psychanalyse1
Ces leçons peuvent s’entendre d’abord comme la réponse de Lacan à l’épreuve qu’il traversait, et avec lui la psychanalyse et son enseignement. Comme il l’écrira l’année suivante : « trouvant dans la crise moins l’occasion d’une synthèse que le devoir d’éclairer l’abrupt du réel que nous restaurons dans le champ légué par Freud à nos soins ».
Cette réponse, Lacan l’articule dans le fil du séminaire L’Angoisse de l’année précédente, mais en tenant compte aussi et de cette crise, et de l’adresse nouvelle de son discours. Le public de l’École normale était en effet assez différent de celui pour lequel il tenait jusque-là son séminaire.
Le résultat est d’une portée et d’une fécondité à la mesure du contexte auquel il répond. La question de la psychanalyse dans son rapport à la science y est posée dans une actualité restée intacte aujourd’hui. Et à côté des concepts fondamentaux de la psychanalyse, le plus vif des questions qui la portent est ici serré au plus près et tout au long : comme la structure ouverte de l’énonciation, le statut et la topologie de l’objet, le désir de l’analyste.
1 Publiées aux éditions du Seuil sous le titre Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse.
Le Collège, sous quelle forme ?
La lecture de chaque leçon du séminaire de Lacan se fait en petits groupes (8 à 10 personnes au maximum), sous la responsabilité d’un analyste membre de l’ALI. En alternance, la semaine suivante, un analyste ayant l’expérience de l’enseignement de la psychanalyse reprend la leçon étudiée dans un groupe élargi (30 personnes maximum). Dans le cadre de cette pratique de la lecture, les élèves participeront régulièrement à des présentations cliniques dans les différents lieux hospitaliers où elles se pratiquent.
En 2003, devant l’afflux des demandes adressées aux responsables du Collège par des candidats venus de tous horizons faisant part de leur intérêt pour la psychanalyse sans se poser nécessairement la question de devenir psychanalyste, une nouvelle structure a été ouverte :
Le Groupe d’introduction à la psychanalyse (GIP).
Elle fonctionne sur le même principe que le Collège : lecture en petits groupes alternant avec un enseignement en groupe élargi, mais tous les 15 jours et pour une durée d’un an.
Le Groupe d’introduction à la psychanalyse propose une introduction à la lecture de textes de psychanalyse, avec le souci d’en faire valoir les conséquences sur la clinique et la direction de la cure.
Cette année le texte mis à l’étude est la transcription du séminaire de Charles Melman, Nouvelles études sur l’Inconscient. Le séminaire est disponible au siège de l’ALI.
Freud découvre un inconscient, das Unbewusste, qui n’a rien de commun avec ce qui portait ce nom jusque là. Cet inconscient, Melman l’introduit dans ce séminaire comme le « système qui, à son insu, règle la destinée du parlêtre ».
Pour dire cette destinée tragi-comique que règle l’Unbewusste, Melman ici propose de l’appeler l’Unbewurst, ce qui réjouira ceux qui entendent un peu l’allemand et pourra les mettre en appétit. Car si l’inconscient est une hypothèse, certes fortement fondée, les formations de l’inconscient, elles, rêves, lapsus, actes manqués, mots d’esprit se manifestent ouvertement. C’est à partir des textes de Freud et de Lacan où abondent les exemples de ces formations que ce séminaire nous introduit à l’inconscient.
Ce texte sera présenté lors de la séance inaugurale. Par la suite il sera étudié dans chaque groupe de lecture. Après deux séances de lecture dans les groupes, nous nous réunirons à nouveau en séance plénière. Ces séances plénières seront l’occasion de pousser un peu plus loin les questions qui auront surgi au cours des lectures en groupe.
Christian Hoffmann : Quelles sont « les difficultés non liquidés » par Freud dans Inhibition, symptôme et angoisse
Stéphane Thibierge : I, S et A : méandres et embarras de Freud.
Yorgos Dimitriadis : Pourquoi Freud revient-il sur la question de l’angoisse ?
Marika Bergès-Bounes : « Dès que je dois avancer, je recule, j’ai peur »
À propos du Séminaire d'Hiver 2022 : Nos inhibitions, nos symptômes, nos angoisses
Entretiens faits par Thatyana Pitavy
Pour consulter le programme et le dossier de préparation, cliquez ici.
Séminaire de préparation du mardi 07 décembre 2021
Président de séance : Marc Darmon
Retrouvez la conférence du séminaire du mardi 14 décémbre 2021
de Charles Melman et Patrick Guyomard : Le symptôme de Lacan
Radiofaunie est un podcast qui s'adresse à quiconque est curieux de la psychanalyse et de ses échanges fructueux avec la culture comme la pop culture.
Radiofaunie est un espace de conversation entre ceux qui font vivre la culture et ceux qui animent la psychanalyse.
Radiofaunie, homophonie de la Radiophonie de Lacan, a pour intention de jouer de l'équivocité comme marqueur de l'inconscient et de la parole.
Radiofaunie vise à faire entendre plusieurs voix en suivant le fil du désir d'auteurs, chercheurs,
artistes, libraires, éditeurs, témoins, prêts à interroger la question du sujet dans la culture.
Radiofaunie n’est ni un lieu d’enseignement, ni de promotion, et pas une séance d’analyse : c’est un rendez-vous qui parle de l'inconscient et de ses multiples expressions culturelles.
Radiofaunie est un programme propulsé par l'Association Lacanienne Internationale. Il sera diffusé sur son site et les pages de ses réseaux sociaux. Sa visée : donner de la voix à la psychanalyse d'orientation freudienne et lacanienne, à ses travaux et à ses échos dans le champ culturel polyphonique.
Présentation : Stéphanie TORRE & Anthony HUARD
Christine Bouvier-Müh : Petite fille, ou l’assignation faite à l’enfant
Conclusions de Charles Melman au séminaire d'été 1998
Interview de JP Lebrun par le magazine Généthique : Dysphorie de genre chez les enfants : quelles réponses ?
Pascale Bélot-Fourcade : Le genre : une dysphorie collective ?
La pandémie du Covid-19 met-elle en lumière l’avancée du désert au Brésil ?
Conférence d’Eduardo de Carvalho Rocha
Discutant :
Modérateur :
Sans aucun doute, la pandémie du Covid-19 a mis à l’épreuve les relations sociales, en particulier celles que nous avons établies avec la chose publique, l’État et ses institutions, mais aussi nos collectivités. Au Brésil, notre relation avec ce qui serait un bien public n’a jamais été l’une des plus républicaines et civilisées. À ce jour, les marques de la longue période de l’esclavage et de la colonisation ont laissé leurs conséquences dans le tissu social où les inégalités sociales se creusent à pas de géant. Les faiblesses d’un État inégal étaient encore plus exposées lorsqu’il était nécessaire d’agir avec autorité, fermeté et clarté pour faire face à la pandémie. Parmi nous, cette fragilité a été redoublée par un gouvernement qui a décidé de nier la gravité du Covid-19 et de reporter au mieux les mesures recommandées par la communauté scientifique nationale et internationale. Pourtant, certains organismes institutionnels, gouvernements municipaux et provinciaux, ainsi que des acteurs de la société civile, tentent de maintenir leurs responsabilités, mais l’échec est frappant : plus de 600 000 personnes tuées par le Covid-19 et une économie en lambeaux.
Cependant, la vie sociale semble fonctionner dans une « normalité » désormais marquée par l’environnement virtuel, tant dans les entreprises que dans les écoles et les institutions, y compris psychanalytiques, où une économie de l’espace et du temps gagne du terrain non plus comme des stratégies de survie mais comme un moyen de coexistence. À quel coût ?
Certes, cette anesthésie ou cette apathie, voire cette indifférence, ne sont pas venues de la pandémie du Covid-19. Ils semblent faire partie de notre tissu social, de notre physiologie sociale. La pandémie les a simplement rendues plus visibles et en a rajouté ce symptôme des relations virtuelles.
Pendant ce temps, les forêts sont brûlées, les rivières s’assèchent, les terres érodées deviennent des déserts. La parole perd également sa valeur d’énonciation et ce qui compte, c’est la circulation des énoncés sans aucun rapport avec une vérité quelconque.
L’épidémie du Covid-19 n’en est pas la cause, mais elle a été un moyen par lequel cette structure sociale dystopique s’est révélée encore davantage.
Entretiens faits par Thatyana Pitavy
avec Marc Morali
avec Jean-Paul Beaumont
Pour plus d'informations sur les journées, cliquez ici.
Psychanalyse et transferts culturels
Présentation
Ce cycle est destiné à étudier les phénomènes d’influence des langues et cultures et disciplines dans la formation des théories et des pratiques psychanalytiques. Dès l’origine la psychanalyse est transculturelle ou multiculturelle. La langue, matériau sur lequel la psychanalyse travaille, se trouve être aussi véhicule de particularités théoriques et cliniques. La langue anglaise ainsi que la langue espagnole ont contribué par l’intermédiaire des auteurs mais aussi par les particularités géopolitiques où la psychanalyse s’est implantée, à façonner une discipline qui dès l’origine participe des mouvements de globalisation que l’histoire a répertorié. Les importants effets de la mondialisation arrêtée par la grande guerre ont été le nid d’échanges et de diffusion de la psychanalyse. La seconde guerre et les persécutions nazies dont la psychanalyse a fait l’objet, a été à l’origine d’un mouvement migratoire des psychanalystes eux-mêmes. Pour certains, le destin a été les États-Unis d’Amérique et l’Amérique latine. Freud, on le sait, a quitté Vienne pour vivre la dernière année de sa vie à Londres . Que peut-on isoler dans les productions latino-américaines, de cette rencontre entre la théorie psychanalytique et la langue espagnole et les différentes cultures latines ? Nos invités viennent discuter d'un ou plusieurs points relatifs aux transferts conceptuels ou linguistiques vers et de la psychanalyse .
Il y a chez Lacan un usage sui généris des auteurs, par exemple les philosophes. Sa lecture, pour certains d’entre eux, est originale et novatrice. Imaginons-nous la lecture de Lacan de la même manière que Platon parle par la bouche de Socrate dans son Ménexène ? Les autres peuples de même langue ? Qui sont-ils ? Avec qui parle-t-on la même langue? Lacan supposait un savoir aux grecs. Il considère que sur Dieu, dans le choix du signifiant Theo pour le dieu biblique, les grecs étaient plus proches que le christianisme avec le choix de l’« être suprême ». Dans cette zone si vaste du transfert de Lacan aux grecs, une question s’impose : parlait-t-il la langue des sophistes? Pour quelle raison laisse-t-il tant de mots grecs dans la langue originale et sans traduction? Annonce-t-il ainsi, ce que les “translation studies” saisissent aujourd’hui comme la richesse de la traduction, ce qui a été approfondi par Barbara Cassin dans le travail collectif sous sa direction intitulé : Vocabulaire Européen des Philosophies. Dictionnaire des Intraduisibles (Seuil – Le Robert, 2004) .Dans un mouvement inversé, les concepts psychanalytiques sont utilisés de façon souvent très singulière par d'autres disciplines qui peuvent enrichir la compréhension et l'usage que les propres psychanalystes en font.
Notre terrain de recherche est donc naturellement une partie du corpus d'ouvrages concernés par cette migration conceptuelle et/ou linguistique, fréquente, riche, surprenante.
Diana Kamienny Boczkowski/ Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Lien vers le site : http://psychanalyse-et-transferts-culturels.com/about-3/
Préparation au séminaire d’été Le séminaire mis à l’étude pour le séminaire d’été 2022 sera le séminaire X de Jacques Lacan, L’Angoisse.* Ce séminaire sera travaillé tout au long de l'année, le 1er et 3ème mardi de chaque mois, vous trouverez prochainement les transcriptions des leçons étudiées ainsi que les discussions qui ont suivi. *Une nouvelle édition du séminaire sous la responsabilité de Jean-Paul Beaumont est disponible sur la boutique en ligne. |
Dossier compagnon au Séminaire d'été 2022
Ilustration : Le diable amoureux de Cazotte |
La Bibliothèque de l'ALI proposera ici, tout au long de l'année,une sélection d'articles issue de la mémoire de nos travaux qui pourra contribuer à la préparation du séminaire d'été 2022 à venir, consacré à l'étude du séminaire de Jacques Lacan, L'Angoisse (1962-1963). Bonne lecture ! |
Les commentaires des leçons sont issus de l'ouvrage L'Angoisse : réflexions organisé par Letícia Patriota da Fonsêca et publié par le Centro de Estudos Freudianos do Recife (CEF) dont nous remercions cette possiblité de partage |
Os comentários das lições fazem parte do volume Angústia: Reflexões organizado por Letícia Patriota da Fonsêca e publicado pelo Centro de Estudos Freudianos do Recife (CEF) a quem agradecemos a possibilidade de compartilhar aqui esses trabalhos. |
La Bibliothèque de l'ALI vous propose une lecture en trois temps.
Claude DORGEUILLE : Leçon 1 à 5 / Lições 1 a 5
Christian DUBOIS : Généalogie du schéma optique tel qu’il se présente dans le Séminaire l’Angoisse (in Bulletin Freudien n°32, décembre 1998)
Nathalie DELAFOND : Sur le schéma optique dans le séminaire sur l'Angoisse (in Bulletin AFI n°16, janvier 1986)
Josiane QUILICHINI : Kierkegaard, une référence dans le séminaire l'Angoisse (séminaire d'été 1998 à Bruxelles) (in Bulletin AFI n°82, mars 1999)
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Etienne OLDENHOVE : Leçon 6 à 10 / Lições 6 a 10
Mario FLEIG : Leçon 11 à 15 / Lições 11 a 15
Josianne FROISSART : La vérité de la sexualité : l'angoisse (in Bulletin AFI n°18, mai-juin 1986)
Etienne OLDENHOVE : Les Horla de Maupassant (in Bulletin Freudien n°32, décembre 1998)
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Roland CHEMAMA : Leçon 16 à 20 / Lições 16 a 20
Valentin NUSINOVICI : Leçon 21 à 25 / Lições 21 a 25
Leticia PATRIOTA DA FONSECA : Angoisse et détresse / Angústia e desamparo
Didier DE BROUWER : Désir de l’Autre, désir de l’analyste : en passant par l’angoisse avec mes sabots (in Bulletin Freudien n°32, décembre 1998)
Claude LANDMAN : Quelques remarques sur l'angoisse. Lettre à Jean-Louis Chassaing et à Thierry Jean (in Bulletin AFI n°177, mars 2006)
Valentin NUSINOVICI : Désir de reconnaissance et désir du psychanalyse (in Bulletin AFI n°77, mars 1998)
Roland CHEMAMA : Angoisse et fantasme (in Questions cliniques : qu'appelons-nous fantasme ? éditions ALI, 2013 )
Etienne Oldenhove : Angoisse constituante (in Bulletin Freudien n°35-36, Automne 2000)
Conclusions de Charles Melman au séminaire d'été 1998 (in Bulletin AFI n°79, septembre 1998)
Charles MELMAN : Φ, - φ, a, questions autour du séminaire de J. Lacan : l’Angoisse (Journées de travail à Zurich, 11 et 12 mars 2000)
En conversation avec Catherine Millot, Cristina Guarnieri et Thatyana Pitavy (ALI-Roma - 10/10/2021)
L'écrivaine et psychanalyste française Catherine Millot était l'invitée de l'Association lacanienne internationale de Rome le 9 octobre 2021, à l'invitation de Cristiana Fanelli, présidente de l'Association.
Nous avons parlé de son dernier livre "Un peu profond ruisseau" (Gallimard 2021) dans un lieu enchanteur au cœur de la ville éternelle : l'atelier de l'artiste Sidival Fila dans le couvent de San Bonaventura al Palatino.
Après la réunion, Cristina Guarnieri et Thatyana Pitavy ont pu mener cette conversation avec elle sur les principaux thèmes de son écriture pour Ali-Roma : l'amour comme fléau et mal sacré, la solitude, les abîmes ordinaires, l'écriture comme bord autour du vide, le travail psychanalytique et l'écriture de l'inconscient, l'expérience des "vides béatifiques" (Michaux), le rapport aux écrivains et aux lecteurs, la destructivité de la nature et la figure du Grand Autre, la naissance et la mort, l'élargissement intérieur, le transfert, la passion de la lecture et son lien avec la vie, les états mystiques et l'ouverture de l'espace, la jouissance féminine, la dissolution des frontières du corps, la jouissance de l'Autre, l'érotisme et le désir, l'amour et le tourment infernal de la jalousie, la topologie et les nœuds de Jacques Lacan. On parle aussi d'écrivains, bien sûr : Céline, Hudson, Beckett, Proust, Lawrence, Grégoire de Nysse, Dostoïevski, Musil, Joyce...
"Lire est comme une histoire d'amour sans fin".
"La jouissance féminine est comme les demeures du château de l'âme de Sainte Thérèse d'Avila. Il y a plusiers demeures, il y a un nombre indéfini de formes de jouissance pour une femme".
La scrittrice e psicanalista francese Catherine Millot è stata ospite dell'Associazione Lacaniana Internazionale di Roma il 9 ottobre 2021, su invito di Cristiana Fanelli, Presidente dell'Associazione.
Abbiamo parlato del suo ultimo libro "Un peu profond ruisseau" (Gallimard 2021) in un luogo incantevole al cuore della città eterna: l'atelier dell'artista Sidival Fila nel convento di San Bonaventura al Palatino.
Dopo l'incontro Cristina Guarnieri e Thatyana Pitavy hanno potuto realizzare per l'Ali-Roma questa conversazione con lei sui temi principali della sua scrittura: l'amore come flagello e male sacro, la solitudine, gli abissi ordinari, la scrittura come bordo attorno al vuoto, il lavoro psicoanalitico e la scrittura dell'inconscio, l'esperienza dei "vuoti beatifici" (Michaux), il rapporto con gli scrittori e con i lettori, la distruttività della natura e la figura del Grande Altro, la nascita e la morte, le allargature interiori, il transfert, la passione della lettura e il suo legame con la vita, gli stati mistici e l'apertura nello spazio, il godimento femminile, la dissoluzione delle frontiere del corpo, il godimento Altro, l'erotismo e il desiderio, l'amore e il tormento infernale della gelosia, la topologia e i nodi di Jacques Lacan. Si parla anche di scrittori, naturalmente: Celine, Hudson, Beckett, Proust, Lawrence, Gregorio di Nissa, Dostoevskij, Musil, Joyce...
«Leggere è come una storia d'amore senza fine».
«Il godimento femminile è come le dimore del castello dell'anima di Santa Teresa d'Avila. Esistono diverse dimore, esiste un numero indefinito di forme di godimento per una donna».
«Lacan mi diceva sempre: “Fai sempre tutto di testa tua!”. Ed io rispondevo: “Perché mi dici questo? Mi sembra normale che ciascuno faccia di testa propria».
Une révolte populaire, violente et couronnée de succès, éclate à Bahia en octobre 1836 contre la loi qui interdisait les sépultures dans les églises. Il a fallu l’épidémie de choléra vingt ans après, pour que la culture religieuse et funéraire de l’époque finisse pour accepter cette loi, et avec elle une désacralisation, une médicalisation de la mort qui finit par transformer en menace terrible ce qui auparavant était une fête baroque.
Deux siècles après, où en sommes-nous ? Qu’est-ce que cette pandémie d’aujourd’hui vient révéler, voire exacerber de notre rapport au corps, à la mort et au deuil ?
Si dans nos sociétés modernes la mort était jusqu’à alors radicalement séparée de l’espace des vivants et plutôt escamotée, voilée, voire censée être maitrisée, comment faisons-nous quand elle vient coloniser l’espace, public et privé, dans un dévoilement brutal du réel ? Quels moyens subjectifs trouvons-nous pour y faire face ? Comment faisons-nous lorsque le travail de deuil n’a plus le temps ni les mêmes moyens de s’inscrire ?
***
Nous savons que de l’antiquité à nos jours, l’humanité a dû faire face à plusieurs pandémies sous différentes formes. Mais qu’est-ce que cette pandémie actuelle qui, à l’ère de la mondialisation, est devenue planétaire, vient infléchir ou accentuer de la trajectoire du sujet contemporain ?
Pour tenter d’y répondre, nous aurons à examiner une série de questions très diverses : Qu’est-ce que cette pandémie vient dévoiler de notre rapport au discours politique et scientifique, de notre rapport à l'autorité ? Du conflit entre notre individualisme forcené et une sortie de crise nécessairement collective ?
Comment faisons-nous quand la mort jusqu’alors plutôt escamotée, voilée, voire censée être maitrisée, prend le devant de la scène et occupe l’espace public et privé dans un dévoilement brutal du réel ? Quels moyens subjectifs pour y faire face, quel travail de deuil possible ? Comment le sujet contemporain privé de son appui sur le corps et ses jouissances, s’accommode-t-il de cette inflation sans limites du virtuel, de l’image et de la voix qui s’immisce dans toutes les relations et jusqu’y compris dans l’espace analytique ? Quels effets subjectifs entre autres de cette mise en suspens du temps ? A quelle clinique sommes-nous confrontés par ce temps distendu, ce gel de la temporalité et du futur dont se plaignent certains patients ?
Par ailleurs, qu’avons-nous été obligés de créer, d’inventer pour laisser place à quelque chose qui serait davantage du côté de la vie ? Pour ouvrir tout de même un espace pour l’utopie au milieu de cette dystopie qui nous a pris de court ?
Retrouvez les précédents cycle de conférences du cartel franco-brésilien de psychanalyse ici :
Retrouvez la conférence inaugurale du Grand Séminaire de l'ALI 2021-2022
de Marc Darmon : L'objet est-il un sujet ?
Retour sur la journée des cartels
Samedi 18 septembre 2021
Responsables
Marie-Christine Laznik, Thatyana Pitavy
Cartel Identification et Malaise dans la culture
Cartel Échos de la préparation du séminaire d’été sur l’Identification
Cartel Lecture du séminaire VIII, Le transfert
Cartel La question de l’amour dans la théorie et la pratique de la psychanalyse
Cartel Grely
Cartel Lecture du Séminaire X, L'Angoisse
ALI-Aix-Salon-de-Provence
ALI-Antilles
ALI-Côte d’Azur
École Psychanalytique du Centre Ouest (EPCO)
École Psychanalytique des Hauts-de-France
ALI-Languedoc-Roussillon / École Psychanalytique du Languedoc Roussillon (EPLR)
www.ecolepsychanalytique-lr.com
ALI-Lyon
www.psychanalyse-freud-lacan-lyon.com
ALI-Orléans/Ateliers de lectures et d’études freudiennes (ALEF)
ALI-Provence
ALI-Rhône-Alpes
École Psychanalytique de Sainte-Anne
Association freudienne de Belgique (AFB)
CPP – Lisbonne
www.centro-portugues-psicanalise.pt
Associazione Lacaniana Internazionale – Milano
Associazione lacaniana internazionale – Napoli
www.associazionelacanianadinapoli.it
Associazione Lacaniana Internazionale – Roma
Associazione lacaniana internazionale – Torino
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La nouvelle édition du séminaire de Jacques Lacan (1962-1963) L'Angoisse, est désormais disponible. Si vous souhaitez le commander, cliquez ici. |
A l’occasion de l’Assemblée Générale du mercredi 25 août 2021, le Conseil d'Administration de l’ALI a été renouvelé pour un tiers, conformément à nos statuts. Il s’est réuni le jeudi 26 août 2021 pour élire le nouveau Bureau de l’Association.
Composition du nouveau conseil d’administration
Jean-Paul Beaumont, Maria Belo, Henri Cesbron Lavau, Jean-Louis Chassaing, Marc Darmon, Nathalie Delafond, Céline de la Rochemacé, Christine Dura Tea, Omar Guerrero, Nazir Hamad, Angela Jesuino, Anne Joos de ter Beerst, Claude Landman, Jean-Pierre Lebrun, Annie Maurin-Feltin, Renata Miletto, Marc Morali, Thatyana Pitavy, Thierry Roth, Geneviève Schneider, Stéphane Thibierge.
Composition du nouveau Bureau
Rencontre entre l'Espaço-oficina de Psicanálise de Rio et T.Pitavy et M.Darmon sur L'Identification
Nous avons préparé ce Séminaire tout au long de l'année, le 1er et 3ème mardi de chaque mois, vous trouverez les transcriptions des leçons étudiées ainsi que les discussions qui ont suivi dans le dossier ci-dessous.
Retrouvez la conférence d'Alexis Chiari du mardi 22 juin 2021 dans le cadre du Grand Séminaire de l'ALI 2021-2022 : Espaces du transfert
Conférence d’Alexis Chiari : Le réel à l’œuvre dans le transfert
Cher(e) collègue,
Comme chaque été, nous vous proposons de procéder à un retour sur les activités de l'ALI de l'année 2020-2021.
Bien cordialement,
Le secrétariat de l'ALI
Les journées d'étude
Séminaires
Les différents échanges de cette année
Retrouvez la conférence de Maria Idália de Góes du mercredi 02 juin 2021 dans le cadre du cycle de conférences 2020-2021 Retour de bâton ? (suite) du cartel franco-brésilien de la psychanalyse.
Dans le cadre du séminaire de l'EPEP : "Les temps de la cure chez l'enfant, l'adolescent et l'adulte"
coordonné par Louis Sciara
avec Isabelle Debrus-Beaumont, Marika Berges-Bounes, Josiane Froissart et Sandrine Calmettes.
La matinée du samedi 29 mai 2021 a été exceptionnellement consacrée à « Petite fille » et aux questions soulevées par le diagnostic de "dysphorie de genre" sur les enfants.
Pour entamer les débats, il y a eu une intervention d’Isabelle Debrus-Beaumont sur le documentaire "Petite fille"
Sont intervenus ensuite:
- Pascale Bélot-Fourcade : " le genre: une dysphorie collective ? "
- Jean-Pierre Lebrun : " De quoi Petite fille est-il le symptôme ? "
Chers collègues et amis,
Nous avons la profonde peine d’apprendre la disparition brutale, cette nuit, de notre ami Marcel Czermak, l’un des fondateurs, il y a quarante ans, de l’Association freudienne, devenue l’ALI, et fondateur de l’École psychanalytique de Sainte-Anne. Nous reviendrons sur son travail dans la transmission de la psychanalyse, ses qualités de clinicien et d’enseignant.
Jean-Paul Beaumont et le bureau de l’ALI
Le 03 juin 2021
There was no earthly reason for Marcel Czermak to help a young rookie from Dublin lost in studies in Paris in the 80’s, but he did and with kindness, generosity and a lightness of touch added in for good measure.
Thank you Marcel for all that you taught me and the lessons I’m still trying to live.
Helen Sheehan,
Dublin June 2021.
Chers amis et collègues de l’ALI
C’est avec tristesse que nous avons appris il y a déjà une semaine la nouvelle du départ de notre ami et maître Marcel Czermak.
Depuis plus de 30 ans Marcel visitait le Chili. Il nous amenait de façon généreuse
sa transmission de la psychanalyse. Plusieurs générations de cliniciens avons été marqués par ses thèmes et ses manières d’appréhender la psychanalyse.
Une grande part de ce que nous savons, nous la devons à Marcel et à ceux qui se sont formés auprès de lui.
Il a beaucoup aimé notre pays. À chaque fois qu’il est venu, il l’a parcouru, accompagné de sa caméra. Il aimait faire connaître le Chili à ceux qui voyageaient avec lui. Il s’est intéressé par notre pays et bien qu’aimant les Chiliens, ça ne l’a pas empêché d’être ferme et sincère quand il le fallait. Il agissait selon ce qu’il considérait correct, éclairé par la doctrine qui l’inspirait, sinon, affirmait-il, il se serait disqualifié.
C’est avec gratitude que nous nous souviendrons toujours de lui.
Nos sentiments sont aujourd’hui avec Sylvia, sa famille et tous ceux qui ont été ses compagnons de route, ses collègues et ses élèves.
Grupo Psicoanalítico PLUS
Santiago du Chili.
ALI in Italia,
tous les collègues de l'ALI qui l'ont connu et ont travaillé avec lui, lors de ses venues en Italie,
tous les collègues italiens qui l'ont connu par ses écrits et ses conférences
éprouvant peine pour son décès,
et gratitude, se reconnaissant tous ses élèves,
rendent hommage à la mémoire de Marcel Czermak,
et sont près des amis et collègues qui l'ont aimé et estimé.
Le 5 juin 2021
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Notre grand merci, Dr Czermak
Un grand merci pour l’importance et la marque qu’a, pour plusieurs d’entre nous, cette rencontre avec tout ce que vous nous avez transmis. Une marque profonde et decisive dans notre formation, une éthique, une éthique de la psychanalyse toujours transmise par votre position,
Un grand merci pour nous embarquer avec vous dans les aventures d’une clinique adressée au sujet,
Un grand merci, Dr Czermak pour l’ importance, immense, que vous avez dans notre trajectoire institutionnelle. Certains d’entre nous vous ont connu il y a déjà quelques années et vos interventions ont laissé des marques qui nous ont orientées et continuent toujours à nous orienter jusqu’aujourd’hui.
Parfois, dans la vie, nous recevons quelque chose qui nous laisse éternellement en dette, une douce dette.
Recemment, un ami en commun nous a donné de vos nouvelles : vous continuiez toujours à naviguer avec beaucoup de passion. Sait-on, Dieu, ce qui vous a fait vous arrêter maintenant, mais le bateau est encore là pour que nous continuions à ramer. Avec passion !
Notre grand merci, très cher Dr Czermak, pour votre compagnie et direction.
Rio de Janeiro, le 03 juin 2021.
Espaço-Oficina de Psicanálise
Chère Sylvia, chers membres de l’Association,
Permettez-moi, s’il vous plait, de vous exprimer mes condoléances émues et mes sympathies les plus profondes pour le décès brutal de Dr Czermak. C’est un temps triste pour nous tous.
Sa contribution à la psychanalyse lacanienne a été immense, surtout son travail sur les psychoses. Son livre Passions de l’objet m’a beaucoup aidé pendant mes études. Il était aussi très sympathique, toujours direct et honnête, mais gentil, et encourageant les plus jeunes analystes, répondant à leurs questions. Ce n’est que récemment qu’il a pris le temps de me téléphoner pour discuter une question que je l’avais posé sur l’objet a.
Il nous manquera beaucoup. Qu’il repose en paix.
Tom Dalzell,
Co. Dublin, Irlande.
Qu'est-ce qu'un fait clinique ?
Inédit (extrait du Séminaire de Sainte Anne, 2004)
Conférence de Pascale Bélot-Fourcade du mercredi 05 mai 2021 dans le cadre du cycle de conférences du cartel franco-brésilien de la psychanalyse.
Mathinée du 26 09 2020 : De la demande, du désir et de leurs tours
Mathinée du 28 11 2020 : Dit-cerner 01
Mathinée du 16 01 2021 : Dit-cerner 02
Mathinée du 06 02 2021 : Figures pour : Du plan projectif au cross-cap